entrainement sportif

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CM ES
ENTRAINEMENT SPORTIF
I) DEFINITION
1)
2)
3)
4)
Entraînement, adaptation, surcompensation
Types de muscles, métabolisme
Types de contraction
Compétences motrices
1) L’entraînement sportif
Entraînement sportif : définition :Est défini comme une action complexe exerçant un aspect
systématique et spécifique sur le niveau de la performance sportive et de la capacité de
performance en situation de compétition et d’épreuves = déf. . de CARL 1989 « théorie and
themenfeld der sportivisserohaft (éd. Heffman valang).
L’entraînement sportif est une action complexe qui vise à exercer un effort adéquat sur tous
les facteurs de la performance sportive.
On trouve dans les facteurs de la perfo :
1- LA CONDITION : Capacité de force – Capacité d’endurance – Capacité de vitesse
– Capacité de souplesse.
2- FACTEURS TECHNIQUES : Capacité de coordination – Capacité de mobilisation
3- FACTEURS TACTIQUES : Capacité de réaction adéquate à une situation.
Pour que l’entraînement soit efficace, il faut que le contenu des objectifs, des méthodes, et
que l’organisation soient programmés.
Préparation physique : définition : Ensemble organisé et hiérarchisé des processus
d’entraînement qui vise au développement et à l’organisation des qualités physique du sportif.
Elle doit apparaître de façon permanente au niveau de l’entraînement sportif et répond aux
aspects tecnico-tactique prioritaires de l’action physique. = déf. de PRADET « la préparation
physique » éd. Collection entraînement 2001.
Processus d’adaptation : L’entraînement d’un point de vue biologique et physiologique est
un processus d’adaptation à la charge de travail.
Le stimuli de l’entraînement perturbe l’oméostase (maintien de l’état d’équilibre biochimique
de l’organisme) de l’organisme.
L’organisme s’adapte à la charge d’entraînement en essayant d’établir grâce au système
nerveux et endocrinien un nouvel équilibre.
Le phénomène d’adaptation neuromusculaire et énergétique sera en relation avec le type
d’action sportive.
Niv.ent.
C’est pour ça que les sportifs de haut
Niveau ont du mal à gagner en perfo.
Tps
Les charges d’entraînement avec l’augmentation du niveau de l’entraînement n’auront
plus le même impact sur l’oméostase et engendreront des modifications de moins en
moins marquées sur l’organisme.
SURCOMPENSATION : La variations de l’oméostase de l’organisme est suivie
d’une réaction compensatrice qui tend à annuler le déséquilibre produit par la charge
d’entraînement. Ce processus = SURCOMPENSATION.
travail
Surcom.
=oméostase
Tps
Bon entraînement :
=charge de travail
La base est maintenant ici
Oméostase de base
On remet 1 charge de travail à chaque fois qu’on arrive à une surcompensation.
Mauvais entraînement :
Ou surentraînement
Il y a une
diminution du
niveau de base
2) TYPES DE MUSCLES
L’une des particularité du muscle squelettique est qu’il se compose de différents types de
fibres.
On distingue 2 types de fibres :
1) fibres blanches : à gros diamètre, à contraction rapide pour
lesquelles on utilise la notion FT (fast twitch) = secousses
rapides. Ce sont les fibres de type 2.
2) Fibres rouges : plus fines et plus lentes (slow twitch =
secousses lentes) = ST = type 1
TYPE 1
TYPE 2 A
TYPE 2 B
Pour type 1, la section de la fibre est de 2000 à 4000 micro-m²
Section de la fibre
On coupe
=muscle
muscle =
Fibres
Pour type 2 a = 4000 à 6000 micro-m²
Pour type 2 b = 4000 à 1000 micro-m²
Vitesse de transmission :
Type 1 = 2,5 m/s
Type 2 a = 3 à 5 m/s
Type 2 b = 5,5 m/s
Force motrice sur impulsion unique :
Type 1 = 70 mg
Type 2 a = 80 à 90 mg
Type 2 b = 100 mg
Durée de la contraction :
Type 1 = 100 millisecondes
Type 2 a = 50 à 90 millisecondes
Type 2 b = 40 millisecondes
Chaque stimuli d’entraînement va agir particulièrement sur un type de fibres donné.
Métabolisme du muscle :
Lors de la mise en action du muscle, l’nrj qui permet la contraction du muscle provient de
l’ATP (adénosine triphosphate).
Les réserves en ATP dans le muscle sont limitées. L’ATP permet de maintenir une fraction de
seconde une contraction. C’est pourquoi il se fait en permanence une resynthèse de l’ATP
dans le muscle par ≠ voies.
3 voies possibles : - voie anaérobie lactique
- voie anaérobie alactique
- voie aérobie
voie anaérobie alactique : permet de soutenir un effort max. pendant une durée Max
de 7 sde. Cette réaction met en jeu de la créatine phosphate et de l’ATP.
ATP
AOP + E
ADP + CP
NRJ
aa
ATP + Créatine
al
aérobie
Tps
7 sde
45 sde
Au bout de 7 sec, une autre voie intervient.
Voie anaérobie lactique : Effort max de 45 sdes
Cette réaction va permettre l production d’ATP par du glucose lactique.
AOP + E
ATP
Glucose lactique
2 ATP + lactate
C’est à dire qu’à la fin de l’effort on doit étirer les muscles pour les réoxygèner.
Voie aérobie : Pas de dette d’O². Effort de plus de 45 sdes.
