Mal de dos chronique

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 Mal de dos chronique ? Ne tournez pas le dos à l’activité physique ! www.neluitournezpasledos.fr Paris, le 14 mars 2017 -­‐ Depuis quatre ans déjà, la campagne de sensibilisation « Ne Lui Tournez Pas Le Dos », *
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une initiative mondiale d’AbbVie en partenariat avec l’AFLAR et l’AFS , vise à aider les personnes qui souffrent d’un mal de dos chronique (depuis plus de 3 mois) à faire la distinction entre le mal de dos mécanique (très répandu), du mal de dos inflammatoire (moins fréquent). L’objectif : réduire l’errance diagnostique pour une prise en charge optimale en fonction du type de mal de dos. Aujourd’hui, la campagne « Ne Lui Tournez Pas Le Dos » vise à changer les idées reçues autour de l’activité physique et du mal de dos. En effet, contrairement aux idées reçues, l’intérêt de l’activité physique pour les personnes souffrant d’un mal de dos n’est plus à i
démontrer, quelle qu’en soit l’origine ! Mal de dos mécanique ou inflammatoire : quelles différences ? ii
Trop souvent banalisé, alors qu’il touche une personne sur cinq , le mal de dos chronique, qui dure plus de trois mois, peut fortement retentir sur le quotidien des personnes qui en souffrent. Pourtant, on constate un retard au diagnostic de la maladie à l’origine du mal de dos de plusieurs années. Or, même si dans la plupart des cas, le mal de dos est mécanique, il peut aussi être d’origine inflammatoire, lié en particulier à des maladies comme les spondyloarthrites. Parce que leur prise en charge est adaptée aux différents types de mal de dos, il est important d’identifier leur origine. « Tout le monde a mal au dos » commente le Professeur Jean SIBILIA, Chef du Service de Rhumatologie du CHU de Strasbourg, pour qui « l’enjeu est avant toute chose de déterminer de quel type de mal de dos l’on souffre et à partir de quel moment on est dans le domaine de la pathologie : s’agit-­‐il de douleurs lombaires (situées au bas du dos), de douleurs dorsales (situées au milieu du dos) ou de douleurs cervicales (situées en haut du dos) ? Selon la localisation, un mal de dos n’a rien à voir avec un autre. Il n’y a, par exemple, jamais de dorsalgie mécanique banale : quelqu’un qui a mal au milieu du dos doit considérer sa douleur comme suspecte parce qu’elle peut être due à une lésion osseuse véritable (infection, fracture ostéoporotique, tumeur), contrairement à une douleur ressentie dans le bas du dos ou au niveau des cervicales, qui sera elle le plus souvent d’origine mécanique. Par ailleurs, il faut se méfier du « rayonnement des douleurs » : un ulcère gastrique, une tumeur du colon se projettent dans des douleurs dorsales… La topographie de la douleur doit donc orienter en première intention sur ce qu’il faut craindre et rechercher. L’étape suivante consiste à déterminer si l’on est face à une douleur mécanique ou inflammatoire : pour faire simple, la douleur mécanique s’active quand on bouge et s’apaise lorsqu’on est au repos. Inversement, une douleur inflammatoire s’exprime spontanément, c’est celle qui vous réveille au beau milieu de la nuit. Qu’elle soit lombaire, dorsale ou cervicale, une douleur qui réveille la nuit doit susciter la plus grande méfiance quant à sa nature mécanique. Enfin, la dernière étape consiste à rechercher la cause possible de la douleur. En cas de douleur inflammatoire, on va chercher à éliminer l’infection ou la tumeur et les rhumatismes qui, sous la forme de spondyloarthrites, peuvent aussi être à la source du mal de dos, principalement chez des personnes de moins de 30 ans. » *
AFLAR : Association Française de Lutte Anti-­‐Rhumatismale †
