Biolatin…

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Biolatin
Par : Rodrigue Peyroche
La classification binomiale :
Depuis 1758, les animaux et les végétaux
sont désignés par des noms latins ou des
noms grecs latinisés suivis d'un ou plusieurs
noms d'auteur pour conférer un caractère
universel à la nomenclature des espèces.
Actuellement, cette nomenclature est utilisée
pour l’ensemble des êtres vivants.
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La classification binomiale :
On appelle cette nomenclature, la nomenclature binomiale,
comportant 2 noms :
 Le premier est le nom générique = le genre, la première lettre
est une lettre majuscule.
Exemple : Homo
 Le second est le nom spécifique = l'espèce, dont la première
lettre est obligatoirement une minuscule.
Exemple : sapiens
Remarque : quelque fois un troisième nom apparaît, indiquant
la sous-espèce ou la variété.
Exemple : Homo sapiens sapiens
La classification binomiale :
Ces noms composés sont imprimés en italique
pour indiquer qu'il s'agit de mots latins. Le nom du
premier auteur ayant décrit le taxon est mentionné
généralement par une lettre.
Exemple : "Emarginula costata Lamarck, 1802", on
sait que l'espèce Emarginula costata a été décrite
pour la première fois par Lamarck dans une
publication scientifique datée de 1802.
Intérêts de cette
nomenclature :
Ce système binomial linnéen (du nom du naturaliste suédois Carl
Linné), offre 3 avantages importants:
il indique un nom universel pour un organisme qui sera utilisé
par l’ensemble de la communauté scientifique.
il indique les liens de parenté de l'organisme en citant le genre
auquel il appartient. En lisant les noms de Architectonica
plicata et de Architectonica marginata, on sait que ces deux
mollusques sont étroitement apparentés.
il permet de combiner les mêmes noms spécifiques avec des
noms génériques.
Comment donne-t-on le nom
à un être vivant ?
Beaucoup d'entre eux proviennent des racines latines ou
grecques. Par contre, les noms sont quelquefois
représentatifs du nom du découvreur de la plante, de
l'endroit où la plante a été découverte, de quelques
héros des mythologies ou d'anciennes légendes.
Normalement, le nom donné à l'espèce devrait être
descriptif de l’organisme : l'origine géographique
(Ursus maritimus pour l’ours polaire), la forme
(Drosera filiformis pour la drosera filiforme), la
couleur (Delphinapterus leucas pour le béluga), la
dimension (Magnolia grandiflora pour le magnolia à
grandes fleurs), etc.
Comment donne-t-on le nom
à un être vivant ?
Les noms latins attribués sont généralement assez
simples à déchiffrer. Ainsi les noms se
terminant par folia ont rapport avec la
description des feuilles comme alternifolia qui
veut dire à feuilles alternes ou grandifolia à
grandes feuilles.
Systématique :
Plus généralement, les êtres vivants sont classés en groupes (ou
taxons).
La systématique est la branche de la biologie qui traite de la
classification et du nom scientifique des organismes. Elle
recherche les critères de relation entre les organismes afin d'établir
un ordre dans leur diversité.
Ici aussi, le ‘vocable latin’ est utilisé. Par exemple, dans la
systématique zoologique chaque niveau au-dessus du genre et en
dessous de l'ordre est désigné, le plus souvent, par un mot dont la
terminaison latine permet de reconnaître le rang :
- ida :ordre (le suffixe -ptera désigne généralement les
ordres chez les insectes).
- ina : sous-ordre.
- oidea : super-famille. Ex : Hominoidae
- idae : famille.
Ex : Hominidae
- inae : sous-famille.
Ex : Homininae
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