534 Anatomie. — Morphologie etc. dernier cas simples, ramifiés ou

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Anatomie. — Morphologie etc.
dernier cas simples, ramifiés ou massifs; dans certaines espèces on
observe des poils cystolithiques.
2. Poils s é c r é t e u r s : ce sont des poils capités, de forme variable, même pour une espèce donnée; certains genres présentent de
véritables plages sécrétrices.
3. Poils m i x t e s : quelques espèces de Physopsis, Lachnocephalus,
Premna, Symphorema possèdent des poils tecteurs rameux dont
certaines ramifications se terminent par une tête sécrétrice.
La forme des poils n'offre aucune concordance avec la division
en tribus généralement admise, les divers types se rencontrant
souvent plus ou moins dans toute la famille; cependant quelques
sortes de poils semblent propres à certaines espèces.
H. Chermezon.
A r m a n d , L . F é c o n d a t i o n et d é v e l o p p e m e n t de l ' e m b r y o n
c h e z l e s L o b é l i a c é e s . (C. R. Ac. Paris. CLV. p. 1534. 1912.)
Les recherches ont porté sur Lobelia Erinus, L. urens et L.
Dortmanna. Le noyau de la cellule-mère du pollen, comme celui de
la cellule mère du sac embryonnaire présente 8 chromosomes. La
fécondation se fait suivant le processus ordinaire.
L'oeuf fécondé se divise en deux cellules, dont la supérieure se
cloisonne à nouveau pour donner une file de 4, 6 et même 8 cellules qui forment le suspenseur. L'inférieure grossit et produit,
après plusieurs divisions, un petit embryon composé d'un massif
ovoïde de cellules indifférenciées.
Chez le L. Dortmanna, les premières divisons du noyau de
l'oeuf ne sont pas immédiatement suivies de cloisonnement; les
membranes apparaissent un peu plus tard.
Les fleurs de L. Dortmanna s'épanouissent ordinairement hors
de l'eau comme celles de presque toutes les plantes aquatiques.
Mais lorsque le niveau liquide vient à monter et à les submerger,
un grand nombre restent fermées, tout en produisant des embryons
et des graines normales. Il y a cléistogamie. Les pièces de la corolle,
étroitement ajustées, forment une cloche pleine d'air, à l'intérieur de
laquelle s'accomplissent les phénomènes de la fécondation de la
même manière que dans l'air extérieur.
P. Guérin.
f
C o l a n i , M. Mlle, S u r l e s p r e m i e r s s t a d e s du d é v e l o p p e m e n t
du Terminalia Catappa (Rev. gén. de Bot., p. 267—270. XXIV. 1912.)
Dans l'embryon d'une semence mûre, le système vasculaire,
peu développé à l'extrémité de la radicule, forme un ensemble
compliqué dans les cotylédons. Dans ces graines sans albumen, à
ce stade, l'embryon et surtout les cotylédons contiennent d'abondantes réserves. La germination, qui est epigèe, dure au moins
22 jours.
En grandissant, la tigelle soulève les cotylédons qui se déroulent.
A ce moment, la radicule et la tigelle ont la disposition suivante:
radicule verticale, puis horizontale pendant quelques millimètres,
tigelle verticale. Leurs axes ne sont donc pas dans le prolongement
l'un de l'autre. Au-dessus du collet pend un éperon parenchymateux.
De cette courbure de la jeune plante, résulte un coude que l'auteur
a remarqué à la base de tous les jeunes Terminalia Catappa L. Il
ne disparaît que la seconde année, alors que les formations secondaires ont pris un très grand développement.
P. Guérin.
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