ATP
AOP + E
Glucose ou lipide ou protéine
3)
ATP + CO² +H²O
On distingue 3 régimes principaux de
contraction musculaire
a) la contraction isométrique (ou appelée statique) :
il n’y a pas de développement des leviers osseux sur lesquels s’insèrent les extrémités
musculaires donc il n’y a pas de mouvement..
b) le régime an isométrique :
Contraction musculaire associée à un déplacement des extrémités musculaires, donc il y a un
mouvement des leviers osseux.
2 catégories : - le concentrique (les extrémités musculaires se rapprochent l’une de l’autre)
-excentrique (les extrémités s’éloignent l’une de l’autre).
c) le régime bio métrique : (ex : saut à contrebas, multibonds)
Il s’agit de la combinaison d’une contraction excentrique immédiate suivie d’une contraction
concentrique.
Cela permet un étirement préalable du muscle et donc d’une restitution d’nrj ce qui permet un
indice de force supérieur.
4) Compétences motrices :
Dans différentes compétences motrices on classe :
- endurance
- force
- vitesse
- mobilité
a) Endurance : Capacité du sportif à résister à la fatigue.
FREY distingue l’endurance psychique (désignant la capacité du sportif à résister le plus
longtemps à un stimulus qui exigerai l’interruption de la charge) et l’endurance physique (qui
est la capacité de résistance de l’organisme dans son ensemble et dans différents systèmes)
Endurance de courte durée :
45 sdes à 2 min : peut être assimilée à de la résistance
Endurance de moyenne durée :
2 à 8 min
Endurance de longue durée :
8 min à plusieurs heures.
On distingue : l’endurance musculaire générale qui sollicite plus de 2/3 de la masse
musculaire d’un athlète.
L’endurance locale, qui sollicite 1/3 à 2/3 de la masse musculaire de l’athlète.
Et l’endurance spécifique, sollicitant – d’1/3 de la masse musculaire de l’athlète.
L’endurance est donc la capacité physique, émotionnelle, intellectuelle, qu’a un athlète de
maintenir un effort déterminé grâce à sa capacité, sa durée et sa mobilisation musculaire.
b) La force
= faculté de vaincre une résistance extérieure ou de s’y opposer grâce à la contraction
musculaire.
Facteurs déterminants de la force :
- facteurs morphologiques (taille des leviers osseux, angle formé par l’articulation)
ex : biceps : bras tendu = peu de force
bras plié = davantage de force
- facteurs musculaires : section transversale du muscle, proportion du type de fibres
- facteurs neuromusculaires : recrutement spatial et temporel des unités motrices.
Coordination intramusculaire (= coordination du groupe musculaire dans son ensemble) et
coordination intermusculaire (= contraction du muscle agoniste, décontraction de
l’antagoniste).
On peut mettre en évidence 3 principales formes des forces :
- force maximale
- force vitesse
- force endurance
Force maximale : maximum de force que peut déployer le système neuromusculaire
pour une contraction maximum volontaire. Lors d’une contraction volontaire, il est impossible
de contracter 100 % de la force musculaire.
Lors de cette contraction = contraction maximale des fibres de type 2.
Force vitesse : Capacité qu’a un système neuromusculaire à surmonter des résistances
avec la plus grande vitesse de contraction possible. Lors de cette contraction, il y a une
activation principalement des fibres de type 2 b.
Force endurance : Capacité de l’organisme à résister à la fatigue pour un effort
déterminé par l’intensité du stimulus et par le volume du stimulus.
(volume de la charge et nombre de répétitions).
Dans cette force : charge >20 % de charge max. = perturbation du débit sanguins au niveau
des vaisseaux.
Charge > 50 % = vasoconstriction – obstruction des vaisseaux.
Force vitesse : Faculté d’effort des activités motrices provocant un déplacement du
corps ou de l’une de ses parties avec une plus grande rapidité possible et pendant des courtes
périodes de temps ne faisant pas intervenir la notion de fatigue.
On distingue :
La vitesse de réaction = capacité de réagir à un stimulus
La vitesse d’action = rapidité lors d’un mouvement unique dit acyclique
La vitesse fréquence = rapidité dans un mouvement répété ou cyclique.
La mobilité : Capacité et propriété qu’a le sportif d’exécuter par lui-même ou avec
l’aide de force extérieure des mouvements de grande amplitude faisant jouer une ou plusieurs
articulations. Synonyme : flexibilité, souplesse.
II) PROGRAMMATION, PLANIFICATION
1)
2)
3)
4)
Charge d’entraînement
Programmation annuelle
Contrôle de l’entraînement
Compétition
1) La charge d’entraînement
a) caractère de la charge : Pour que la charge d’entraînement soit efficace, il faut que les
stimulus dépasse un seuil pour permettre l’obtention de l’amélioration.
Ce seuil dépend du niveau d’entraînement de l’athlète. Ex : augmentation de la force pour les
débutants = augmentation de 30 % de la charge, alors que pour les sportifs confirmés =
augmentation de 70 %.
Les stimulus (charges d’entraînement) répondent à des spécificités déterminées par des
caractéristiques :
- intensité
- durée
- densité
- quantité
L’intensité : elle exprime le niveau d’engagement demandé au sujet compte tenu de ses
capacités max. , elle a un aspect important dans la planification.
La durée : le temps pendant lequel est maintenu l’exercice à son intensité de travail.
La densité : rapport = temps de travail (= temps de stimulation) et temps de repos.
La quantité : L’ensemble chiffré ou mesuré du stimulus au cours d’une unité d’entraînement.
En musculation par exemple l’intensité = % de charge, la durée = nombre de répétitions, la
quantité = nombre de séries, la densité = le temps de récupération par rapport au temps de
travail.
b) impératif de la charge :
• charge d’entraînement personnalisée :
Elle nécessite d’appliquer un stimulus qui répond au seuil de résistance physique et
psychique, au degré de tolérance, au besoin du sportif considéré.
