Etats limites psychopathie

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05.10.11
UE.2.6.S5
Etats limites psychopathie
Définition
Etat clinique frontière entre psychose et névrose. Il est considéré comme une entité autonome. Il
s’agit d’un gpe de personnalité dont la structure ne serait ni névrotique ni psychotique, mais entre
ces 2 champs là. Le dvpt psychomoteur s’est arrêté. Il y a eu traumatisme dans le dvpt
psychomoteur. Le moi n’est pas confronter à cette problématique œdipienne.
Période de latence = période pseudo-latence.
L’enfant va avoir un aménagement libidinal. Le dvpt s’adapte mais va créer des conséquences. Cette
période pseudo latence va se créer jusqu’à l’âge adulte. Cet aménagement libidinal va être le tronc
commun de ces états limites. Cet aménagement est caractérisé par une relation à l’objet
l’anaclitique.
Epidémiologie
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20% des personnes hospitalisés sont des états limites
Classification
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Ils sont classés dans la CIM 10 dans les tbles de la personnalité, personnalité
émotionnellement labile type borderline
La CIM 10 précise qu’il faut une perturbation de l’image de soi, incertitude concernant les
objectifs, les préférences, les choix, et les valeurs
Sentiment envahissent de vide
Etiopathogénie
Clivage de moi : sens de la séparation du bon et du mauvais objet pour que le mauvais ne détruit pas
le bon. Tout ce passe si cliniquement il y a un monde où tout est bon et un où tout est mauvais. Ce
clivage est un mécanisme de défense contre l’angoisse.
2 gdes hypothèses théorique :
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Hypothèse de Bergeret : état limite du narcissisme. Etat limite a dépassé morcellement limite
de la schizophrénie. Mais n’a pas accédé à la relation génitalisée. Relation d’étaillage et de
dépendance
Hypothèse Diakline : il dit qu’il n y pas cet état limite (pas comme Bergeret). Il dit qu’il y a un
état limite qui peut vagabonder.
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05.10.11
UE.2.6.S5
Clinique
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Polymorphisme importante des manifestations cliniques, aucune n’étant spécifique, et peut
emprunter des symptômes à d’autres personnalités
Type de personnalité particulier : hyper adaptation sociale (personne hyperactive et
disponible), besoin d’être admiré, souvent un comportement mimétique d’un supérieur
hiérarchique, besoin d’affection immense et insociable
Symptômes
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Angoisse : souvent elle apparait après une relation amoureuse étroite, elle peut conduire à
des crises plastiques (crises d’état d’agitation), ou à des TdS (le plus svt réussi), angoisse qui
envahit le patient avec faciliter
Dépression : avec perte d’objet = dépression abandonnique. Elle est très fréquente et peut
être grave. Il n’y a pas de remords, ni d’auto-accusation. On peut également trouvé des états
de colère impressionnant, un ralentissement psychomoteur et une rage froide, tjs
accompagné d’un risque suicidaire
Passage à l’acte et conduite anti-sociale : instabilité socio-pro, fugue, conduite délinquante,
conduite sexuelle, relation de dépendance à l’alcool et drogue dans un contexte impulsifs
mais répété, conduite sexuelle déviante (homo, hétéro, sadomasochisme…)
Etat psy aigue : bouffées délirantes, état confusionnel
Diagnostic différentiel
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Tble de l’humeur sans trouble de la personnalité
Autres troubles de la personnalité
Evolution
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Stable : aménagement caractériel qui va vers la psychose, névrose, ou vers la perversion
Chaotique : marqué par les conséquences de l’impulsivité : addiction, prise de risque, acte
médico-légaux, TdS, attaque de panique, épisode hallucinatoires, dépression grave
Traitement des symptômes : psychothérapie conseillé mais suivi
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