Fiche révision instabilité croissance

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Notions
Acquis de première : inflation, chômage, demande globale.
NOTIONS : Fluctuations économiques, crise économique, désinflation, dépression, déflation.
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La croissance se détermine par les quantités de facteurs disponibles et la PGF
La croissance observée peut être différentes de la croissance potentielle en raison de
fluctuation économiques dues à la conjoncture.
La croissance effective est instable, marquée par des fluctuations économique
(mouvements plus ou moins régulier de l’activité économique. Si ces fluctuations sont
régulières, on parle de cycle économique.
Crise
Expansion
Trend
Récession voire
dépression
Reprise
Au sens strict, le terme de « crise » désigne le point de retournement à la baisse de
l’activité économique ; au sens large, il désigne l’ensemble de la période au cours de
laquelle l’activité est déprimée, le chômage élevé, etc. ; la crise se termine alors grâce
à la « reprise ».
La récession survient lorsque la croissance économique se ralentit pendant au moins six
mois consécutifs. Lorsque la baisse de la production se prolonge, par exemple sur
plusieurs années, on assiste à un phénomène de dépression économique.
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Les fluctuations économiques résultent de chocs externes sur l’offre (condition de
production) ou sur la demande (consommation des ménages et investissement des
entreprises. (Effet multiplicateur)) ou encore du cycle de crédit.
L'offre globale représente tous les biens et services pouvant être offerts dans un pays.
C'est une fonction croissante du prix de vente. Les quantités offertes pour un niveau de
prix donné dépendent des coûts de production comme le prix des matières premières et
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de l'énergie, les coûts salariaux y compris les charges sociales, les impôts, le taux
d'intérêt.
Un choc d'offre est une variation imprévue des conditions de production qui affecte les
producteurs, tel qu'une variation du prix des produits de base, des salaires nominaux ou
de la productivité.
Un choc d'offre négatif augmente les coûts de production et réduit la quantité que les
producteurs sont disposés à offrir pour tout niveau général des prix donné, comme au
moment des chocs pétroliers en 1973 et 1979.
Un choc d'offre positif réduit les coûts de production et augmente la quantité offerte
pour tout niveau général des prix donné, comme la croissance de la productivité américaine
entre 1995 et 2000, avec la généralisation de l'usage d'Internet et d'autres technologies
de l'information.
Un choc d’offre négatif : la hausse des prix des matières premières
Un choc d’offre positif : l’analyse de Schumpeter
La demande globale, égale à la consommation, à l'investissement, et aux exportations
nettes des importations, représente tous les biens et les services pouvant être demandés
dans une économie par les agents résidents et les pays étrangers. C'est une fonction
décroissante des prix. Pour un même niveau de prix, les quantités demandées dépendent
de multiples facteurs comme le pouvoir d'achat des consommateurs, les taux d'intérêt,
les marges des entreprises, la confiance dans l'économie du pays, les anticipations, la
conjoncture extérieure.
Un choc de demande est une variation imprévue de la demande globale adressée aux
producteurs, tel que la modification des anticipations ou de la richesse ou l'utilisation de
la politique budgétaire (variation des dépenses et des recettes publiques) ou monétaire
(variation de la masse monétaire et du taux d'intérêt).
2008 : un choc de demande négatif.
La relance keynésienne : un choc de demande positif
Le cycle du crédit contribue à expliquer le caractère endogène de l’instabilité de la
croissance.
En période d’expansion économique, surtout si la situation économique est saine (faible
taux d’intérêt, faible inflation), le « paradoxe de la tranquillité » (H. Minsky) joue : les
agents s’endettent, financent des investissements ou une consommation à crédit, ce qui
dynamise la demande et renforce la croissance donc l’optimisme général.
Cependant, le taux d’endettement des agents augmente, des crédits sont accordés à des
agents moins solvables, des comportements spéculatifs se développent, des bulles peuvent
se former sur les prix de certains actifs.
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En fixant des taux d’intérêt trop bas en période d’expansion, les banques centrales
peuvent amplifier ces comportements, tout comme les banques commerciales lorsqu’elles
prêtent à des agents économiques ayant des projets trop risqués.
Ces excès conduisent à des crises financières ou Krach boursier qui ont des effets
récessifs.
Les krachs boursiers peuvent ainsi s’accompagner de crises bancaires qui entravent le
financement des activités productives (cycle du crédit) : les banques vont hésiter à
accorder des crédits ce qui restreint les possibilités de financement des projets des
entreprises.
Cycle du crédit : en période d'expansion, on observe une forte hausse des crédits, car les
agents empruntent et les banques sont confiantes dans les remboursements. Inversement,
en période de récession, les crédits remboursés sont supérieurs aux crédits distribués.
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