• charge d’entraînement progressive :
Nécessité d’adapter la charge à l’adaptation de l’organisme et à l’amélioration de la
performance.
Cad : ↑ progressive des charges en fonction de l’évolution de l’athlète.
Si les charges sont constantes, elles n’influent plus sur l’organisme, il n’y a plus
d’amélioration des performances.
Pour ↑ progressivement la charge, on effectue une ↑ du volume suivie d’une ↑ de l’intensité.
L’↑ progressive est surtout valable pour les débutants.
• variabilité de la charge :
A partir d’un certain niveau d’entraînement ou de performances, on applique une variabilité
de la charge.
Cette variation d’intensité va permettre une ↑ du niveau de performance.
V
V
Tps
Tps
≠ de variabilité
de la charge
↑ du volume et de l’intensité
Si on ne joue pas avec cette variabilité, la progression est très difficile pour un sportif de haut
niveau.
( la variabilité correspond à une augmentation ponctuelle et brutale de l’intensité et du volume
de la charge).
• alternance des charges d’entraînement :
L’impact de la charge diffère et affecte l’organisme de façon différente selon le type
d’entraînement.
L’alternance judicieuse des charges permet une augmentation de volume et d’intensité.
Ex : lundi = grosse séance d’endurance
épuisement des réserves de glucose.
Mardi = réserve de glucose pas ok donc mise en place d’une séance de force
épuisement
des réserves de CT.
• Succession de charges dans une séance :
On place au début les exercices qui demandent un état de détente physique et psychique fort.
Ex : les exos de coordination, de vitesse, de force-vitesse, de force-maxi.
Ensuite on place les exercices intermédiaires de type : endurance vitesse, endurance force.
Et on termine par des exercices d’endurance.
• Charges et récupération
La récupération joue un rôle tout aussi important que la charge d’entraînement. Que ce soit à
l’intérieur ou entre les séances.
Niveau de perfo.
Si les charges sont bien disposées dans le temps.
Tps
Niveau de perfo.
Tps
Si charges et temps de récupération mal disposés
Récupération importante
EFFET DE CUMUL
Tps de récupération OK donc progression
Semaine d’entraînement importante
Si le temps de récupération est trop bas, l’athlète ne progresse pas ou régresse.
• Evolution de la charge au cours de l’année :
La charge ne peut pas se maintenir tout au long de l’année à la limite supérieure des capacités
individuelles de l’athlète. L’athlète ne peut pas être à sa forme optimale tout au long de
l’année.
C’est pour cela que l’on opère périodiquement avec alternance entre charges et récup.
↑ et ↓ du volume et de l’intensité. Pour répondre à cette demande, on caractérise tout au long
de l’année des périodes par l’enchaînement d’unités.
2) Programme annuel
a) Définition des structures de l’entraînement
1er = la séance : Unité de base
Elle renferme l’indication concrète de la structure même, en précisant les exercices, les
méthodes, les moyens de réalisation et la charge dans son ensemble:(=intensité / durée /
densité / quantité).
2ème = le micr-ocycle :
La durée est généralement d’une semaine pour des raisons biologiques et sociales. Le nombre
d’unité qui la compose peut aller de 18 à 20 pour le haut niveau.
Elle détermine le nombre d’unité, leur variabilité en volume et en intensité.
3ème = le méso-cycle :
Il comprend l’organisation de la 2ème à la 6ème semaine, donc de plusieurs micro-cycles. On y
retrouve l’orientation générale du travail. En particulier le volume et l’intensité.
90%
volume =
80%
70%
= intensité
4ème = le macro-cycle :
Cycles pluri-mensuel qui englobe plusieurs mésocycles. Il dure de 3-4 mois à un an, on y
retrouve la fixation des objectifs, de l’allure générale de la saison. On y élabore les ≠ phases
de l’entraînement.
On élabore les ≠ phases de la saison : - période préparatoire
- période compétitive
- période transitoire
b)définition des différentes périodes :
la période préparatoire : objectif = élever les capacités de l’athlète. Entre autre celles de
supporter de grandes charges de travail. On y retrouve des exos préparatoires généraux avec
un grand volume. Au cours de cette période = réduction du volume couplée avec une
augmentation de l’intensité.
la période de compète : objectif = obtenir un rendement maximum de tout ce qui a été
construit pendant la période préparatoire et l’optimiser au moyen d’exos spécifiques et
intenses.
La période de transition : Affaiblissement de la forme sportive, marquée par la réduction du
volume et de l’intensité. Récupération à l’aide de disciplines compensatoires. Arrêt total non
préconisé car il engendrait une baisse brutale du niveau de performance.
c) la périodisation annuelle :
Actuellement 2 types de périodisation annuelles s’imposent : simple ou double.
♦ SIMPLE : orientation vers un objectif unique dans la saison. Donc une seule
période de compétition.
♦ DOUBLE : Qui s’impose dans les sports cycliques (vélo, athlé,…). Organisation en
fonction de 2 objectifs donc 2 périodes de compétition dans l’année.
1ère période de la période double :
Avantages : sert de période de contrôle à la seconde période.
↑ de la motivation par rapport à l’objectif le plus proche de la saison.
↓ de la période de réacoutumance à la compétition.
Inconvénients :
L’ ↑ du nombre de compétition peut amener une ↓ des charges d’entraînement.
Si la 1ère période est trop intensive, elle peut empiéter sur la seconde période.
3)Contrôle de l’entraînement
On distingue le contrôle immédiat et le contrôle différé.
Contrôle immédiat : Il s’effectue à la suite d’une seule séance dont on veut vérifier l’intensité.
