Entraîneur personnel certifié – SCPE (EPC – SCPE) Théorie de la condition musculosquelettique Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 1 Anatomie élémentaire Concepts clés : 3.23 à 3.25 Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 2 Force et leviers • 1re classe R » bascule » muscles qui étirent le cou • F CA 2e classe » brouette chargée » flexion plantaire » force au détriment de la vitesse et de la distance R CA F • 3e classe » flexion au coude » vitesse et distance au détriment de la force CA R F Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 3 Agencement des faisceaux NOTE : see commentary page for translation (View – Notes Page) Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 4 Muscles parallèles • Les faisceaux sont parallèles à l’axe longitudinal. • Constituent la plupart des muscles du corps. • Possèdent des caractéristiques fonctionnelles qui s’apparentent à celles des fibres musculaires individuelles. • Tout le muscle raccourcit de la même façon. Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 5 Muscles convergents • Les fibres étalées aboutissent à un point d’attache unique. • Exemple : muscle grand palmaire • On peut changer la direction du mouvement du muscle en stimulant les différentes fibres. • Possèdent moins de force que les muscles parallèles de même taille. Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 6 Muscles pennés • 1+ tendons s’étendent sur toute la longueur des muscles et les faisceaux forment un angle obliquent par rapport au tendon. • Comportent davantage de fibres musculaires qu’un muscle parallèle de même taille génèrent une tension ______. » » » Unipenné Bipennée Multipenné Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 7 Actions principales • Agoniste (intervient activement dans le mouvement) » • Synergiste » • La contraction est responsable du mouvement. Vient en aide à l’agoniste Antagoniste » » Action opposée à l’agoniste Tension ajustée pour contrôler la vitesse de l’agoniste Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 9 Évaluation de la force musculaire Concepts clés : 4.16 Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 10 Définitions • Force musculaire : force ou couple maximal enregistré au cours d'une contraction volontaire maximale (CVM) • Puissance musculaire : vitesse à laquelle le travail mécanique est réalisé » La force maximale que l’on peut exercer dans un minimum de temps (force/temps). • Endurance musculaire : capacité d’exercer une force sous-maximale à répétition ou de maintenir une contraction statique sans se fatiguer Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 11 Génération de la force musculaire • La capacité d’un muscle ou d’un groupe de muscles à générer de la force repose sur les facteurs suivants : » » » » la taille du muscle; le type de contraction; le nombre de fibres musculaires activées; la capacité du système nerveux à activer les fibres musculaires; » la MOTIVATION du client! • Le potentiel de force est limité par la génétique. » Nombre de fibres à contraction rapide Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 12 Pourquoi évaluer la force et la puissance? • Pour élaborer le profil du client • Pour surveiller la progression de l’entraînement • Pour surveiller la réadaptation après une blessure • Pour évaluer l’état de santé • ???? Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 13 Sexe et âge • Normalement, les hommes ont une masse musculaire et une superficie des coupes transversales plus importantes que les femmes. • Le rythme et les schèmes de développement de la force physique de même que la diminution avec l’âge sont semblables chez les hommes et les femmes. • Force physique maximale : à la fin de l’adolescence chez les femmes et dans la vingtaine chez les hommes. Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 14 Sexe et âge : force physique • La diminution de la force physique commence vers l’âge de 45 à 50 ans et se poursuit à un rythme de 12 à 15 % par décennie. • Dans la 6e ou 7e décennie, on aura perdu 25 à 40 % de sa force musculaire. • Une large part de la diminution de la force physique en vieillissant est attribuable à l’atrophie musculaire. • Le pourcentage de perte de force physique tend à être plus élevé chez les femmes que les hommes. Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 15 Sexe et âge : force physique • Force de préhension : un bon indicateur de la force musculaire globale » Dépistage précoce des membres de la population qui sont le plus à risque d’incapacité physique associée à une faible force musculaire » Note de passage de 21,0 kg – niveau minimum de force de préhension chez les personnes âgées » Les personnes dont la note est près de cette valeur courent 8X plus de risque de souffrir d’incapacité liée à la force musculaire » Bon indicateur d’un état de santé de niveau faible ou élevé - Warburton et al. Revue canadienne de physiologie appliquée 26(2): 217-237, 2001. - Warburton et al. Revue canadienne de physiologie appliquée 26(2): 161-216, 2001. Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 16 Condition musculosquelettique Relation théorique entre la condition musculosquelettique et l’autonomie pendant la durée de vie Vie autonome Seuil de dépendance Incapacité 0 10 20 30 40 50 60 70 80 Âge (année) Warburton et al. Journal de l'Association médicale canadienne 2006 Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 17 Sexe et âge : endurance musculaire • La perte d’endurance en vieillissant est également importante. • Pointages maximaux pour les redressements partiels : 13 à 15 ans • Pointages maximaux pour les extensions lombaires : 20 à 29 ans • Le rendement moyen pour les épreuves d’endurance (extensions des bras, redressements partiels et extensions lombaires) diminue énormément entre 60 et 69 ans. Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 18 Sexe et âge : endurance musculaire • • • Les extensions des bras et les redressements partiels sont des indicateurs prévisionnels moins importants de la santé musculosquelettique globale que la force de préhension, et ce, chez les deux sexes. Hommes : Les extensions des bras et la force de préhension sont les plus importants facteurs de discrimination en matière de santé musculosquelettique. Femmes : La force de préhension et la flexion du tronc vers l’avant en position assise sont les plus importants facteurs de discrimination en matière de santé musculosquelettique. » Payne et al. Revue canadienne de physiologie appliquée 25(2): 114-126, 2000. Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 19 Sexe et âge : puissance • Plus grande perte de puissance en vieillissant par rapport à la force et à l’endurance musculaires. • Pourrait être attribuable à la perte de fibres à contraction rapide. • Les femmes ont moins de puissance d’extension des jambes que les hommes. • Les différences entre les sexes se manifestent dès l’adolescence et sont présentes pendant toute la vie. Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 20 Condition musculosquelettique • de la condition musculosquelettique avec l’âge n’est pas seulement attribuable au vieillissement, mais aussi à l’inactivité physique et à la maladie chronique. • L’entraînement en force musculaire peut retarder la perte de force et de masse musculaire associée au vieillissement. • Augmente la capacité d’effectuer les activités de la vie quotidienne, améliore la santé des os et diminue les risques de chute. Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 21 Tests de puissance • Au moment de sélectionner un test de puissance, il faut tenir compte des éléments suivants : » » » » les objectifs du client; la spécificité; les appareils; la mesure de la force du haut et du bas du corps et l’endurance abdominale. • Veillez toujours à ce que la personne débute par un réchauffement et qu’elle connaisse bien tous les appareils. • Assurez-vous de maintenir la motivation!!!! Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 22 Force absolue ou relative? • Force absolue = CVM (en Newtons ou kg) – CVM = contraction volontaire maximale • Force relative = CVM/masse corporelle Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 23 Contractions isotoniques • Contraction concentrique » Le muscle raccourcit sous l’effet de la tension. » Soulèvement d’un poids • Contraction excentrique » » » » Le muscle s’allonge sous l’effet de la tension. Abaissement d’un poids Capable de générer des forces supérieures Risque accru de blessure • Quel est le poids maximal qu’on peut soulever au cours d’une contraction concentrique? Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 24 1-RM • Maximum qui peut être soulevé en une seule répétition à l’aide de la technique appropriée. • Peut être utilisé pour évaluer l’état de santé, établir les charges de travail de la prescription d’exercice ou surveiller un programme d’entraînement contre résistance. • Restrictions du test 1-RM » Blessure » Technique » Économie du test • Hors du champ d’exercice d’un EPC-SCPE! Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 25 Prédiction du 1-RM • L’endurance musculaire est directement liée à la force musculaire. • PAR CONSÉQUENT, on peut prédire le 1-RM sans procéder à une levée maximale. • Normalement, le test consiste en une série de 6 à 10 répétitions. Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 26 1-RM sous-maximal prévu Série simple • Réchauffement jusqu’à 40 à 60 % du 1-RM estimatif pendant 5 à 10 répétitions • Étirement pendant une période de repos de 1 minute • 1 série de 10 répétitions de 60 à 80 % du 1-RM estimatif » > exécution de 10 répétitions, puis le client prend une pause de 3 à 5 minutes • Augmentation du poids le client tente jusqu’à 10 répétitions Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 27 1-RM prévu (Baechle & Earle) • • établir le % 1-RM à partir du nombre de répétitions effectuées diviser le poids soulevé par le % 1-RM EXEMPLE : le client a effectué 8 répétitions de 100 lb 8 répétitions = 80 % 1-RM 1-RM = 100 lb soulevées/0,80 1-RM = 125 lb Version 2.0, 2006 Répét. effectuées % 1-RM 1 100 2 95 3 93 4 90 5 87 6 85 7 83 8 80 9 77 10 75 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 28 EXERCICE! • Groupes de 3 ou 4 personnes • 1 personne joue le rôle de client; 1 évaluateur; 1 observateur • Calculez les résultats pour les différents groupes de muscles. Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 29 Équilibre musculaire • • • Un déséquilibre sur le plan de la force entre des groupes de muscles opposés peut nuire à la stabilité des articulations et augmenter le risque de blessure. Les rapports d’équilibre musculaire diffèrent selon les groupes de muscles. On peut obtenir un indice brut en comparant les 1-RM. Version 2.0, 2006 Groupes de muscles Rapport Extenseurs/flexeurs de hanche la hanche 1:1 Extenseurs/flexeurs du coude 1:1 Extenseurs/flexeurs du tronc 1:1 Inverseurs/éverseurs de la cheville 1:1 Extenseurs/flexeurs de l’épaule 2:3 Extenseurs/flexeurs du genou 3:2 Rotateurs internes/externes de l’épaule 3:2 Flexion plantaire/flexion dorsale du pied 3:1 Comparaison de la force Côté droit et côté gauche 10-15 % Haut et bas du corps 40-60 % EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 30 Sources d’erreurs • Client • Matériel • Compétence du technicien • Environnement Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 31 Prescription d’exercice pour améliorer la force et l’endurance musculaires Concepts clés : 4.17 à 4.18 Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 32 Principes clés d’entraînement • Principe de la spécificité » L’amélioration de la force musculaire est spécifique au groupe de muscles visé. • Principe de la surcharge progressive » On y parvient en modifiant L’INTENSITÉ, la durée, la fréquence et la récupération. Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 33 Souplesse Concepts clés : 4.19 Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 34 Souplesse • La capacité d’une articulation (ou d’une série d’articulations) à faire des mouvements de pleine amplitude. » Spécifique à l’articulation. » Tributaire de facteurs morphologiques. » Les articulations sphéroïdes (hanche, épaule) ont plus de souplesse que les articulations à charnière (coude, genou). » Les facteurs muscle-tendon peuvent avoir une incidence sur la souplesse. » L’âge et le type d’activité ont également un rôle à jouer. Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 35 Évaluation • Méthodes directes » Goniomètre, flexomètre de Leighton • Méthodes indirectes » Mesures linéaires, p. ex. flexion du tronc vers l’avant en position assise • Les « pour » et les « contre » de chacun? • La compétence de l’évaluateur de la condition physique a une incidence sur toutes les mesures de la souplesse! Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 36 Avantage d’une souplesse adéquate • Améliore le rendement (?) • Favorise une bonne posture • Diminue les raideurs et les douleurs associées à une activité que l’on n’a pas l’habitude de pratiquer • Réduit au minimum le risque de blessure au dos Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 37 Types d’étirements • Balistiques – mouvements à ressorts ou saccadés à la limite de l’amplitude ou jusqu’au point d’inconfort » à proscrire » souvenez-vous du fuseau musculaire! • Positions statiques – position maintenue pendant une certaine période à la limite de l’amplitude • À l’aide d’un partenaire (facilitation neuromusculaire proprioceptive (FNP)) – procure une détente musculaire au moyen des mécanismes de réflexes spinaux. » Souvenez-vous de l’OTG et de l’inhibition réciproque! Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 38 FNP • Méthode de contraction-relâchement fondée sur l’inhibition réciproque » Contraction isométrique de l’antagoniste - Entraîne une facilitation des réflexes et la contraction de l’agoniste réduit l’activité contractile de l’antagoniste durant la phase d’étirement statique - Stimule également les organes tendineux de Golgi détente réflexe du même groupe de muscles Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 39 Recours à un partenaire • Contraction-relâchement Étirement du muscle Contraction isométrique du groupe musculaire visé par l’étirement (5 à 6 secondes) Lent étirement statique (10 à 30 secondes) Version 2.0, 2006 EPC – SCPE Théorie musculosquelettique 40 ECPHV Conseils pour la séance d’étirement • Étirez-vous lentement et en douceur. • Évitez les mouvements à ressorts ou saccadés. • Faites des mouvements doux et continus ou utilisez des techniques de maintien de l’étirement. • Respirez naturellement. • Étirements statiques – débutez par plusieurs répétitions de 10 à 30 secondes d’étirements maintenus, puis passez à un moins grand nombre de répétitions de plus longue durée. • Évitez les exercices qui entraînent de la douleur ou de l’inconfort. 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