AFS : Association France Spondyloarthrites 1 Le mal de dos mécaniqueiii,iv Le mal de dos mécanique est le plus fréquent. Il est souvent causé par le port de charges lourdes, par l’intensité de certains efforts physiques ou par des traumatismes sportifs ou autres (accident de voiture). Ces facteurs peuvent endommager les vertèbres, disques, capsules, ligaments, ou muscles de la colonne vertébrale. Les principaux types de maux de dos mécanique sont le lumbago, aussi appelé lombalgie aigüe, la hernie discale, les tassements vertébraux, l’arthrose rachidienne, la discopathie dégénérative. Ils peuvent aussi être la conséquence d’une malformation congénitale de la colonne vertébrale. Ø Le mal de dos mécanique peut survenir à tout âge. Ø
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La douleur n'est habituellement pas associée à des raideurs matinales, ou si c’est le cas, elles durent moins de 30 minutes. Les symptômes s’atténuent avec le repos. Les symptômes de début peuvent être variables et peuvent s’aggraver rapidement. La douleur est souvent associée ou aggravée par un traumatisme musculaire ou ligamentaire ou des efforts physiques. La douleur est décrite comme « une douleur lancinante » ou comme « une douleur vive ». Le mal de dos inflammatoireiv Ce type de mal de dos peut être confondu avec le mal de dos mécanique. Il se distingue du mal de dos mécanique par des caractéristiques bien spécifiques : Ø Une apparition progressive de la douleur. Ø Des symptômes qui s’améliorent avec l'exercice. Ø Une douleur qui ne s’améliore pas avec le repos. Ø Des douleurs nocturnes, susceptibles de réveiller la personne dans la deuxième partie de la nuit. Ø Des raideurs matinales qui durent plus de 30 minutes. Plusieurs types de pathologies sont susceptibles d'être à l'origine du mal de dos inflammatoire, en particulier les maladies auto-­‐immunes (déséquilibre du système immunitaire), comme les spondyloarthrites. Dans le cas où un rhumatisme inflammatoire est à l’origine d’un mal de dos inflammatoire chronique, il est important de prendre également en compte l’âge de la personne, puisque ce type de mal de dos apparaît généralement avant l’âge de 40 ans. Lorsque la douleur dure plus de 3 mois, on parle de mal de dos chronique (lorsqu’elle dure quelques jours ou quelques semaines, on parle de lombalgie aigüe.) 2 Tourner le dos à l’activité physique en cas de douleurs ? Une erreur ! En cas de mal de dos, le premier réflexe est bien souvent de s’immobiliser pour ne pas aggraver les douleurs. Pourtant, la douleur pouvant apparaître à la suite d’un étirement ou d’une inflammation des ligaments, des tendons ou des muscles, dans certains cas, la mobilisation et le renforcement musculaire, sur les recommandations ciblées du professionnel de santé, permettent de diminuer la douleur, voire la faire disparaître. La pratique d’une activité physique adaptée et régulière contribue à une meilleure récupération et à un plus v
grand bien-­‐ être des personnes qui souffrent du dos . Il s’agit de maintenir autant que possible les activités quotidiennes afin d’éviter de raidir le dos (se lever, s’habiller, monter et descendre des escaliers, préparer à manger, effectuer progressivement des travaux ménagers, tout ce qu’il est possible de faire dans la limite autorisée par la douleur). En accord avec le médecin, des exercices physiques (étirement, relaxation, activité physique d’endurance telle que la marche à pieds, le vélo ou la natation…) peuvent être recommandés en cas de mal de dos chronique, iv
