Hachim Yacoub Abdelkerim

publicité
REPUBLIQUE DU TCHAD
MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’IRRIGATION
L’IRRIGATION
Etablissement Public à Caractère Scientifique
(Créé par loi N° 001/PR -27Janvier 1998)
Titre du Programme : Economie et Sociologie Rurale
Titre du Sous-programme : Connaissance du milieu Rural et périurbain.
Thématique : Analyse des relations villes campagnes et conséquences sur
les productions agricoles et l’organisation des filières.
Titre du projet : Etude de la filière tomate en vue d’amélioration
Des conditions de productions et mise en marché en zone
Sahélienne : cas de la région du Chari Baguirmi
Promoteur du thème : Hachim Yacoub Abdelkerim
1
Contexte et justification de l’étude
I.
En dépit, d’une importance dynamique existante dans région du Chari
Baguirmi, pour certaines
productions agricoles dont la culture maraichère (tomate). Il existe peu de données fiables sur leur
commercialisation et sur les perspectives de nouveaux débouchés. Commercialisation des produits maraichers
dont la tomate et recherche de nouveaux débouchés. Cette étude vise principalement à
promouvoir le
développement des productions agricoles locales et favoriser l’émergence de nouveau marchés et circuit de
distribution des produits capables de générer de meilleurs revenus aux producteurs dans le pays et plus
particulièrement dans la région du Chari Baguirmi. La filière tomate diligent-elle la présente étude pour fournir
de produits agricoles porteurs au niveau de produits maraichères de la région ?
OBJECTIFS DE L’ETUDE
II -
Fournir une base de données pour analyse sur les principales spéculations au niveau de la région du Chari
Baguirmi, notamment en ce qui concerne la filière tomate potentiellement porteuse au niveau des filières
maraichères.
De façon spécifique, l’analyse des circuits de commercialisation et développement des filières existantes.
-
Les conditions de faisabilité technique de la culture de tomate
-
Le cout de production et la rentabilité de la culture de tomate
-
L’organisation institutionnelle et économique de la filière
-
Analyser les données sur quantités produites et mises sur les marchés, y compris lorsque les données sont
disponibles, les pertes après récolte, pour les principales productions agricoles de la région du Chari
Baguirmi, en particulier la production maraichère tomate
-
Identifier les goulots d’étranglement et les contraintes liés à chaque circuit de commercialisation et par type
d’acteurs.
III-
Approche Méthodologique
Le travail de l’enquête exige une méthodologie appropriée et harmonieuse. Pour ce faire, trois phases
seront adoptées :
° Phase exploratoire
° Phase opérationnelle
° Phase traitement et analyse de donnés
1-
Phase exploratoire
1.1 Etude bibliographique et recherche sur le Web
L’étude bibliographique consiste à collecter toutes les documentations traitant la filière tomate, ainsi que toutes les
informations existantes susceptibles d’être en rapport avec l’étude et à l’outil d’analyse utilisé.
1.2
Entretien auprès des personnes ressources
Les entretiens auprè des personnes ressources auront pour objet de connaitre :
-
La zone de production de tomate
-
Leurs points de vue sur l’état de la filière tomate ainsi que les perspectives de développement rural
-
Les interventions, les appuis, les recherches déjà effectuées
-
Les personnes ressources interviewés seront les personnes qui connaissent l’environnement social,
économique et politique de la zone d’étude.
1.3
2
Choix de la zone d’étude
L’étude sera déroulée dans la région du Chari Baguirmi, et dans certaines zones productrices de tomate
au TCHAD. Ce choix se justifie aussi par la considération des zones les plus représentatives en termes de
production et de commercialisation de tomate.
2-
Phase opérationnelle
Des travaux sur terrain seront organisés afin de collecter les informations se rapportant au thème étudié.
3-
Traitement et analyse de donnés
Le traitement et analyse de donnés consistent à vérifier les hypothèses de travail pré-établies. Ils seront
effectués suivant une approche filière. En effet, ce choix propose un cadre d’analyse systémique et
interdisciplinaire parfaitement adapté au diagnostic et à la résolution des problèmes, dans des situations
réelles, au sein d’une chaine d’activités économique
INTRODUCTION
La culture de la tomate est très ancienne au Tchad. Elle est pratiquée dans les différentes régions du Pays. Le
Tchad dispose d’un potentiel agro-écologique important favorable au développement de différents types de
tomate ; dont la tomate cerise qui est à l’état sauvage dans plusieurs localités du Pays. Les principales zones
de production à fort potentiel de marché sont situées dans différentes localités de la région du Chari
Baguirmi, Guelendeng, et Marra.