Contrôle différé : Il porte sur l’analyse de l’effet interactif d’un certain nombre de séance, à
savoir que les effets d’un cycle d’entraînement ne sont connus et mesurables seulement à
partir d’un certain délai.
QUESTIONS PERMETTANT LE CONTROLE :
-
Les objectifs ont-ils été atteints ?
Les objectifs sont-ils en adéquation avec le niveau de performances ?
Les locaux et conditions matériels conviennent-ils à l’entraînement ?
Les exercices sont-ils appropriés à la population et aux objectifs ?
L’intensité et le volume sont-ils correctement répartis ?
A t-on une ↑ progressive de la charge ?
La densité est-elle pertinente ?
Le rapport charge / récup’ est-il suffisant ?
Les méthodes employées conviennent-elles à la population et aux objectifs visés ?
a)phase de plannification à l’approche d’une compétition importante
C
⊗
♥
♣
6
5
4
3
2
1
⊗ = Phase de structuration : exos spécifiques de la préparation physique. Exos tactique et
technique à intensité moyenne. Volume important.
♥ = Phase d’accentuation de la charge : exos de compétition et équilibrateurs. Intensité
proche de celle de compétition.
♣ = récupération (intensité et volume faibles).
Ex de planification double :
Préparatoire
Compétitive
1
2
V
I
Transition
Préparatoire
3
C
T
4
5
Ex :
100%
90
80
V
70
I
60
50%
On augmente la charge de travail sauf en phase descendante entre la compétition et la
transition préparatoire.
Ceci marche pour les sports acycliques comme le cyclisme. Pas pour le foot, etc…
III) ENTRAINEMENT DES
COMPETENCES MOTRICES
a)
b)
c)
d)
La séance en musculation, mesure de sécurité
Entraînement de la vitesse
Entraînement de l’endurance
Entraînement de la force
1) Mesures de sécurité
a) Structure d’une séance :
La séance d’entraînement se compose en trois parties :
- phase préparatoire
- phase principale
- phase terminale
Phase préparatoire : mise en place d’une situation pédagogique qui va préparer l’organisme à
des situations plus intensives.
Durée = ≈ 15 min
Ça commence par des exercices légers avec travail croissant.
Phase principale : permet d’améliorer l’ensemble de l’entraînement à l’aide d’exercices de
renforcement technique, tactique, et physique du mouvement.
Durée = ≈ 1h à 1h30 min
b) Mesures de sécurité en musculation
L’échauffement : (mobilisation articulaire, musculaire, et activation cardio-vasculaire) =
activation à l’effort. Le muscle est plus efficace quand il est chaud.
Placement de la colonne vertébrale :
SANS CHARGE : Tous les mouvements sont permis à amplitude normale.
AVEC CHARGE : Les mouvements de rotation de la colonne sont interdits. Pour les
exercices avec barre, il est impératif de garder la colonne rigide en respectant la courbure
morphologique (S).
Il est préférable d’effectuer des exercices à charges lourdes contrôlées suivies de
bondissements.
Amplitude maximum au cours des exercices :
En vue de préserver l’intégrité physique des éléments mis en jeu lors de l’exercice, il est
nécessaire de mobiliser les articulations jusqu’à la position extrême pour prévenird’un
raccourcissement permanent des fibres musculaires.
L’amplitude maximum permet une meilleure amélioration de la contraction musculaire.
Equilibre musculaire :
On doit parvenir à un développement des masses musculaires équilibrées pour toutes les
parties du corps.
Développement des muscles agonistes / antagonistes
Equilibre des membres inférieurs / supérieurs
Equilibre des muscles antérieurs / postérieurs
Et équilibre des muscles latéraux.
La respiration :
Les phases d’expiration doivent être placées sur des moments d’efforts.
c) Différents types de séances en musculation ( circuit continu – mixte – travail en série)
Circuit continu : ensemble d’exercices variés enchaînés les uns après les autres sans temps de
récupération
Règles = le choix des exercices doit permettre d’alterner les groupes musculaires sollicités.
Le nombre d’exos varie de 5 à 15 et le nombre de tour de 3 à 8. L’intensité est faible, la
récupe est nulle entre les exos et de quelques minutes entre les tours.
Triceps
dos
quadriceps
Récupération
pectoraux
Epaules
Ischios
Circuit mixte : groupes d’exos sollicitant la même région musculaire, réalisés de façon
enchaînés avec récupe complète à l’issue de chaque tour.
Règles = choix des exos sollicitant le même groupe musculaire.
Nombre d’exos : 3 à 5, nombre de tours : 3 à 6. Intensité : moyenne à élevée.
On peut réaliser plusieurs circuits dans une même séance.
SQUATS
LEGS EXTENSEUR
PRESSE INCLINEE
RECUPERATION
Travail en série, circuit alterné :
Séries d’un même exercice coupées de temps de récupe. Choix d’un exercice unitaire.
Nombre d’exos dans une séance = 1 à 6 séries : 5 à 15, intensité forte. Récupe en fonction de
l’objectif visé.
Développé couché
6x6
Poulie haute
d) évolution des séances au cours d’un cycle de musculation
L’évolution de l’organisation spatiale de l’intensité du volume des séances au cours d’un
cycle doit répondre aux spécificités suivantes :
2 à 3 semaines : - début de cycle = travail général débutant par un travail en circuit continu.
2 à 3 semaines : - évolution sur circuit mixte permettant un travail ciblé.
Planification sur l’année : - évolution d’un travail en série permettant un travail spécifique de
la discipline principale.
2) développement des qualités de vitesse
La qualité de vitesse est dépendante de la disposition constitutionnelle, elle dépend de la
répartition des fibres (de type I et II) ST et FT du schéma d’innervation qui sont fixées
génétiquement.