intermittent ou récidivant . Le point avec Françoise ALLIOT-­‐LAUNOIS, Vice-­‐Présidente de l’AFLAR et kinésithérapeute Quelles sont les idées reçues relatives à l’activité physique et au mal de dos ? « De plus en plus de patients ont compris que l’activité physique pouvait être une précieuse alliée pour lutter contre leur mal de dos chronique et se sentir mieux au quotidien. Néanmoins, il existe encore beaucoup d’idées reçues, la principale datant des années 60 mais ayant la vie dure, qui consiste à dire aux gens qui souffrent du dos de manière chronique de privilégier le repos pour ne pas augmenter la douleur. Dans le cas du mal de dos inflammatoire, qui ne peut pas être soulagé par une mise au repos mais tout au contraire par une mise en mouvement par le biais de l’activité physique, cette idée est délétère. J’entends aussi des patients dire qu’on leur a conseillé de dormir sur le dos et/ou sur un matelas dur… La meilleure position pour la personne qui souffre du dos est celle qui lui est naturelle et dans laquelle elle se sent bien. » Pourquoi la pratique d’une activité physique est bénéfique quand on souffre de mal de dos chronique ? « Qu’il s’agisse d’un mal de dos mécanique ou inflammatoire, il faut garder à l’esprit que dans certaines typologies de maux de dos, l’activité physique adaptée est aussi importante pour lutter contre la douleur et qu’elle-­‐même désormais être prescrite ! Le mal de dos touche 33 vertèbres et 244 muscles. La colonne vertébrale joue le rôle d’un ressort qui compense les contraintes en adoptant des courbures. Quand on a mal au dos, elle devient de plus en plus rigide, elle perd sa souplesse : il faut faire de l’auto-­‐éducation (des guides d’exercices sont mis à disposition par les associations) et, si possible, du réentraînement à l’effort pratiqué en centre ou avec un kinésithérapeute pour redonner à la colonne toutes ses fonctions. Récupérer une certaine souplesse, récupérer des fonctions musculaires, c’est important pour adopter une bonne posture ! ». 3 Qu’entend-­‐t-­‐on par « activité physique » lorsque l’on parle de mal de dos ? « Elle peut prendre des formes très diverses et est à l’appréciation du médecin qui accompagne le patient en fonction de la typologie de son mal de dos et de ses besoins individuels. Exercices d’étirement, marche ou activité sportive « classique »… Tout peut se justifier et se conseiller en fonction du profil du patient. Nous recevons au sein de notre association nombre de patients qui sont inquiets de ne plus pouvoir pratiquer d’activité physique, qu’elle soit sportive (marche à pied), quotidienne (jardinage) ou liée à l’exercice de leur profession. Nous déterminons avec eux les activités physiques qui pourraient leur convenir en nous appuyant sur des experts rhumatologues et/ou rééducateurs qui peuvent répondre de manière personnalisée à leur demande, car leur cas est toujours unique. L’exemple d’un programme de reprise d’activité physique adaptée mis en œuvre par le service de rhumatologie de Strasbourg en partenariat avec la ville et la faculté des Sports, présenté par le Docteur Christelle SORDET, Rhumatologue au CHU de Strasbourg « Dans notre service de rhumatologie, nous sommes particulièrement sensibles à l’importance de l’activité physique adaptée dans la prise en charge des rhumatismes inflammatoires chroniques. En effet, si nous avons fait d’énormes progrès thérapeutiques dans le domaine des lombalgies inflammatoires, spondylarthrites et polyarthrites rhumatoïdes, cela ne suffit pas : il faut prendre le patient dans sa globalité et l’activité physique adaptée doit faire partie de l’arsenal thérapeutique pour lutter notamment contre la kinésiophobie. Cette « peur de bouger » qui se développe chez la majorité des patients par peur des douleurs, entraîne une perte de muscles et de souplesse qui va aggraver leur situation. Contrairement aux idées reçues, l’activité physique adaptée ne majore pas la douleur, c’est même souvent le contraire qui se produit ! Elle apporte un net bénéfice sur le plan cardiovasculaire et, en démontrant aux patients qu’ils peuvent « faire les choses », elle est aussi bénéfique pour leur confort psycho-­‐social. Pour nos patients, nous avons noué un partenariat avec la faculté des sports de Strasbourg et sa filière EAPA (Enseignement pour les Activités Physiques Adaptées) qui forme des professionnels du sport à intervenir