Cours de SES 1ere Aurélie Bras 2011/ 2012 Chapitre 1 : Les

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Cours de SES 1ere
Aurélie Bras
2011/ 2012
Chapitre 1 : Les grandes questions des économistes
I Comment détermine-t-on les choix (les préférences) des consommateurs
Introduction : les choix de consommation se fondent sur des variables :
personnelles, sociologiques et économiques.
1 L’UTILITE
a Définition
b De l’utilité à la satisfaction du besoin
c Le rapport entre rareté et valeur de la ressource
2 LA CONTRAINTE BUDGETAIRE
a Le pouvoir d’achat
b Le prix relatif
c La formalisation de l’arbitrage des ménages
II La spécialisation au cœur de l’échange
Introduction : Définition de l’échange, du gain à l’échange et de la spécialisation
A LA THÉORIE DES AVANTAGES ABSOLUS (au fondement de l’échange
international)
B LA THÉORIE DES AVANTAGES COMPARATIFS
C LA DIVISION INTERNATIONALE DU TRAVAIL
D LA MESURE DES ÉCHANGES INTERNATIONAUX : LA BALANCE COMMERCIALE
III Fonctions de l’économie et équilibres macroéconomiques
Introduction : Schématisation du fonctionnement macro économique d’une
économie nationale
1
Devoir à la maison sur la définition et les limites du PIB
A QUE PRODUIT-ON ET COMMENT LE MESURE-T-ON ?
1 Comment définir la production ?
D’après le doc 1 du polycopié, et doc 1 p 22 du manuel
Les types de produits / Les acteurs de production / Repères chiffrés/ le PIB,
indicateur de mesure de richesse
2 De la production à la valeur ajoutée : La mesure de la croissance économique.
Définition de la valeur ajoutée
D’après le doc 2 p 22
Qu1 : Au sens comptable la production se mesure par le chiffre d’affaire, c’est à dire le
montant de la vente de la production. Au sens économique la production se mesure
grâce au calcul de la valeur ajoutée.
Qu2 : Les consommations intermédiaires représentent les produits finis (biens ou
services) détruits (utilisée) lors du processus de production. Les consommations
intermédiaires d’un producteur représentent la création de richesse (la production)
d’un autre.
Exemple : Le producteur de pizza utilise du coulis de tomate comme consommation
intermédiaire dans la fabrication de ses pizzas. Le produit « coulis » disparaît (Il
devient un composant de la pizza), le produit « pizza » est crée.
Pour le producteur de coulis c’est le fruit « tomate » qui disparaît dans la fabrication
du coulis. Ici la tomate est un produit de consommation intermédiaire, le produit crée
est le « coulis ».
Qu3 : La valeur ajoutée se calcule en ôtant au chiffre d’affaire le montant des
consommations intermédiaires.
CA –CI= VA
Autrement dit la valeur ajoutée peut donc se définir comme la valeur de la richesse
crée par le producteur. Cette richesse existe lorsque la valeur monétaire d’un bien (son
prix) est supérieure à la valeur cumulée des consommations intermédiaires utilisés lors
de la fabrication du produit.
2
Remarques :
- La consommation des ménages est qualifiée de consommation finale car la
consommation d’un bien ou d’un service détruit celui-ci.
La consommation des entreprises est qualifiée de consommation intermédiaire car
la consommation d’un bien matériel (ex : des tomates) ou immatériel (ex : de
l’électricité) ou d’un service (ex : la comptabilité) est un moyen de produit autre
chose.
-
La somme des valeurs ajoutées est égale au produit intérieur brut
PIB= ∑ VA
Répartition de la valeur ajoutée
D’après le doc 3 du polycopié
On note que la valeur ajoutée est constituée :
- de la rémunération du travail c’est dire des salaires
- des impôts liés à la production principalement les cotisations sociales des
employeurs et des salariés (moins les subventions éventuellement versées par
l’Etat)
- de l’excédent brut d’exploitation
L’excédent brut d’exploitation (EBE) comprend :
- Les intérêts versés aux prêteurs (si le producteur a fait un emprunt auprès d’une
banque par exemple)
- Les bénéfices versés au actionnaires c’est à dire les dividendes (si le producteur
est côté en bourse, les personnes qui ont investi dans la production via l’achat
d’action, les actionnaires, perçoivent un revenu en échange de leur investissement.