L’entraînabilité de la vitesse est faible : pour un adulte sédentaire : une amélioration de 15 à
20 % semble maximum à la suite d’un entraînement intensif.
La période la plus favorable au développement des qualités de vitesse sont les premiers âges
scolaires et le phase pré-pubertère (7 à 12 ans).
Fibre I
FILIERE II c
Fibre II
a)entraînement de la faculté d’accélèration lié à la force musculaire et à la coordination
Résultante d’un fonctionnement métabolique anaérobie alactique.durée maximum de 6 sec.
Cette accélération doit permettre de vaincre l’inertie des membres du corps (passage d’un état
statique à une vitesse quasi maximale).
L’amélioration de cette faculté va de paire avec l’amélioration de la force.
La vitesse maximale ne peut être atteinte à l’état de fatigue.
b) vitesse et composante de la charge
Intensité élevée proche de maximale.
Densité : temps de récupe suffisant à un état de repos sans fatigue. La récupe doit être active
pour obtenir un niveau d’exitation neuro musculaire.
L’absence de fatigue est due aux stocks de CP et d’ATP complets.
Durée des exos : moins de 6 minutes
Le volume : en fonction de l’état de forme, jusqu’à apparition de fatigue.
Fréquence : - vitesse simple : plusieurs fois par semaine
- vitesse complète (ex : course) : 1 fois par semaine.
Danger : la barrière de vitesse.
Ces applications de méthodes et de contenus identiques vont provoquer par accoutumance un
stéréotype moteur qui va rendre très difficile voir impossible un nouveau développement de
vitesse.
c) la vitesse en musculation
les exos vont s’orienter sur l’augmentation de la force vitesse, de la force max.
Ceci se traduit par des exos de pliométrie, de charges lourdes, d’altérnance de lourd-léger.
Charge lourde + pliométrie = développement de la vitesse.
Ex : amélioration de la vitesse des quadriceps :
3 x 3 squats à 90 % suivi de 10 x 6 en pliométrie (sauts en contrebas).
d) entraînement de l’endurance vitesse
On entend par endurance vitesse la capacité de maintenir pendant une période prolongée la
phase de vitesse maximum.
Au-delà de 6 seconde la production d’NRJ lactique prend un rôle dominant
résultant
d’un fonctionnement de l’anaérobie alactique.
Un entraînement trop fréquent de l’endurance vitesse peut provoquer une diminution de la
vitesse maximum.
Composante de la charge : intensité de 60 à 70 %
Durée : 6 à 45 sec.
Densité : apparition d’un état de fatigue prolongé.
Récupe : peut être incomplète en vue d’une amélioration de la capacité de travail en état de
fatigue
Volume : jusqu’à un état de fatigue très prononcé
fréquence : récupe complète entre 2 séances.
En musculation on va retrouver des exos où le nombre de répétitions va permettre
d’approcher le temps rencontré en situation de compétition.
On va cibler une zone musculaire en vue de l’amélioration de la capacité de résistance à un
état lactacide et de l’amélioration du métabolisme anaérobie alactique.
3) L’endurance
a) Conditions principales de la capacité de performance en endurance
La capacité de performance en endurance peut se définir comme une amélioration des
ressources suivantes :
- la concentration des sources d’nrj locales
- l’intensité de l’activité enzymatique
- le fonctionnement des mécanismes de régulation
- augmentation de la densité des capillaires sanguins
- capacité de métaboliser les AGL (acides gras libres) pour des niveau de charges élevés
-
utilisation prioritaire du glycogène musculaire
b) les méthodes en endurance
méthodes continues
méthodes par intervalles
méthodes par répétitions
méthodes par compétitions
Intensité de
course
Effort / pauses
volume
Méthode
continue
70 – 95 %
Exos sans pause
Très élevé
Méthode par
intervalles
60 – 80 %
Active entre les
séries : 3 à 10
min
Elevé : 12 à 40
répétitions
Entraînement par
répétitions
90 – 100 %
4 – 30 min
1 – 6 courses
durée
Très longue,
plusieurs heures
Moyenne
Selon la distance
Méthode continue : (2 sous méthodes)
Externe : durée : longue, intensité : faible = 70 %. Permet une amélioration du métabolisme
des AGL. Augmentation du seuil aérobie. Augmentation de l’activité enzymatique de
dégradation des AGL.
Intensive : durée : moyenne (45’), intensité forte = 90 – 95 %. Permet une utilisation poussée
des réserves de glycogène. Amélioration du métabolisme des glucides. Élévation du seuil
anaérobie.
Méthode par intervalles :
Enchaînement d’efforts intensifs et récupe active.
Grosse charge de travail
3 types d’entraînement par intervalles :
- entraînement par intervalles courts (EIC) : durée d’effort de 15 à 60 sec.
- EIM (moyen) : durée d’effort de 1 à 8 min
-
EIL (long) : durée d’effort de 8 à 15 min
Récupe active de 15’’ à 1’30.
Ceci est une classification de HARRE.
Les effets sur l’organisme : hypertrophie du muscle cardiaque – dilatation des cavités
cardiaques – amélioration de l’activité glycolitique – augmentation de la VO² max.
C’est la meilleure méthode pour augmenter la VO² max. Dans cette méthode il n’y a pas
d’amélioration de la vascularisation.
Entraînement par répétitions :
déf. : consiste en la répétition d’une distance choisie, qui, après récupération complète, est
courue à vitesse quasi maximum.
100%
Récupération
Complète
Effet au niveau de l’organisme : augmente les réserves d’nrj musculaire – favorise
l’enchaînement harmonieux des différents métabolisme.
