. LA PRESSE AFFAIRES 4 LA PRESSE MONTRÉAL MERCREDI 19 NOVEMBRE 2003 llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll STRATÉGIE MARKETING LA PRESSE AFFAIRES Oui, la pub fait encore vendre Stratégie et créativité à l’aide de Familiprix, de l’UdeM et de Crown Diamond FRANÇOIS PERREAULT COLLABORATION SPÉCIALE A lors que certains remettent en question l’impact de la pub sur les ventes et qu’ils déplacent une partie des budgets vers les promotions et le marketing direct, la publicité montre qu’elle peut encore faire sonner la caisse. Ainsi, quelques opérations récentes ont suscité un impact non seulement sur la notoriété de marques, mais surtout sur leur consommation. C’est le cas de la campagne « Ah ! Ha ! » de l’agence Bos pour Familiprix, qui a remporté la semaine dernière le Grand Prix des 7es Cassies (Canadian Advertising Success Stories). Ce concours national, organisé par l’Association des agences de publicité du Québec, le Publicité Club de Montréal et l’Institut des communications et de la publicité, honore les campagnes qui génèrent des résultats mesurables. On accorde d’ailleurs 70 % de la note à ces résultats, le reste étant attribué à l’aspect créatif. Au moment de lancer sa campagne, en octobre 2002, Familiprix faisait face à des enjeux majeurs. Par exemple, son identité était confondue avec celle de concurrents aux noms phonétiquement proches, Pharmaprix et Uniprix. De même, la chaîne était surtout connue en région. Elle devait donc augmenter sa présence à Montréal en recrutant des pharmaciens. L’agence a élaboré une stratégie visant à positionner l’annonceur, auprès des jeunes familles, comme spécialisé dans les produits de santé (par rapport à Pharmaprix, qui se concentre sur la beauté, et à Jean Coutu, pour qui les articles généraux représentent 70 % des ventes). Afin de se démarquer des autres pubs pharmaceutiques, on a employé l’humour. Résultat : trois semaines après la mise en ondes des messages, la no- Trois semaines après son lancement, la campagne « Ah ! Ha ! » a fait doubler la notoriété de Familiprix. En six mois, cette notoriété a finalement grimpé de 19 % à 52 %. Les ventes de produits de santé, elles, ont crû de 22 %. Les vignettes sont tirées de deux messages télé. toriété de la marque avait doublé, pour atteindre 37 %. En six mois, elle a finalement grimpé de 19 % à 52 %, alors qu’on espérait l’augmenter de 10 points. Les ventes de produits de santé, elles, ont crû de 22 %, tandis qu’on prévoyait un bond de 15 %. Et il n’a fallu que neuf mois pour recruter les membres qu’on souhaitait attirer en un an. Aujourd’hui, Familiprix a consolidé son positionnement, car les produits de santé y génèrent 26,4 % des ventes, comparativement à 15,5 % pour l’ensemble de l’industrie. Étudiants recherchés Pour sa part, comme elle n’a rien à vendre, mais des salles de cours à remplir, l’Université de Montréal a déployé, en 2000, une campagne publicitaire afin de stopper une constante chute des inscriptions amorcée quatre ans auparavant. L’institution était perçue comme austère et inaccessible. Et son ima- ge était pratiquement à bâtir de toutes pièces, puisque ses diverses facultés avaient toujours mené des opérations de communication individuelles. L’agence Cossette Communication-Marketing a privilégié de l’affichage dans le métro, moyen de transport principal de ceux qui composaient le groupe cible (dans une phase suivante, on a ajouté de l’affichage sur des abribus à proximité de collèges et cégeps). Ne bénéficiant ni du prestige historique de McGill ni de l’attrait de l’UQAM, l’UdeM s’est positionnée comme un lieu de transmission de connaissances. On a misé sur des emplacements qui, en plus de se démarquer, soutenaient les signatures employées : « Accédez à un niveau supérieur » (au pied d’escaliers mécaniques), « Les portes ne s’ouvrent pas toutes seules » (au-dessus des portes de wagons), etc. L’opération a permis de rehausser le nombre de candidatures étudiantes chaque année, passant de 53 614 (en 1999, avant le début de la campagne) à 60 882 l’an dernier. Les inscriptions, elles, sont passées