Ce revenu dit du capital, s’appelle « dividende »)
- l’impôt sur les sociétés et le patrimoine
- L’épargne brute (l’argent mis de côté par le producteur en vue d’un investissement
ultérieur)
Remarque : L’EBE représente la rémunération du capital.
Evolution du partage de la valeur ajoutée
Le doc 3a p23 du manuel montre la part de chaque composante de la valeur ajoutée.
Le doc 3b vous montre l’évolution la part des salaires dans la VA.
Que constatez-vous ?
Après une augmentation à peu près régulière depuis les années 60 la part des salaires
a chuté au début des années 80 en passant de 76% à 67% environ dans les années
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2000, ce qui représente une diminution de l’ordre de 13,4%1 ou 10 points de la part de
la rémunération du travail dans la valeur ajoutée.
Ce qui signifie concrètement une forte diminution du niveau des salaires pour les
travailleurs et un allégement des coûts de production pour les producteurs.
ATTENTION dans le doc 3a la part des salaires (38,4%) représente les salaires nets,
c’est à dire la part des salaires une fois toutes les taxes sur les salaires déduites. Le doc
3b considère la part des salaires bruts, c’est à dire que les taxes salariales sont ici
prises en compte. D’où la différence entre les 38,4% du doc 3a et les 67ou 68% du doc
3b.
B LES GRANDS EQUILIBRES MACROECONOMIQUES
Les indicateurs présentés ci-dessous sont utiles pour pouvoir comprendre
globalement la situation économique d’un pays. Ils sont « une photo en chiffre » de
la réalité économique à un moment donné. L’analyse de ces données permet de
déterminer les moteurs et les freins de la croissance économique et ainsi de définir
les politiques économiques nécessaires à un pays.
Remarques : L’interprétation de ces données est souvent contradictoire, c’est à dire
que les économistes n’envisagent pas toujours la lecture des données de la même
façon. Tout dépend des courants théoriques des économistes, chaque courant
désigne comme prioritaire tel ou tel aspect de la croissance. Ainsi pour certains il
faut favoriser les revenus du travail pour encourager la consommation, pour
d’autres il faut favoriser les revenus du capital pour encourager l’investissement.
1 La balance commerciale (déjà vue dans le II de ce chapitre)
La balance commerciale permet d’observer la relation entre les importations (M) et
les exportations (X) d’un pays. Elle peut être déficitaire (M > X), excédentaire (M<X)
ou à l’équilibre (M=X).
2 L’équilibre ressources /emplois
L’équilibre ressources –emplois (défini p26 du manuel) permet de mettre en
relation les ressources ou richesses d’un pays et ses emplois. On entend par
1
Il s’agit de mesurer en pourcentage l’évolution entre deux pourcentage donc76/67= 1,134
puis (1, 134-1) x 100= 13, 4%
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ressources le produit intérieur brut (PIB) et les importations (M). On entend par
emploi toutes les activités économiques qui conduisent les acteurs économiques à
utiliser, employer de la richesse, ces activités sont : la consommation (C),
l’investissement (I), les exportations(X).
L’équilibre ressources/ emplois se calcule de la manière suivante :
PIB + M= C+I+X+ ∆ S
∆ S= La variation des stocks. Quand un bien a été produit et comptabilisé dans le
PIB, il peut se passer un certain temps avant qu’il soit employé, consommé. Dans ce
cas il est stocké. La variation des stocks permet de comptabilisé les emplois en
attente, c’est une variable d’ajustement dans le temps entre la création de la richesse
(comptabiliser dans le PIB) et qui représente l’offre et son emploi via la
consommation ou l’investissement qui représente la demande.
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