En musculation :
On retrouve des exos ciblant des zones musculaires devant subir une amélioration d’une
qualité ou d’un métabolisme par l’application d’une charge adaptée.
On retrouve des exercices continus :
Intensité de charge : 20 % du max.
Durée de l’effort : de 20 à 60 min
Pas d’interruption dans l’effort.
Avantages : augmente les réserves de glycolyse au niveau du muscle – augmente le volume
cardiaque.
On peut utiliser ces méthodes par intervalles avec intensité de charge : 25 à 30 % du max.,
durée de 15’’ à 15 min (EIC –EIM – EIL).
En musculation, on retrouve aussi :
Les méthodes par répétitions :
Intensité : 30 % du max.
Temps d’effort : 4 à 30 min
Récupe entre les séries
Cette méthode ne dépasse jamais 30 %.
NB : entre force maximum et endurance.
L’augmentation de la force max. va permettre de diminuer l’intensité pour une charge donnée.
Ce qui permet de travailler plus longtemps à une charge donnée : soit lourde dans une charge
+ dans un même temps.
Il est important de développer la charge max. pour les coureurs endurant.
Max
60 kg
100 kg
20 kg
20 kg
33 %
20 %
3) La force
a) Entraînabilité de la force
Femmes : entraînabilité jusqu’à 18 – 20 ans
Hommes : jusqu’à 30 ans
Pour les hommes, l’augmentation peut être de 2 à 3 fois la force initiale.
b) effets de l’entraînement de la force
• augmentation des réserves d’nrj et des enzymes du métabolisme anaérobie : ATP, CP et
glycogène.
• Amélioration de la coordination intra et intermusculaire.
Au niveau intramusculaire : c’est un niveau de recrutement plus important des unités
motrices.
Au niveau intermusculaire : meilleure interaction des groupes musculaires qui participent au
geste sportif.
• augmentation du volume musculaire (épaississement de chacune des fibres musculaires et
hyperplasie)
= dédoublement des fibres musculaires qui entraîne une modification du % de
fibres dans le muscle.
(NB = un muscle peut s’ouvrir environ 6 kg / cm²)
c) facteurs d’entraînement qui agissent sur l’augmentation de la force
• Le gain de force suit une progression qui dépend du niveau de l’athlète = rapide puis lente.
• La qualité du travail défini par le rapport intensité / volume est plus déterminée par
l’intensité. Le travail à charge max. produit une augmentation plus importante que le travail à
charges sous maximales.
Un volume important permet une augmentation rapide mais non linéaire.
• La fréquence d’entraînement : à partir de 15 jours ou 15 jours suite à un entraînement.
15 jours
Si on a un entraînement de force une séance tous les 15 jours, il n’y a pas d’effet sur la force
donc un entraînement quotidien de la force semble être déterminant pour son augmentation.
Une acquisition de force rapide se perd tout aussi rapidement et inversement.
• régime alimentaire : un apport minimal en protéines est indispensable pour l’augmentation
de la force.
NB : les effets contro latéraux
- quand on entraîne un côté, on augmente également le nombre d’unités motrices de l’autre
côté.
- Il faut une progressivité dans l’acquisition et l’augmentation de la force sinon il y a des
lésions et des blessures. Il faut une adaptation des tissus non contractiles.
d)différents types d’entraînements
1- entraînement dynamique positif (= travail concentrique), raccourcissement du muscle
pour vaincre une charge.
Avantages : la méthode :
- tient compte de la vitesse et de la dynamique spécifique du mouvement de compétition
- les enchaînements moteurs et les types de contractions spécifiques à la discipline peuvent
être entraînés par des exos d’imitation.
- produit une augmentation de la coordination neuro musculaire.
- permet l’entraînement de la force max., de la force vitesse, et de la force endurance.
- la récupération suite à un entraînement concentrique est plus rapide que les autres modes
d’entraînement.
désavantages :
- les charges d’entraînement ne peuvent être que sous maximale, car les charges max. ne
conduisent pas à une amélioration de la force.
- lors d’un mouvement et dans un angle défavorable, les tensions musculaires varient au cours
de l’exercice.
- ne permet pas d’augmenter la composante d’élasticité et par conséquent pas non plus la
résistance.
2- les méthodes dynamiques négatives (= travail excentrique), éloignement des insertions
musculaires face à une charge impossible à vaincre.
Avantages :
- permet d’atteindre les sommets de la charge supérieure à la force max.
- la force max. excentrique se situe environ 40 % au-dessus de la force max. concentrique
- l’étirement du muscle sous la charge engendre une hypertrophie marquée.
- Permet une augmentation de la section des tendons et des ligaments
- Concentration en O² nettement moins importante que pour le travail concentrique.
Désavantages :
- mise en place compliquée des exos demandant une aide extérieure
- risque important de lésions dû à la charge supra maximale
- courbatures importantes qui prédisposent à des lésions musculaires
- ne peut être pratiquée qu’en période de préparation de par son influence négative sur la
vitesse de contraction
3-méthode pliomètrique = enchaînement rapide d’une phase excentrique et d’une phase
concentrique.
