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MPSI B
2008-2009 Corrigé du DS Commun 2 (DS 7 en MPSI B)
Exercice 1
1.
3.
a. La fonction gn est clairement contine, dérivable strictement croissante. Elle dénit
une bijection de [0, +∞[ vers [1, +∞[. Pour chaque a > 1, il existe donc un unique
αn > 0 tel que gn (αn ) = a.
b. La fonction gn+1 contient un terme de plus que gn :
22 mai 2017
a. Pour tout n, comme α ≤ αn et gn croissante :
gn (α) ≤ gn (αn ) = a
par passage à la limite dans une inégalité, il vient
1
≤a
(1 − α)2
gn+1 (αn ) = gn (αn ) + (n + 1)αnn+1 = a + (n + 1)αnn+1 > a
b. L'équation se résout sans problème, elle admet une seule solution :
Comme de plus gn+1 est croissante, on en déduit αn+1 < αn .
c. Comme gn (1) = 1 + 2 + · · · + n, la suite (gn (1))n∈N∗ tend vers +∞. Il existe
donc un N tel que gN (1) > a. Comme gN est strictement croissante, on en déduit
αN < 1 puis
1
β =1− √
a
c. Pour tout n :
∀n ≥ N : αn ≤ αN < 1
gn (β) ≤
car la suite est décroissante.
d. La suite (αn )n∈N∗ est positive et décroissante. Elle converge donc et sa limite α
est positive ou nulle. De plus comme αn ≤ αN < 1 pour n ≥ N , on obtient par
passage à la limite dans une inégalité que
donc (gn croissante) β ≤ αn . Comme β est alors un minorant de la suite (αn )n∈N∗ ,
1
on a β ≤ α. D'autre part, comme x → (1−x)
2 est croissante, α ≤ β donc
1
α=β =1− √
a
0 ≤ α ≤ αN < 1
2.
4.
e. Les suites (np q n )n∈N∗ sont des suites de référence du cours. On sait qu'elles
convergent vers 0 pour tout p lorsque |q| < 1. On utilise ce résultat ici combiné avec le théorème d'encadrement après avoir majoré αn non pas par 1 mais
par αN . On en déduit le résultat annoncé.
a. On remarque que
1
(1 − εn )
2
On obtient
4=
αnn
1
αn2
− (n + 1)
−
2
(1 − αn )
1 − αn
(1 − αn )n+1
⇒ 4(1 − αn )2 = 1 − (n + 1)αnn (1 − αn ) − αnn+1
1 − εn n
⇒ (1 − εn )2 = 1 − (n + 1)
αn − αnn+1
2
1 − εn n
⇒ −2εn + ε2n = −(n + 1)
αn − αnn+1
2
On obtient le résultat annoncé en dérivant l'expression de fn .
b. D'après le a. et la convergence vers 0 des suites de référence (xn )n∈N∗ et (nxn )n∈N∗ ,
on obtient
1
(1 − x)2
b. Comme αn → 12 , εn → 0 ce qui entraine :
Comme la suite (gn (x))n∈N∗ est croissante, on a, pour tous les n et tous les x :
ε2n négligeable devant εn
1
gn (x) ≤
(1 − x)2
Cette création est mise à disposition selon le Contrat
Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France
disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/
a. On utilise la question 2.a. avec
x = αn et a = 4 et 1 − αn =
1 − xn+1
gn (x) = fn0 (x) avec fn (x) =
1−x
(gn (x))n∈N∗ →
1
=a
(1 − β)2
αnn+1 négligeable devant (n + 1)αnn
1
Rémy Nicolai S0807C
MPSI B
2008-2009 Corrigé du DS Commun 2 (DS 7 en MPSI B)
De chaque coté de la relation, négligeons ce qui est négligeable. L'égalité se dégrade alors en une équivalence
est une base de F(X, C) et donc que
dim (F(X, C)) = q
1 − εn
−2εn ∼ −
(n + 1)αnn
2
On en déduit
p≤q
or
−
1 − εn
1
(n + 1)αnn ∼ − nαnn
2
2
d'où
εn ∼
car p est la dimension de V qui est un sous-espace vectoriel de F(X, C).
