UE5C vendredi 26 février 2010 Les réactions en chimie organique Au cours d’une réaction il y a souvent rupture de liaisons et après d’autres liaisons se forment. Mais initialement on trouve souvent des ruptures de liaisons I – Rupture de liaison 2 catégories de ruptures 1 liaison σ avec 2 électrons, chaque partie de la molécule a apporté son électron, on a une rupture dite homolytique, c’est à dire que chaque entité récupère l’électron qu’elle a apporté pour formé la liaison, on a donc 2 entités porteuses chacune d’un électron célibataires, ces entités sont des radicaux et souvent appelé radicaux libres 1 rupture hétérolytique au cours de laquelle l’atome le plus électronégatif emporte avec lui les 2 électrons de la simple liaison, il se voit recevoir une charge négative, on observe alors une partie anionique et une partie cationique. Chimie organique = chimie du carbone, donc les radicaux son appelés radicaux carbonés, les entités positives sont les carbocations, les entités négatives sont les carbanions. II Intermédiaire réactionnels A - les radicaux Les radicaux sont des espèces électriquement neutres car ils n’ont pas acquis ni perdu d’autres électrons, ils ont simplement récupéré ce qui leur appartenait, ils sont donc neutre et ont un électron non apparié. Les réactions qui impliquent des radicaux sont en général initiées par d’autres radicaux provenant d’initiateurs. Ces initiateurs possèdent une liaison σ de faible énergie, en général entre 2 atomes identiques, et cette liaison peut être facilement rompue soit à l’aide de rayons lumineux (hν) ou à l’aide de l’énergie thermique (apport de température positive) On se servait comme initiateur des composés peroxydé (possédant 2 atomes d’oxygène lié par une liaison σ de faible énergie, on a des restes carbonés de chaque côté de la liaison O – O L’hydropéroxyde on a 1 reste peroxyde et un atome d’hydrogène de chaque côté de la liaison O – O 1/7 UE5C vendredi 26 février 2010 Ces peroxydes ont une structure pyramidale avec une orbitale très dégagée (celle qui possède l’électron célibataire), rendant l’atome très accessible à toutes sortes de réactifs d’où les radicaux sont des entités chimiques extrêmement réactives. (Plus réactifs que les carbocation et cabanions) En général les radicaux carbonés sont considérés comme déficitaires en électrons et les substituant qui tendent à renforcer structure électronique vers lui le stabilisent, donc la stabilité des radicaux croit avec le nombre de groupements +I portés par le radical. Inversement ils sont déstabilisé par des groupements a effet –I La stabilité est alors augmenté par délocalisation. B les carbocations Un carbocation est une entité qui porte une charge positive, il est hybridé sp2, donc un carbocation est plan, comme précédemment les carbocations sont des entités déficitaires en électrons donc ils sont stabilisés par des substituant +I et ce d’autant plus que le nombre de groupement +I augmente, 1 carbocation tertiaire sera plus stable qu’un II et qu’un I. Ils sont stabilisé par délocalisation électronique, si on prend un carbocation allylique, il existe 2 formes mésomères dans lesquels les charges positives sont portées par les carbocations terminaux, on peut dire que ce carbocation est plus stable que le carbocation éthyle ou même propylée de même nombre d’atomes de carbones, on a un système conjugué. Les hétéroatomes peuvent entrainé des délocalisations de la charge positive, en particulier l’oxygène car ils sont porteurs de doublets non liants qui vont être attirés par le déficit électronique du carbone voisin. On a donc les formules mésomères stabilisant le carbocation de départ. La délocalisation peut donc atteindre un hétéroatomes 2/7 UE5C vendredi 26 février 2010 ou un autre carbone. Les carbocations peuvent présenté des réactions de réarrangement qui consistent en la formation d’un carbocation plus stable et nécessite un déplacement d’atomes ou de groupement d’atomes Ex : 1 On a un carbocation 1 aire on obtient un carbocation plus stable par migration d’un atome d’hydrogène et formation d’un carbocation II aire, (isomérisation) On peut aussi avoir déplacement d’un groupement d’électrons Si ce carbocation primaire dérivé du diméthyle 2,2 propane, on obtient un carbocation plus stable par migration d’un groupement CH3 sur le carbocation qui était porteur de la charge positive, on obtient donc un carbocation tertiaire. La stabilité est beaucoup plus importante, cette réaction se fera donc spontanément Conséquence de la planéité d’un carbocation Ajouter HCL formation de carbocation 2air Addition de Cl-, mais le carbocation étant plan Cl- s’additionne d’un coté ou de l’autre de la molécule 1er cas : au dessus, on obtient une configuration stéréochimique avec un carbone asymétrique de configuration R 2e cas : au dessous, on obtient une configuration stéréochimique avec un carbone asymétrique de configuration S Le milieu réactionnel est il actif sur la lumière polarisé ? Non car c’est un mélange racémique et qu’on a autant de R que de S puisque le carbocation est plan. C les carbanions Les carbanions peuvent être obtenus par arrachement d’un hydrogène sous forme de protons à l’aide d’une base forte ces composés sont hybridé sp3, donc il va avoir une structure tétraédrique, ils sont déjà porteur d’une charge négative, donc les groupements +I vont déstabilisés en augmentant la charge porté par ce carbone. 