Avantages :
- amélioration de la coordination intra musculaire qui provoque une augmentation de la
force sans augmentation de la masse
- permet également une augmentation de la force chez un sujet très entraîné
- elle peut être graduées donc adaptable à tous niveaux
Inconvénients :
- l’entraînement pliométrique doit être précédé d’une phase de développement de la force
- ne peut être appliqué aux enfants et aux adolescents
- la hauteur optimale de saut est difficile à déterminer, son efficacité en dépend fortement
4-méthode statique
avantages :
immobilité des terminaisons musculaires face à une charge impossible à vaincre
inconvénients :
- exécution simple ne nécessitant pas d’appareils spécifiques
- le coefficient d’amélioration de la force est très élevé
- possibilité d’isoler un muscle ou un groupe musculaire même sans un angle segmentaire
donné
- cette méthode se prête bien à la rééducation
- elle est rapide et permet une économie de temps
inconvénients :
- cette méthode ne peut pas être utilisée seule, elle provoque un raccourcissement du
muscle, elle doit être assimilée à la rééducation des sarcomères
- la contraction maximum a une influence négative sur l’élasticité et la souplesse du muscle
- un entraînement uniquement statique provoque rapidement la stagnation du
développement de la force
- monotonie de l’entraînement
- ne permet pas d’amélioration de la capillarisation.
5-méthodes par électrostimulation
= dans l’électrostimulation, la contraction musculaire n’est pas sous contrôle du système
nerveux central.
Il s’agit d’une stimulation électrique produite par un stimulateur électrique dont l’intensité se
règle en fonction de la tension musculaire désirée.
Pour être efficace, elle doit être combinée avec une autre méthode d’entraînement (le plus
souvent concentrique).
Avantages :
- l’activation maximum de l’appareil contractile par la stimulation électrique indirecte
provoque une stimulation supérieure
- la tension électrique produite dans le muscle peut être maintenue plus longtemps en vue
d’un accroissement plus grand de la section musculaire
- rien ne dépend de la motivation de l’athlète donc pas de fatigue nerveuse. Donc possibilité
d’un plus grand nombre de répétitions
- permet d’isoler un muscle ou un groupe musculaire, ce qui favorise la récupération
- un entraînement de 30 min d’électrostimulation = entraînement de 2 h au point de vue
musculaire
Inconvénients :
- on inhibe les grands systèmes de régulation de métabolisme et de coordination
- annule la fonction de guidage et de réception des proprio récepteurs
- les couches musculaires périphériques sont stimulées en premier.
6-méthodes d’entraînement de la force
Le développement de la force passe par une augmentation de la masse musculaire et une
coordination intra musculaire.
Développement en 2 phases : développement + coordination
a)développement des masses musculaires :
Les principales formes d’organisation de développement du volume musculaire sont :
- l’entraînement par station : intensité : 60 à 80 %
répétitions : 6 à 10
séries : 3 à 10
récupe : 1’ à 2’
- entraînement statique : I : max.
R : 6 à 10
S : 3 à 10
Récupe : 1’à 2’
- l’électrostimulation : doit être couplée à un autre type d’organisation.
b)développement de la force maximum :
≠ types d’organisation :
- travail dynamique positif à charge lourde : I : 80 à 10
R:6à1
S:1à6
Récupe : 2’
Travail soit par station, soit pyramidale.
-
entraînement combiné de la force = alternance de charges lourdes et de pliométrie
-
électrostimulation
-
travail excentrique (on fait le travail dans le négatif, cad qu’on fait l’effort en descendant
et quelqu’un nous aide à remonter)
-
alternance excentrique / concentrique : 120 % / 80 %
c)entraînement de la force – vitesse
Dépend, d’une part du développement de la force maximum et d’autre part de la coordination
inter et intramusculaire. Le développement intermusculaire passe par un entraînement
technique spécifique à la discipline.
• méthode pliomètrique = 6 séries de 6 répétitions
• méthode des répétitions max. = I > 85% (on essaie de faire le maximum de répétitions)
• organisation stato-dynamique = I : 50 à 60 %
R:5à6
S:5à6
Récupe : complète.
d)entraînement force – endurance
La force max. joue un rôle déterminant dans la force endurance.
≠ organisations :
• maximum de répétitions (I : 20 à 70% ; S : 1 à 2 ; R : max. ; récupe : complète)
• circuit mixte
• statique avec temps de contraction > 6 sec (récupe incomplète : 1’ à 1’30 ; S : 5 ou 6)
e)organisation générale d’un cycle
période de développement :
Période extensive
Période intensive
Période spécifique
3/6
2/6
1/6
Travail par station en 6 x 6 Pliométrie / travail
A 70 – 75 %
dynamique positif à
charges lourdes
Permet : amélioration au
niveau de la masse
D+ :80 – 90% 3–5 R
musculaire et de la
3–5 S
coordination
excentrique /
intramusculaire
pliométrie
Pyramide ou station
10 rép.
6 à 10 S
60–70%
Pliomètrie
Force
Méthodes combinées vitesse
Dvlp positif à 50–60%
90 à 95% 1 à 3 R
1à5S
électrostimulation
Force
max.
10 x 10 à 70%
charges lourdes
3 x 3 à 90%
volume
IV) DEVELOPPEMENT DE L’ENFANT ET
COMPETENCES MOTRICES
Claparède 1937 : un des 1er intervenant dans les recherches de l’enfant.
« l’enfant n’est pas un adulte en miniature, sa mentalité n’est pas seulement différente
quantitativement, elle l’est aussi qualitativement de celle de l’adulte. De sorte qu’un enfant
n’est pas seulement plus petit, il est aussi différent. »
1)définitions des différents âges
(6 âges différents)
a) âge du nourrisson et petite enfance (0 à 3 ans)
développement général de l’enfant qui passe par un environnement qui l’incite à l’action
motrice mise en place par les parents.
(pas de problème d’entraînement méthodique).
b) l’âge pré – scolaire (3 à 7 ans)
Se caractérise par un instinct moteur et ludique : curiosité marquée, disposition collective
favorable à l’apprentissage.
Faible capacité de concentration : perpétuels changements d’action.
Etat favorable à l’entraînement : acquisition la plus large possible d’un répertoire d’activité
motrice.