2. a. Remarquons d'abord que, d'après la question précédente,
1 n
nα
4 n
dim (F(A, C)) = p = dim V
L'espace de départ et l'espace d'arrivée de la fonction restriction R ont donc la
même dimension.
Pour montrer que R est un isomorphisme, il sut de montrer qu'elle est injective
ou surjective. On va montrer qu'elle est injective.
Soit f ∈ ker R. C'est une fonction de X dans C qui est nulle sur tous les éléments
de A. On veut montrer que c'est la fonction nulle c'est à dire qu'elle est prend
aussi la valeur 0 pour les éléments de X qui ne sont pas dans A.
Considérons un tel élément x ∈ X − A et l'élément x∗ qui lui est associé dans V ∗ .
Comme (x∗1 , · · · , x∗p ) est une base de V ∗ , il existe λ1 , · · · , λp dans C tels que
c. En utilisant la question précédente et la question 1.e.
nεn ∼
On en déduit
car
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1 2 n
n αn → 0
4
(1 + εn )n → 1
(1 + εn )n = en ln(1+εn ) avec n ln(1 + εn ) ∼ nεn → 0
On en déduit enn
εn ∼
x∗ = λ1 x∗1 + · · · + λp x∗p
n 1
n
(1 + εn )n ∼ n+2
n
42
2
Prenons alors la valeur en f ∈ V :
Problème 1
x∗ (f ) = λ1 x∗1 (f ) + · · · + λp x∗p (f )
1. Notons q le cardinal de l'ensemble X , à chaque y ∈ X , on peut associer une fonction
fy dénie dans X par :
(
1 si x = y
∀x ∈ X : fy (x) =
0 si x 6= y
Ce qui s'écrit encore :
f (x) = λ1 f (x1 ) + · · · + λp f (xp ) = 0
car f est nulle sur A.
b. Considérons, comme en 1, les fonctions f1 , · · · , fp dénies dans A par :
Notons
X = {y1 , y2 , · · · , yq }
(
Alors tout élément f ∈ F(X, C) s'écrit de manière unique sous la forme
2
∀(i, j) ∈ {1, · · · , } : fi (xj ) =
f = f (y1 )fy1 + f (y2 )fy2 + · · · + f (yq )fyq
Ce qui assure que
fy1 , fy2 , · · · , fyq
Cette création est mise à disposition selon le Contrat
Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France
disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/
1 si i = j
0 si i 6= j
La famille (f1 , · · · , fp ) est une base de F(A, C), comme R est un isomorphisme,
il existe une base de V
(v1 , · · · , vp )
2
Rémy Nicolai S0807C
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Problème 2
dénie par
∀i ∈ {1, · · · , p} : R(vi ) = fi
Partie I
Ces relations traduisent exactement les conditions demandées
(
∀(i, j) ∈ {1, 2, · · · }2 : vi (xj ) =
3.
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1. Lorsqu'un polynôme P est dans le noyau de Φ, il admet les n réels distincts (x1 , · · · , xn )
comme racine. Il est donc divisible par
1 si i = j
0 si i 6= j
a. Comme V est de dimension p il contient des vecteurs non nuls c'est à dire des
fonctions non identiquement nulles. Soit v ∈ V l'une d'entre elles. Comme cette
fonction n'est pas identiquement nulle, il existe x ∈ X tel que
L = (X − x1 ) · · · (X − xn )
2. Comme Φ est une application linéaire entre deux espaces de même dimension, pour
montrer que c'est un isomorphisme, il sut de montrer qu'il est injectif. C'est à dire
que son noyau est réduit au polynôme nul.