3/7 UE5C vendredi 26 février 2010 On peut dire que la stabilité d’un carbanion est lié à l’hybridation du carbone portant la charge en effet un carbone hybridé sp est plus électronégatif qu’un carbone sp2 ou sp3, il s’accommode mieux de la présence d’un doublet qu’un carbone sp2 ou sp3 donc un carbanion sp est notamment plus stable qu’un carbanion sp2 analogue et sa formation est donc plus aisée que celle d’un carbanion sp2 d’où l’acidité des acétyléniques vraies III les réactifs A réactifs électrophiles Ils sont de 2 natures ce sont des espèces chargées positivement, le proton, le carbocation, l’ion nitrosomium Les espèces dont un atome porte une charge partielle positive et appartenant à une liaison polarisée, c’est le cas de toutes les liaisons entre le carbone et les éléments plus électronégatifs que le carbone On verra surtout des liaisons CO, CN et CH(halogène), ces réactifs électrophiles attaquent les sites riches au point de vue électronique B les réactifs nucléophiles Ils sont riches au point de vue électronique, on peut avoir des espèces chargées négativement (ion hydroxide, ion alcoxyde, les halogènes on peut avoir aussi l’hydrogène sous forme d’ion hydrure H-, on vient de parlé des acétyliures vraies qui dérivent des acétyléniques vraies par perte d’un proton, les nitriles (qui dérivent de l’acide cyanidrique par perte d’un proton), l’anion carboxylate, et tout ce qui est chargé négativement. 4/7 UE5C vendredi 26 février 2010 Par contre on a également des espèces neutres et ce sont des entités qui possèdent des doublets d’électrons non liants mais aussi des doublets d’électrons π, ce sont des composé possédant à l’intérieur de la molécule, un atome d’oxygène doublement lié, un atome de souffre doublement lié, les 2 sont porteurs de 2 doublets électroniques alors que les dérivés de l’azote et du phosphore ne possèdent qu’un doublet électronique. Il y des composés riches en électrons, ces structures tel que les éthyléniques et les acétyléniques L’acide de lewis est assimilable à une réactif électrophile puis qu’il possède une lacune électronique Et la base de lewis est assimilable à un réactif nucléophile IV les principaux types de réactions A réaction d’additions On la rencontre en Chimie organique dans le cas des liaisons multiples carbones carbones et avec 2 composé au départ on en obtient 1. Elles affectent la plupart du temps les liaisons multiples : ex hydrolyse de l’éthylène éthanol 1 liaison a été rompue (en générale une π) et il s’est formé 2 liaisons σ. B substitution Le réactif qui peut être un atome ou groupement va prend la place (substitué) un atome ou groupement d’atomes du substrat. Dérivé halogéné, substitution de l’halogène par OH- il s’agit d’une substitution nucléophile (2 types de SN) 5/7 UE5C vendredi 26 février 2010 C Elimination C’est l’inverse de la réaction d’addition, on part de liaisons σ et on va former une liaison π, dans toutes les réactions d’élimination, le produit d’arriver comportera une double liaison carbone carbone, il s’agit d’un éthylénique Le dérivé halogéné en milieu basique peut donné soit des substitutions soit des élimination. D réarrangement ou transposition Elles entrainent une modification dans l’enchainement des atomes, il peut s’agir soit d’un déplacement d’atomes, c’est le cas au niveau de l’exemple, on a un aldéhyde qui se transforme en énole, il y a déplacement d’un atome d’hydrogène et déplacement d’électrons π V Classification des principales réactions organiques Les réactions radicalaires : addition, substitution et réarrangement (transposition) Les réactions faisant intervenir des entités ioniques, on peut avoir addition, élimination qui conduisent généralement à des composé possédant des doubles liaisons (souvent éthyléniques) mais aussi des substitution et réarrangement. Si on fait intervenir la nature du réactif on aura des addition et substitutions nucléophiles et des additions et substitutions électrophiles. Il vient s’ajouté un ordre expérimental des réactions (SN1 – SN2 et E1 – E2) cette distinction indique l’ordre expérimental, on verra que cet ordre est déterminé par le nombre de composés intervenant dans l’étape lente qui impose sa cinétique. En général ces réactions ont 2 étapes et lorsqu’il y a 2 étapes, l’étape lente impose sa cinétique à la réaction totale 6/7 UE5C vendredi 26 février 2010 VI quelques exemples. Substitution nucléophile Le composé centrale est appelé substrat, l’autre entité est appelé réactif, le réactif est chargé négativement (OH-) et c’est lui qui va réalisé la substitution sur le substrat, on aura donc une substitution nucléophile, si le réactif est nucléophile, le substrat est électrophile 2e exemple : le substrat est donc le dérivé du propène (2 méthylpropène) le réactif est HBr, H+ s’additionne en premier pour formé un carbocation (addition électrophile) C’est la nature du réactif qui va déterminer la nature de la réaction. 3e exemple : addition nucléophile C delta + est pauvre en électron, il va attiré des entité chimique susceptible d’aporté des électrons tel que l’atome d’azote d’une amine et on a dans un premier temps un composé d’addition qui a à la fois une charge + et -, on observe un réarrangement avec formation d’une entité neutre qui va perdre une molécule d’eau pour donné une imine. 1er réaction : il s’agit d’une réaction d’addition d’un réactif nucléophile. 7/7