= variété d’exercices élémentaires de courte durée, marqués par l’amusement.
c) premier âge scolaire ( 7 à 10 ans)
Caractérisé par un comportement fougueux, besoin passionné de mouvement et enthousiasme
pour le sport.
Bon équilibre psychique, optimisme, insouciance, donnés morphologiques favorables,
généralement petit, léger, élancé, rapport de force favorable d’où l’amélioration de
l’équilibration. Ces deux étapes permettent un élargissement du répertoire moteur et une
amélioration des capacités de coordination (capacité gestuelle).
L’entraînement poly sportif doit être la préoccupation primordiale. Néanmoins un grand
nombre de répétitions est nécessaire en vue de la mémorisation des mouvements et des
boucles motrices.
d) le deuxième âge scolaire
10 ans à la puberté. (11 – 12 ans pour les filles ; 12 – 13 ans pour les garçons).
La meilleure tranche d’âge pour apprendre.
Maturité du système vestibulaire (= permet d’avoir une sensation d’équilibre et de position du
corps) et des organes de mesures. Harmonie des proportions morphologiques, amélioration du
rapport charge / force.
L’entraînement devra être orienté vers l’acquisition des techniques sportives de base sous
forme élémentaire. Elargissement du répertoire moteur. Habilités précisément apprises.
e) première phase de la puberté
de 11 – 12 ans à 12 – 13 ans pour les filles
de 12 – 13 ans à 14 – 15 ans pour les garçons
modification brutale morphologique qui occasionne une perturbation psychique entretenue par
l’instabilité hormonale.
Age difficile, remise en question de l’autorité, envie de s’assumer soit même.
Mise en place d’une participation démocratique à l’élaboration du programme d’exercices et à
la participation.
Attente de l’activité sportive modifiée, recherche du contact social et d’appartenance à un
groupe.
Diminution des coordinations fines.
Augmentation de l’intellectualisation des mouvements.
Meilleure entraînabilité des facteurs de la condition physique.
La programmation doit tenir compte de l’état de motivation.
f) deuxième phase : PUBERTE = ADOLESCENCE
13 – 18 ans pour filles et 14 – 19 ans pour garçons
Fin de l’évolution en partant de l’enfant pour arriver à l’adulte. Augmentation de la carrure,
de la force, d’enregistrement des schémas moteurs. Tous ces facteurs créent des conditions
optimales pour l’amélioration de la performance.
A la fin de la période : ralentissement des paramètres de croissance. Cette période reste l’âge
d’or de l’apprentissage.
Capacités physiques à supporter des charges plus importantes. Plus grandes plasticité du
système nerveux central, ce qui permet de supporter un entraînement volumineux et intense.
2)compétences motrices
a)entraînement de l’endurance chez l’enfant
-
utilisation de charges aérobies d’intensité faible à moyenne ou charges alactiques brèves
intensives.
L’entraînement de la résistance n’a pas sa place dans l’entraînement de l’enfant
les méthodes préconisées sont continues ou intensives brèves.
(3 à 7 ans) : Dans la phase pré scolaire les enfants peuvent courir 20 à 30 minutes.
Il y a nécessité de varier les activités physique pour la préparation physique de base.
(1er et 2ème âge scolaire) : les distances de 200 à 800 m sont à éviter. Il faut faire soit au dessus
soit en dessous : cad méthodes de courtes ou longues durée à allure régulière.
(pubescence et adolescence) : C’est à cet âge que la capacité de performances ultérieures sera
déterminée. Apparition de l’entraînement de l’anaérobie lactique.
b) entraînement de la force chez l’enfant
importance de l’entraînement de la force :
- pour combler les faiblesses de l’appareil de soutien
- pour améliorer l’appareil moteur
A l’âge pré scolaire, l’entraînement de la force n’est pas indiqué.
1er âge scolaire : développement de l’appareil de soutien par méthode dynamique et
développement de la force.(200 m = développement de la force).
2ème âge scolaire : renforcement général. Exercices consistant à surmonter le poids de son
propre corps (sans charge).
Pubescence : fragilisation des terminaisons musculaires et des cartilages. Il faut éviter la
pliométrie, la surcharge au niveau de la colonne. L’entraînement de la force doit respecter une
progressivité de récupe.
Adolescence : période d’entraînabilité max. de la force. Emprunt des méthodes des adultes
avec un volume pré dominant par rapport à l’intensité.
c) entraînement de la vitesse
8 – 16 ans : la grande souplesse du cortex cérébral et l’instabilité morphologique (système
nerveux et fibres musculaires) assurent les bases idéales pour le développement de la vitesse.
Le processus d’apprentissage moteur permet à l’enfant l’élaboration de nouveaux
mouvements = SCHEMA DE PROGRAMMATION.
Ces mouvements sont d’abord exécutés lentement de manière contrôlée puis de manière de
plus en plus rapide.
L’entraînement passe par une multitude d’exercices différents et réserve en attrait particulier
dans la période de l ‘enfance.
1er âge scolaire : période où se produit la plus forte augmentation de la fréquence, de la vitesse
de mouvement et de réaction.
Préconise des parcours en circuits et des jeux de courses.
Pubescence : phase malléable qui peut permettre une baisse ou une augmentation des
performances de vitesse. Phase dangereuse. Eviter les exercices monotones pour éviter la
barrière de vitesse.
Adolescence : se rapproche des méthodes des adultes.
Conclusion générale :
La préparation physique est une phase obligatoire et déterminante dans
l’atteinte de la haute performance. Elle doit être présente tout au long de
l’année suivant une périodisation déterminée permettant de faire évoluer
les compétences motrices des athlètes en vue de la spécificité de sa
discipline.
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