auprès de personnes en situation de handicap ou ayant des besoins spécifiques. Ce partenariat permet l’intervention d’un spécialiste EAPA qui prend la forme de cours collectifs dispensés quotidiennement à des groupes de 8 à 10 personnes dans un gymnase situé sur le site de l’hôpital mais aussi en extérieur, en piscines ou dans des parcs publics. Cet intervenant a reçu une formation spécifique afin de connaître la pathologie des rhumatismes inflammatoires, ses conséquences sur l’organisme des malades, ses enjeux thérapeutiques et être ainsi en mesure de cibler ses interventions tout en proposant des activités variées. L’initiative remporte l’adhésion des patients de notre service malgré des réticences au départ qui souvent ne reposent, pour ces personnes à mobilité douloureuse, que sur le simple emploi du mot « sport ». Le terme d’activité sportive, qui correspond véritablement à ce que nous leur proposons, prend tout son sens… ». 4 « Ne Lui Tournez Pas Le Dos », une campagne qui aide les personnes qui souffrent d’un mal de dos chronique, depuis plus de trois mois, à identifier l’origine de leurs douleurs. Initiée en 2014, « Ne lui tournez pas le dos » est une campagne européenne, qui vise à aider les personnes qui souffrent d’un mal de dos depuis plus de trois mois à identifier l’origine de leurs douleurs. En encourageant les personnes atteintes de mal de dos à consulter leur médecin et ainsi à bénéficier d’une prise en charge adaptée, l’objectif de la campagne « Ne lui tournez pas le dos » est de réduire l’impact physique et émotionnel, et le risque de handicap de la maladie, tout en améliorant la qualité de vie des personnes concernées. Un test simple et rapide sur le site www.neluitournezpasledos.fr Le mal de dos n’est pas une fatalité ! C’est pourquoi il est important d’identifier les causes d’un mal de dos pour pouvoir le traiter rapidement, et éviter ainsi une errance du diagnostic qui peut avoir de nombreuses répercussions, en particulier sur la qualité de vie du patient. Des experts européens spécialistes des douleurs dorsales ont élaboré un test simple et rapide, sur la base des recommandations internationales de l’ASAS (Assessment of SpondyloArthritis International Society). Ce test est validé par la Société Française de Rhumatologie. Il est disponible sur le site neluitournezpasledos.fr. http://www.neluitournezpasledos.fr/questions-­‐sur-­‐votre-­‐mal-­‐de-­‐dos.html Mokobé, un nouveau parrain pour la campagne « Ne lui tournez pas le dos » ! Fabien Gilot, nageur de l’équipe de France de natation, est depuis 2014 le parrain de la campagne. Cette année, Mokobé, connu pour sa chanson phare « J’ai trop dansé, j’ai mal au dos », s’engage lui aussi auprès des personnes qui souffrent d’un mal de dos chronique ! Un dispositif digital sera dévoilé dans les prochaines semaines dans le cadre de la quatrième édition de la campagne. L’engagement d’AbbVie et des associations dans la campagne « Ne Lui Tournez Pas Le Dos » « Chez AbbVie, les patients sont au cœur des réflexions et des décisions de notre entreprise depuis de nombreuses années. Nos collaborateurs s’attachent à connaître leur vécu, leurs besoins et leurs attentes. Pour cela, nous travaillons en collaboration étroite avec des associations de patients comme l’AFLAR et l’AFS sur différentes initiatives dans le but de contribuer à l’amélioration de la prise en charge des maladies inflammatoires chroniques. Dans le respect de l’éthique et de l’indépendance de chacun, AbbVie noue des partenariats avec de nombreuses associations de patients, et les soutient dans leur mission de sensibilisation des malades. 