de 23 359 à 27 257. De plus, l’UdeM occupe maintenant le premier rang en notoriété spontanée parmi les universités québécoises, ayant doublé son score de 1998 (23 %) pour atteindre 50 %. Ressusciter une marque La pub peut aussi relancer des marques, comme pour la peinture Crown Diamond. Celle-ci était en perte de vitesse, notamment depuis l’arrivée des grandes surfaces — qui privilégient leurs marques maison ou des gros noms comme Sico —, mais aussi à cause d’une concurrence accrue d’acteurs comme Para, Benjamin Moore et Bétonel. L’agence Saint-Jacques Vallée Young & Rubicam a donc élaboré une campagne visant à rendre la marque plus désirable, principalement auprès de la clientèle des petites quincailleries. La recherche avait démontré qu’en matière de peinture, les décisions d’achat sont prises par les femmes, mais l’exécution des travaux est assumée par les hommes, souvent contre leur volonté. On a donc tablé sur un « insight consommateur » à travers des messages où peindre était présenté comme une corvée moins pénible grâce à Crown Diamond. La campagne portait la signature « Crown Diamond soulage tous les maux de la peinture ». Elle a permis à la marque de stopper un déclin entamé il y a huit ans. Ainsi, elle profite d’un accroissement des ventes par marchand depuis 2000. Et l’an dernier, elle a atteint ses objectifs de vente, en dollars et en litres, pour la première fois en huit ans. La campagne a aussi fait quadrupler la notoriété de Crown Diamond, qui est passée de 4 % en 2000 à 16 % en 2003. llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll Couche-Tard profite des États-Unis REUTERS S40 2004 398 $* S60 2004 458 $* Le bénéfice d’Alimentation Couche-Tard a grimpé au deuxième trimestre grâce à son expansion dans le secteur des dépanneurs aux États-Unis, a indiqué hier le détaillant. Pour le trimestre clos le 12 octobre, Couche-Tard a fait état d’un bénéfice de 26 millions de dollars, ou 30 cents par action, comparativement à 21 millions, ou 24 cents par action, au même trimestre l’an dernier. Les analystes tablaient sur un bénéfice moyen de 27 cents par action. Le chiffre d’affaires a progressé de 18 %, à 806,5 millions, a dit le groupe. La hausse des profits et des ventes est largement le fruit des acquisitions de plusieurs centaines de magasins dans les 12 derniers mois, en particulier les chaînes américaines Clark et Dairy Mart. Les ventes de marchandises par magasin ont augmenté de 2 % au Canada et de 2,5 % aux États-Unis, tandis que le volume d’essence vendu par site a progressé de 7 % au Canada et de 5,8 % aux États-Unis. L’acquisition des 1600 magasins Circle K de ConocoPhilipp aux États-Unis annoncé le mois dernier n’a pas eu d’effet sur le deuxième trimestre pour Couche-Tard car la transaction devrait être conclue seulement le mois prochain. BIEN ÉQUIPÉE À PARTIR DE /MOIS. 39 MOIS. BIEN ÉQUIPÉE À PARTIR DE Nouvelle succursale à Laval /MOIS. 39 MOIS. Vestons sport Prix ord.: 500 $ à 895 $ ...250$ à 400$ VOLVO S40 ET S60 2004 ELLES VONT CADRER EN TOUTE SÉCURITÉ DANS VOTRE BUDGET. 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Exemple de crédit-bail pour une S40/S60 2004, frais de transport et de livraison de 1 275 $ inclus : 397,87 $/457,98 $ par mois, terme de 39 mois, acompte de 1 810 $/ 2 250 $. Le coût total de location est de 15 516,93 $/17 861,22 $. Prix d’achat à l’échéance du bail 16 832,40 $/20 179,80 $. Le prix peut varier en fonction de l'équipement ajouté. Le premier paiement mensuel est dû au début à la livraison. Kilométrage limité à 20 000 km par an (frais de 0,08 $/0,08 $ par kilomètre excédentaire). Taxes, immatriculation, assurance, inscription au RDPRM et frais d’administration en sus. Le concessionnaire peut vendre/louer à prix moindre. L'offre se termine 31 décembre 2003. Certaines conditions s'appliquent. Tous les détails chez votre concessionnaire Volvo. ©2003 Automobiles Volvo du Canada Ltée. «Volvo pour la vie» est une marque de commerce de Automobiles Volvo du Canada Ltée. Bouclez toujours votre ceinture de sécurité. 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