PAD004CM 1894-96 1915 1924 Classification contemporaine Historique des théories de Freud Névroses actuelles ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ Affections psychosomatiques 06/03/07 Psychonévroses de défense Psychonévroses de transfert Psychonévroses Narcissiques Névrose Psychonévroses Psychose Narcissiques Névrose Psychose maniacoParanoïa dépressive Schizophrénie AU cours de l’évolution des théories Freudiennes, il y a eu différentes théories sur l’étiologie des névroses : _ La théorie traumatique _ La théorie de la séduction Le complexe d’Œdipe est le complexe nucléaire de la névrose. Des théories post Freudiennes : M.Klein, Lebovicci : chez Freud ce complexe est tardif : question d’une relation triangulaire précoce. La phase préoedipienne purement duelle existe-t-elle dans la réalité de la clinique. Théorie de la fixation à différents stades du développement du moi de la libido (les 3 essais). L’enfant est d’emblée oral, génital, anal, a différentes zones érogènes d’investissement mais peut-être qu’à certaines époques de son développement certaines zones acquièrent une importance plus grande. Pour différentes raisons qui touchent à la nature des interactions précoces, la libido peut se fixer à un type de zone érogène ou de stade libidinal. La personne sera sous l’emprise d’un type particulier d’érotisme. L’avare : caractère érotique anal. Certains boulimiques sont plus du côté oral sous investi ou sur investi. Dans certaines structures pathologiques, une prépondérance plus ou moins envahissante d’un certain type d’érotisme : une fixation à un développement du moi. Ferenczi a développé ça : le moi comme la libido connaît un certain développement. Pour lui certains patients comme les hystériques se fixent sur un moi gestuel, les obsédés seraient liés à un moi concerné par l’investissement des mots. Freud s’est posé la question des différentes formes de l’investissement narcissique du moi. Le moi est une sorte de petit animal qui a des capacités de s’adapter à la réalité et se retire en fonction de ce que la réalité lui permet. Grande théorie de la spécificité des mécanismes de défense : c’est un souci permanent de Freud d’en distinguer des typiques pour la névrose, la psychose. C’est l’intégrité du moi qui est l’enjeu des mécanismes défensifs. Le moi étant l’enjeu de différents types d’excitation venant des mondes externe et interne. Cf. Tableau dans Vocabulaire de la psychanalyse Les perversions n’apparaissent pas dans ce tableau : il faudrait les mettre du côté des névroses : dés 1905 Freud a ce souci de comparer la névrose à la perversion (l’envers). Ce rapport traverse l’ensemble de l’œuvre Freudienne. Pour Freud, le pervers se fixe à des stades prégénitaux. Pas de coupure entre ces deux structures puisque cette sexualité se rattache à d’autres zones érogènes. Dans certaines perversions association douleur-plaisir. Puisqu’il y a une sexualité infantile prégénitale, il n’y a pas de barrière nette entre l’enfant pervers polymorphe et l’adulte pervers. Dans l’homme aux rats on voit bien que la névrose est l’envers, le négatif de la perversion. Distinction névrose actuelle et psychonévroses de défense. 1 A l’époque, les névroses actuelles jouent un rôle dans la mise en évidence de la sexualité dans la névrose. On retrouve dans ce groupe la névrose d’angoisse et la neurasthénie. Ces névroses ne sont pas nécessairement liées à la sexualité infantile : quelque chose se joue dans le présent. La névrose d’angoisse c’est l’absence de décharge de l’excitation sexuelle, état d’abstinence prolongé. Rapport entre l’angoisse et l’abstinence sexuelle. Cette excitation sexuelle se transpose en différents symptômes somatiques directement. Le sexuel se traduit dans le corporel : manque d’élaboration psychique. La neurasthénie est un soulagement inadéquat de l’excitation sexuelle par exemple par une masturbation intense. Tout cela se traduit par une fatigue intense, appauvrissement de l’excitation sexuelle due à un excès de l’activité masturbatoire selon Freud. Pas d’expression symbolique des conflits anciens contrairement aux psychonévroses où il s’agit de la réactivation de la névrose infantile. Mais cette coupure nette est un peu remise en question… L’affection psychosomatique correspondrait à un manque dans le processus de somatisation : manque d’élaboration psychique. Freud introduit l’hypochondrie comme une 3ème névrose actuelle dans le texte : pour introduire le narcissisme de 1914. Il s’agit d’un surinvestissement libidinal des organes et du corps. Question de l’investissement libidinal du moi ? Les psychonévroses de défense Elles se fondent sur une névrose infantile. Pas de névrose adulte sans névrose infantile. Contre quoi se défend-on ? Un trauma, la libido, la séduction ? Quel est l’enjeu de la défense ? Le moi essaie de se défendre car il est plus ou moins maltraité et la façon dont il se défend est caractéristique. La sublimation est une défense normale (un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci). La sublimation puise ses racines aussi dans la sexualité infantile. L’enjeu des mécanismes de défense est le maintien du principe de plaisir. 1920 : dans certains cas, on ne peut pas le maintenir, on peut aller au-delà du principe de plaisir : la défense n’a pas réussie à le maintenir (névroses traumatiques de guerre). 1915 : Pour introduire le narcissisme : jusqu’à là on observait un dualisme pulsionnel : pulsion sexuelle# pulsion d’autoconservation (du moi). Freud se demande si la libido investie également le moi ??? Le moi lui-même ne peut-il pas être également objet d’amour ? Dans la perversion narcissique, les gens tombent amoureux d’eux-mêmes. Distinction psychonévrose de transfert et psychonévrose narcissique. C’est surtout dans les psychonévroses de transfert que peut se développer une relation transférentielle dans la cure analytique tandis que les narcissiques s’y engagent plus difficilement. « Le névrosé introjecte, le psychotique projette » Ferenczi. Le psychotique est enclin à investir le thérapeute. De nos jours on est plus si catégoriques, jamais une fermeture totale à l’autre. Pour les paranoïaques, ils sont tellement dans la projection, le retrait libidinal sur leur propre moi qu’un transfert est difficile. Ce terme de névrose de transfert est aussi un terme utilisé pour l’éclosion de cette névrose qui se produit pendant la cure. De par le cadre de l’analyse qui implique l’abstinence ça fait que cette névrose infantile va être réactivée et se répéter dans le transfert sur la personne de l’analyste qui va occuper la place des personnages internes du patient. Cette névrose de transfert va être un outil de l’analyse indirecte de la névrose infantile. 2