Considérons un P quelconque dans le noyau de Φ. On sait déjà qu'il est divisible par
L, il existe un polynôme Q de degré inférieur ou égal à n − 2 (s'il n'est pas nul) tel que
P = LQ. Alors
∗
f (x) 6= 0 ⇔ x (f ) 6= 0
Ce qui siginie que x∗ n'est pas le vecteur nul de V ∗ . La famille (x∗ ) est donc
libre.
b. Considérons une famille (x1 , · · · , xq ) vériant
P 0 = LQ0 + L0 Q
(x∗1 , · · · , x∗q ) libre
∀x ∈ X : (x∗1 , · · · , x∗q , x∗ ) liée
f0 (xi ) = L(x
e i )Q
f0 (xi ) + Le0 (xi )Q(x
e i)
∀i ∈ {1, · · · , n} − {k} : 0 = P
Il en existe d'après la question précédente.
Comme (x∗1 , · · · , x∗q ) est une famille libre de V ∗ qui est de dimension p égale à
celle de V (résultat de cours), on a forcément q ≤ p.
D'autre part, les conditions entrainent aussi que, pour tout x ∈ X ,
car toutes les n racines de L (de degré n) sont simples. On en déduit que Q admet au
moins n − 1 racines. C'est donc le polynôme nul.
x∗ ∈ Vect x∗1 , · · · , x∗q
=0
Partie II
1. On rappelle que le symbole de Kronecker δij vaut 1 lorsque i = j et 0 si i 6= j . Il est
bien connu que Li (xj ) = δij .
2. Comme la famille (L1 , · · · , Ln ) contient n = dim Rn−1 [X] vecteurs, pou montrer que
c'est une base, il sut de montrer qu'elle est libre. Considérons une combinaison linéaire
égale au polynôme nul :
Autrement dit :
∀x ∈ X, ∃(λ1 (x), · · · , λq (x)) ∈ Cq tel que x∗ = λ1 (x)x∗1 + · · · + λq (x)x∗q
Ceci dénit des fonctions (λ1 , · · · , λq ) de X dans C.
Prenons alors la valeur en v ∈ V
∀x ∈ X, ∀v ∈ V :
x∗ (v) = λ1 (x)x∗1 (v) + · · · + λq (x)x∗q (v)
∀x ∈ X, ∀v ∈ V :
v(x) = λ1 (x)v(x1 ) + · · · + λq (x)v(xq )
∀v ∈ V :
λ1 L1 + · · · + λn Ln
En substituant xi à X (pour n'importe quel i), on obtient
v = v(x1 )λ1 + · · · + v(xq )λq
λi = 0
ce qui entraine
La famille est donc libre.
Les coordonnées d'un polynôme P dans la base (L1 , · · · , Ln ) s'obtiennent de manière
analogue. On obtient
v ∈ Vect(λ1 , · · · , λq )
pour tous les v ∈ V . On en déduit que dim V = p ≤ q et donc que p = q . La
famille libre (x∗1 , · · · , x∗p ) est alors une base de V ∗ .
Cette création est mise à disposition selon le Contrat
Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France
disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/
6=0
(Pe(x1 ), · · · , Pe(xn ))
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Rémy Nicolai S0807C
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2008-2009 Corrigé du DS Commun 2 (DS 7 en MPSI B)
3. Tous les xj sont racines de tous les Λi donc Λi (xj ) = 0. Lorsque i 6= k, toutes ces
racines sont doubles sauf xi et xk . On en déduit
si
j 6= j 6= k
(xi − xj )2
si
j=i
(xk − xj )2
si
j=k
Λ0i (xj ) =0
Λ0i (xi ) =(xi − xk )
Y
On peut faire de même pour xk+1 , . . . , xn (valeur commune 0). On en déduit
l'existence de n − k − 1 racines ξk+1 , · · · , ξn−1 telles que :
xk+1 < ξk+1 < xk+2 < ξk+2 < xk+2 < · · · < xn−1 < ξn−1 < xn
b. Comme T 0 qui est de degré 2n − 3 admet 2n − 3 racines, elles sont toutes simples.