Dans ces zones la production de tomate constitue la culture motrice et de rente pour les petits producteurs
Tchadiens. Faute de statistiques, les volumes ne sont pas connus. En matière de tomate cerise la seule
expérience en matière de production pure. Dans la culture de tomate cerise, le principal avantage du Tchad
par rapport aux autres pays concurrents est l’absence de pluie en Décembre. Les rendements étaient de
l’ordre de 2O tonnes à l’hectare.
Cette étude s’inscrit dans le cadre de l’activité de renforcement de la commercialisation des produits
agricoles au Tchad, dont l’objectif principal est d’augmenter la production des produits promoteurs
agricoles qui répondent aux rigueurs du marché.
La tomate est une plante annuelle de la famille des Solanacées, originaires d’Amérique du Sud. Le terme
désigne aussi ce fruit charnu, qui est l’un des légumes les plus importants dans l’alimentation humaine et
qui se consomme frais ou transformé.
La tomate est un légume-fruit, et c’est l’ingrédient de cuisine le plus consommé dans le monde après la
pomme de terre.
Elle est cultivée sous presque toutes les latitudes du tiers des surfaces mondiales consacrées aux légumes.
Le nom de « tomate » a été emprunté au nahuat ou tomât. Le nom lycopersicum signifie littéralement
« pèche de loup » et fait référence au caractère toxique attribue initialement à ce fruit.
La tomate est une plante herbacée annuelle à port rampant, aux tiges ramifiées. Il existe trois ports :
retombant, semi retombant et horizontal.
De nos jours, il est difficile de déterminer la taille de la tomate puisqu’on utilise exclusivement des hybrides
à croissance indéterminée. Il est nécessaire de les palisser car la tige est très peu ligneuse et a une section
creuse. Pour palisser on entoure un lien autour de la tige lien que l’on accroche à un support ou à une
bobine reliée à la charpente de la serre.
Cultivée dans nombreux pays du monde pour son fruit juteux, à nombreux carpelles, ce fruit contenant 90 %
d’eau, est de très faible valeur nutritive, mais sa culture a pris une grande importance économique.
Grace à ses potentialités agro climatiques, TCHAD cultive la plupart des espèces fruitières et légumières tant
tropicales que tempérées, même si la plupart d’entre elles ont été des espèces introduites. La tomate
Lycopercicum esculetum en fait partie et se trouve dans les classes des légumes fruits selon le type
3
d’organes consommé comme aubergines, les poivrons et les concombres. Elle joue un rôle important dans
l’alimentation : d’une part, elle entre dans l’habitude de consommation dans grand nombre de préparations
culinaires et d’autre part, ses propriétés médicinales et curatives lui donnent une valeur nutritive
appréciable qui peut améliorer sensiblement le régime alimentaire, voire la sécurité alimentaire des masses
populaires urbaines et rurales. Elle constitue également une part importante des produits maraichers
présentant des perspectives de diversification intéressantes pour l’économie agricole tchadienne fortement
axée sur le mil, et le riz ; le chiffre d’affaires des filières maraichères approvisionnant l’économie estimé à
partir de la dépense des ménages s’élève à 25 milliards franc, ce chiffre est non négligeable comparé au
chiffre d’affaires des autres filières sur ce même marché évalué à 45 milliards franc. En outre, la croissance
démographique constitue un contexte favorable à
l’augmentation de la production de tomate qui
représente de nos jours un des légumes fruits parmi les plus populaires et les plus recherchées.
La culture de tomate connait aussi un grand essor depuis 1960, notamment dans la région du Chari
Baguirmi, de localité de Mara qui constitue la principale zone d’étude. Pour les paysans de cette localité, la
vente de tomate présente une source de revenus complémentaires non négligeable ayant pour objectif la
diversification des revenus.
C’est un produit à forte potentialité de croissance rapide, car elle est issue
d’une culture à cycle court de trois à quatre mois par an, grâce à des potentialités agro climatiques.
