l`exercice du pouvoir de décision est lié à la forme juridique

Lycée Michel Ange ; Villeneuve la Garenne
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Classes Terminale STG
Chapitre 14: La politique conjoncturelle de
croissance
A) Introduction
B) Comment la croissance économique évolue-t-elle ?
1) Fluctuations et cycles économiques
2) L’expansion
3) La récession
C) Comment la politique conjoncturelle de croissance peut-elle atténuer
les fluctuations économiques ?
1) Pourquoi l’Etat intervient ?
2) La politique conjoncturelle de croissance et la demande
3) La politique conjoncturelle de croissance et l’offre
Mise à jour du glossaire :
Fluctuation économique, cycle économique, expansion, récession, dépression, crise, reprise, politique
conjoncturelle, stabilisateur économique
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A) Introduction
L’activité économique connaît des fluctuations marquées par des épisodes d’expansion et de
récession.
La politique conjoncturelle de croissance se donne pour objectif essentiel d’atténuer les
fluctuations économiques, sources de déséquilibres, et d’assurer une croissance régulière.
[  Celle-ci se distingue de la croissance en tant que phénomène structurel, abordée dans le
thème 2.4 (chapitre 7).]
La croissance à court terme peut provenir de différentes sources:
-soit de l’augmentation de la consommation des agents,
-soit de l’augmentation des investissements (de la FBCF)
-soit de l’amélioration de la balance commerciale
Après avoir défini les fluctuations économiques (B), on s’intéressera aux effets de la politique
économique conjoncturelle sur l’activité économique. (C)
B) Comment la croissance économique évolue-t-elle ?
4) Fluctuations et cycles économiques
D’une manière générale, la croissance économique n’est pas régulière. Elle connaît des
fluctuations et est souvent cyclique.
Un cycle économique est une fluctuation qui revient avec une certaine régularité et une certaine
périodicité. Les cycles se caractérisent par une succession de phases de hausse (expansion) et de
baisse (récession) de la production. Les phases de retournement d’activités correspondent à des
crises ou des reprises
Taux de
croissances
années
 NB : les économistes ont observé depuis longtemps des mouvements d’amplitudes variées :
-les cycles saisonniers
-les cycles majeurs (ou cycles Juglar, d’une durée de 10 ans environ)
-les cycles longs, ou cycles Kondratiev, d’une durée de 50 ans environ…
5) L’expansion
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L’expansion est une phase ascendante du cycle économique caractérisée par l’augmentation du
volume de la production (PIB) pendant une courte ou une moyenne période.
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-
6) La récession
La récession (contraction de l’activité) désigne le ralentissement de la hausse de la production
(PIB). Le taux de croissance est souvent positif mais il diminue par rapport à la période
précédente. Elle caractérise une période de faible taux de croissance qui suit une période de fort
taux de croissance.
 Nos économies ont connu plusieurs périodes de récession (on parle de dépression lorsque le
ralentissement est plus marqué) :
- crise boursière en 29
- en rupture avec les « 30 glorieuses », les chocs pétroliers de 73 et 79, accompagnés de l’essoufflement
de la consommation des ménages, et de la baisse des gains de productivité, inaugurent une période de
ralentissement de l’activité économique ;
- fin 2000, l’éclatement de la « bulle Internet », suite aux surinvestissements réalisés dans ce secteur….
C) Comment la politique conjoncturelle de croissance peut-elle atténuer les
fluctuations économiques ?
1) Pourquoi l’Etat intervient ?
Les fluctuations économiques s’accompagnent de déséquilibres économiques.
 Ainsi, en période de croissance, les tensions inflationnistes sont fortes sur les marchés des biens et
services, des bulles spéculatives peuvent se former sur les marchés financiers (marchés de capitaux), les
agents investissent davantage ce qui conduit à augmenter le taux d’endettement des agents…Une perte de
confiance soudaine par exemple peut faire tout basculer ! (exemple de la de 29, de la crise argentine plus
récemment…)
 En
période de récession, les entreprises investissement moins, les faillites et les fermetures
d’entreprises se multiplient, les emplois sont supprimés et donc le chômage augmente, les capitaux fuient
le pays…Les jeunes travailleurs partent chercher du travail à l’étranger (+ 2 millions aujhourd’hui…)
Ainsi, la politique conjoncturelle de croissance, vise à lisser ces fluctuations…
 en période de croissance, on va freiner l’activité et « engranger » pour faire face à des récessions
 en période de récession, on va chercher à relancer l’activité économique, tout en protégeant les agents les plus
faibles.
2) La politique conjoncturelle de croissance et la demande
Le rythme de croissance économique dépend de l’évolution de la demande, [comme on l’a vu en
introduction] qui correspond à un ensemble de dépenses effectuées par les agents économiques. Ainsi, Les
moteurs conjoncturels de la croissance sont :
 la dépense de consommation des ménages et des administrations,
 la formation brute de capital fixe (l’investissement des entreprises, des administrations publiques et des
ménages)
et le solde (exportations – importations) du commerce extérieur ainsi que la variation des stocks. On va
s’intéresser aux mesures relatives à la demande
 La relance par la consommation des ménages
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Le principal moteur, et le plus régulier, de la croissance est la dépense de consommation des ménages
(60% du PIB). L’État peut agir sur la consommation des ménages par la fiscalité, la redistribution,
l’augmentation des revenus et/ou la baisse des prix (politiques budgétaire et fiscales).
En matière de politique monétaire, la baisse du taux directeur de la banque centrale, contribue à augmenter
l’offre de crédits et encourage ainsi la consommation des ménages, mais également l’investissement des
agents.
Ces mesures entrent dans la politique conjoncturelle car elles ont pour objectif d’améliorer très rapidement
la croissance économique, et donc l’emploi.
 La relance par la consommation des administrations publiques
On observe une relation inverse entre le taux de croissance du PIB et la consommation finale des
administrations publiques. Les recettes et les dépenses publiques exercent une action contra-cyclique sur
l’activité économique, qui atténue les variations de la conjoncture.
Elles fonctionnent comme des « stabilisateurs automatiques » et contribuent à amortir les variations
conjoncturelles de l’activité économique.
 L’Etat prélève un peu plus d’ « argent » sur les agents en période d’expansion et leur « donne » un
peu plus en période de récession !
3) La politique conjoncturelle de croissance et l’offre
Définition : Les politiques de l’offre désignent l’ensemble des mesures qui cherchent à améliorer la
compétitivité et la profitabilité des entreprises.
Les mesures peuvent favoriser l’offre de biens et de services, par une fiscalité légère sur les entreprises ou
la baisse de charges sociales sur les bas salaires.
L’allègement des contraintes en matière de licenciement, ou la simplification des formalités
administratives (ex : statut de l’auto-entrepreneur, développement des procédures administratives en
ligne….) font également partie.
Autres exemples :
- la hausse des dépenses publiques dans le domaine de la recherche et du développement (exempl :
développement des pôles de compétitivité industriels- ?-)
- Amélioration de la qualité de l’enseignement (externalité positive pour améliorer la qualité du
capital humain disponible pour les entreprises)
Elle peut avoir pour conséquence d’accroître la production potentielle, donc d’embaucher des travailleurs,
et par conséquent de stimuler la croissance.
Elle peut agir à court terme et à long terme
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