La fonction associée à T 0 change donc de signe à chaque fois. Les racines de T 0
sont donc toutes des extrema locaux et alternativement des max ou des min.
De plus, à cause de l'entrelacement, les racines de même type sont des extréma
de même nature. C'est à dire :
j∈{1,··· ,n}−{i,k}
Λ0i (xk ) =(xk − xi )
Y
j∈{1,··· ,n}−{i,k}
4.
x1 max & ξ1 min x2 max & ξ2 min
a. Cette famille contient 2n − 2 = dim E éléments. Pour montrer que c'est une base,
il sut de montrer qu'elle est libre.
Considérons une combinaison linéaire nulle
x1 min % ξ1 max
x2 min % ξ2 max
xk+1 max & ξk+1 min · · ·
(1)
···
xk−1 min % ξk−1 max
(2)
xn−1 max & ξn−1
min xn max
(3)
xn−1 min % ξn−1
max xn min
(4)
ou
T = l1 L1 + · · · ln Ln + λ1 Λ1 + · · · λn Λn
xk+1 min % ξk+1 max
En considérant les valeurs de T aux points xi , on obtient immédiatement que
l1 = · · · = lk = 1 et lk+1 = · · · = ln = 0. Posons
···
En fait, le rôle particulier joué par xk vient "bloquer" la situation.
La fonction T 0 ne change pas de signe dans l'intervalle
S = L1 + · · · + Lk
]ξk−1 , xk+1 [
En considérant les valeurs de T 0 aux points xi , on obtient immédiatement que
pour i 6= k :
La fonction T y est donc monotone. Mais comme cet intervalle contient xk avec
S 0 (xi )
Λ0i (xi )
T (xk ) = 1 et T (xk+1 ) = 0
Il est évident que T déni avec ces coecients répond aux contraintes. Son degré
est au plus 2n − 2 car les Li sont de degré n − 1 et les Λi de degré 2n − 2.
a. Par dénition, T 0 s'annule aux n − 1 points xi pour i 6= k.
De plus, on peut appliquer le théorème de Rolle entre x1 et x2 , x2 et x3 , jusqu'à xk−1 et xk car en ces points la fonction associée à T vaut 1. On en déduit
l'existence de k − 1 racines ξ1 , · · · , ξk−1 telles que :
La fonction T est décroissante dans cet intervalle. Ce qui entraîne que ξk−1 est un
maximum et xk+1 est un minimum. On en déduit que les variations sont données
par les tableaux (2) et (4)
c. D'après les variations établies à la question précédente, la fonction T est décroissante dans ]−∞, x1 [ et croissante dans ]xn , +∞[. Comme T (x1 ) = 1 et T (xn ) = 0
on a :
∀x ≤ x1 : T (x) ≥ 1 et ∀x ≥ xn : T (x) ≥ 0
x1 < ξ1 < x2 < ξ2 < x2 < · · · < xk−1 < ξk−1 < xk
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xk−1 max & ξk−1 min
et de même dans la deuxième zone
En substituant les xi , on montre que les li sont nuls. On peut alors simplier par
L puis substituer à nouveau les xi (pour i 6= k ). On obtient alors la nullité des λi .
b. On cherche T sous la forme
5.
···
ou
l1 L1 + · · · ln Ln + λ1 Λ1 + · · · λn Λn = 0
λi = −
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22 mai 2017
La fonction T est donc minorée. Elle atteint son minimum absolu en un point qui
est un minimum relatif où la dérivée s'annule. D'après le tableau de variations
c'est un xi . La plus petite valeur atteinte par T est donc 0. Elle reste toujours
positive.
La fonction polynomiale T diverge vers l'inni à l'inni. Ici c'est forcément vers
+∞. Comme T est de degré pair, on en déduit que le coecient dominant est
strictement positif.
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