Cependant, les producteurs de tomate font face à un problème économique qui est la non maitrise de
marché. Aussi, la destination de la production est très limitée à la consommation locale à l’état frais ; ni
l’exportation, ni leur transformation ne sont développées à cause d’un conditionnement inadéquat et
inexistence d’une étude de marché fiable. De ce fait, les prix de tomate connaissent une fluctuation énorme
tout au long de l’année ; s’ils sont élevés en début d’année, ils baissent considérablement jusqu’à 5000
franc la caisse de 25 Kg lors de la période pointe au détriment de la production. Ainsi, les paysans ne
trouvent pas d’autres moyens pour écouler leurs productions en dehors de circuits couverts par les
collecteurs. Par conséquent, les paysans conscients se groupés au sein d’une coopérative ou d’association
dans le but de défendre leurs intérêts communs.
PROBLEBLEMATIQUE
La contribution de la filière maraichère (tomate), dans l’économie nationale ne fait aucun doute.
L’insuffisance de modernisation du système de production fait du maraichage une activité à haute intensité
de main d’œuvre et induit des impacts se traduisant par la création d’emplois et réduction du chômage. La
production maraichère offre à la majorité des exploitants, aux aides familiaux et aux ouvriers salaries
permanent, aux ouvriers temporaires et aux producteurs occasionnels, un emploi permanent ou
temporaire. D’autres impacts concernent les échanges intersectoriels et les relations d’interdépendance
avec les autres secteurs de l’économie nationale.
En effet, des interactions se développent en amont, au niveau et en aval de la production de légumes. Elles
se font d’une part à travers la production et la fourniture de matériels et d’intrants aux producteurs, et
d’autre part à travers la commercialisation des produits maraichers où les maillons de la chaine de
distribution entrent en interaction. Ainsi les secteurs artisanal, industriel, agricole, pastoral et commercial
participent au développement de ces interactions.
La distribution de la filière tomate au développement économique du pays et de la région du Chari Baguirmi
serait plus grande si elle était mieux organisée.
Nous avons que le système de production reste miné par un certain nombre de contraintes au premier chef
desquelles se trouve d’approvisionnement permanent en eau, l’accès aux facteurs de production et la
sécurité foncière. La qualité et la quantité de la production s’en trouvent aussi affectée.
4
Outre, ces contraintes, les producteurs ne sont pas outillés pour observer une corrélation entre la
production et le marché, faute de considérer l’activité maraichère comme une activité commerciale à part
entière. Aussi nonobstant l’appui que leur donnent les organisations d’encadrement, ils manquent de
stratégies commerciales restant ainsi très vulnérables devant les stratégies des intermédiaires, et des
commerçants ou commerçantes qui sont les seuls à décider des prix des produits de la filière tomate.
Les hypothèses émises : qui sont doivent être confirmées ou infirmées après avoir analysés ou interprétés
les résultats de la recherche empirique et théorique.
-
L’environnement technique est favorable à la culture de tomate tout au long de l’année ?
-
Le cout de production et la faisabilité de la culture de tomate varient suivant la saison de culture
-
Le système de commercialisation est désorganisé, entrainant des prix non motivants pour les producteurs
Résultats attendus
-
Connaitre les atouts et les contraintes de production de tomate ;
-
Déterminer les couts de production à chaque saison de culture ainsi que les conditions de la rentabilité,
-
Définir les obstacles à dépasser pour l’amélioration des conditions de commercialisation de la tomate dans
la zone du Chari Baguirmi,
-
L’amélioration du système de commercialisation quant à elle répond à des préoccupations appelant
essentiellement la mise en œuvre des actions :
Bibliographie
1-
ANDRIAMAROLAHY RANIVOARIVONI. L 1996 « Contribution à l’étude de l’importance de la culture de
tomate dans la région de Chari Baguirmi, par la dynamisation du système de production » Mémoire de
fin d’études.
2-
BLANCARD. D, 1987 « Maladies de la tomate, observer, indentifier, lutter » paris : INRA, 212 p.
3-
CALATRAVA. R, BABLO. L 2000 « la structure de commercialisation en amont des produits horticoles
d’Almeria » Centre d’Investigation en Formation Agricole 10 p.
4-
ZUANG. H 1982 « la fertilisation des cultures légumières »Paris : CTIFL, 393 p.
5- MINA. TV-PAGU/ DEVECO « étude d’opportunités de filières : la filière tomate la microrégion Chari
Baguirmi p 76-90
Enseignants encadreurs :
5
1-
Mme Isabelle Kock
2-
M .José ROSE
3-
Dr Djondang Koye au Tchad
Téléchargement