5 C’est dans cet esprit que nous construisons ensemble depuis 2014 la campagne de sensibilisation et d’information « Ne Lui Tournez Pas Le Dos », pour faciliter la distinction entre le mal de dos mécanique et inflammatoire, dont la prise en charge médicale nécessite une approche adaptée. » Dr Fabrice Gillas, Directeur des Programmes Patients Les associations de patients AFLAR (Association Française de Lutte Antirhumatismale) et AFS (Association France Spondyloarthrites) sont engagées depuis le début dans la campagne « Ne Lui Tournez Pas Le Dos » aux côtés d’AbbVie. Cette initiative s’inscrit dans la lignée de leurs actions d’information et de sensibilisation auprès des malades, de leur entourage et du grand public, et dans le cadre de leur travail en collaboration avec des professionnels de santé pour améliorer la prise en charge des patients. L’AFLAR (Association Française de Lutte Antirhumatismale) est une association française, reconnue d’utilité publique, qui représente et soutient les personnes atteintes d’affections des os et des articulations : mal de dos, spondyloarthrite, arthrite, ostéoporose... L’AFLAR s’appuie sur une démarche novatrice de concertation et de réflexion commune entre les patients, les associations et les professionnels de santé. Elle s’attache à faire progresser les grands objectifs de la lutte antirhumatismale : améliorer de manière significative l’efficacité des soins ; informer et éduquer sur les pathologies et les dernières avancées scientifiques ; aider les malades à mieux vivre au quotidien et à s’impliquer activement dans la chaîne de santé ; engager des démarches pour faire progresser la prise en charge sociale, les moyens de prévention et la recherche. L’AFLAR a mis en place une organisation permettant d’assurer une écoute téléphonique par des patients bénévoles. « Allo Rhumatismes » : 0810 42 02 42 (appel au tarif local). Plus d’informations : www.aflar.org L’association France Spondyloarthrites (AFS) est exclusivement réservée aux malades diagnostiqués “Spondyloarthrite”, cette pathologie invisible, et à leurs proches. Parce que leur parcours, leur vécu au quotidien et leur prise en charge thérapeutique sont très spécifiques, ils ont besoin d’un soutien personnalisé et méritent une attention toute particulière que seule une association spécialisée, avec des bénévoles formés, peut proposer. Sa vocation principale est d’organiser et de favoriser le partage d’informations concrètes entre tous ses adhérents. L’AFS agit en direction du grand public et des pouvoirs publics en médiatisant l’existence et la reconnaissance de la maladie. L’AFS est agréé par le Ministère de la Santé.Elle est membre de l’ASIF (Ankylosing spondylitis International Federation). La plupart des délégations sont membres des CISS (Collectif Interassociatif Sur la Santé) régionaux. L’AFS compte 16 délégations régionales et de nombreux membres actifs bénévoles. Une écoute téléphonique 6j/7 au 05 55 21 61 49. Plus d’informations : www.spondylarthrite.org AbbVie est une société biopharmaceutique internationale axée sur la recherche, formée en 2013 après la séparation d’Abbott. La mission de la société est de mettre à disposition son expertise, ses ressources humaines et une approche unique de l’innovation pour développer des thérapies innovantes qui répondent à des maladies graves ou chroniques. AbbVie emploie plus de 28 000 personnes dans le monde et a une présence dans plus de 170 pays. Plus informations : www.abbvie.fr Contact presse Marion Pouchain -­‐ Tél. : 01 45 03 50 32 -­‐ E-­‐mail : [email protected] 6 i
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Airaksinen O, et al. Chapitre 4. Directives européennes pour le traitement de la douleur chronique non spécifique du bas du dos. (European guidelines for the management of chronic nonspecific low back pain) Eur Spine J 2006;15 (Suppl. 2):S192–
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INPES « Prendre soin de son dos : ouvrons le dialogue », consultable sur : http://inpes.santepubliquefrance.fr/CFESBases/catalogue/pdf/OM_mdd_prendresoin.pdf 7 
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