2 Exercice 1- 1r ordre généralisé Soit un système décrit par l

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Exercice 1- 1rordre généralisé Corrigé page 11
Soit un système décrit par l’équation diérentielle
suivante :
3·de(t)
dt +2·e(t)=ds(t)
dt +2·s(t)
On pose E(p)=L(e(t)) et S(p)=L(s(t)). On se place
dans les conditions de Heaviside.
Q1. Déterminer la fonction de transfert
G(p)= S(p
E(p), la mettre sous forme canonique. puis tra-
cer le schéma bloc. Préciser le gain de la fonction de
transfert.
Q2. Montrer que S(p) pour une entrée en échelon e(t)=
0.5·H(t)(avecH(t) la fonction de Heaviside) s’écrit :
S(p)= 1
1+0,5·p+0.5
p
Q3. Déterminer lim
t→∞ s(t), préciser le théorème utilisé.
Q4. Déterminer, à partir du tableau des transformée in-
verses, la réponse temporelle pour cette entrée en éche-
lon.
Q5. Tracer la réponse temporelle de s(t). Déterminer
graphiquement le temps de réponse à 5% et la tangent
à l’origine..
A. Annexe : transformées de Laplace usuelles
f(t)·H(t) F(p)
δ(t) 1
δ(tτ)eτ·p
a·H(t)a
p
a·u(tτ)a
p·eτ·p
f(t)·H(t) F(p)
a·t·H(t)a
p2
tn·H(t)n!
pn+1
ea·t·H(t)1
p+a
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Exercice 2- Suspension hydraulique simplifiée Corrigé page 11
A. Présentation
Le schéma ci-contre représente de manière très simplifiée un dispositif de suspension hydraulique d’un vé-
hicule. Laxe de roue est guidé par rapport au châssis du véhicule, le mouvement relatif est une translation
verticale. Un ressort de raideur Kret un vérin hydraulique de section S montés en série constituent l’élément
déformable de la suspension. Un amortisseur de constante f est monté en parallèle avec l’ensemble précédent.
Lobservateur se place dans le véhicule. On choisit comme point de repos une situation dans laquelle le véhicule
est immobile. On appelle x(t) et y(t) les variations de position des extrémités du ressort autour du point de repos.
La perturbation provoquée par les inégalités du sol est représentée par la grandeur # »
Fp(t)=F
p(t)·
u( variation
de la composante verticale de l’eort exercé par la route sur la roue ).
Enfin, un distributeur hydraulique non représenté envoie vers le vérin un débit d’huile q proportionnel à la
diérence entre la position désirée et la position actuelle de la roue.
B. Mise en équation dans le domaine temporel
Principe fondamental de la dynamique appliqué à
l’ensemble ( roue + axe ) de masse m :
m·d2y(t)
dt2=K
r·(x(t)y(t))f·dy(t)
dt +F
p(t)
Relation débit dans le vérin / position de la tige de
vérin :
q(t)=S·dx(t)
dt
Comportement du distributeur hydraulique :
q(t)=K
d(yc(t)y(t))
On considère que jusqu’à l’instant t= 0, le système
est au repos et qu’il quitte cet état à l’instant t=0.
On pose :X(p), Y(p), Q(p)etF
P(p) les transformées de
Laplace de x(t), y(t), q(t)etF
p(t).
'pELWq
9pULQ
S
5HVVRUW
K
r

x
$PRUWLVVHXU
f
6ROURXWH
y
5RXH
C. Questions
Q1. Écrire les 3 équations ci-dessus dans le domaine de Laplace.
Q2. Recopier et compléter le schéma bloc de la figure 1 à partir des équations précédentes.
<
F
S <S
4S )
S
S
Figure 1: Schéma blocs à compléter
C.1. Performance en poursuite :
Pour la question suivante, la route est plane, la perturbation est nulle : Fp(t) = 0. Le conducteur agit sur l’entrée
de consigne yc(t), afin de faire varier la « garde au sol », c’est-à-dire la distance entre le plancher du véhicule et
la route.
Q3. Déterminer la fonction de transfert H1(p)= Y(p)
Yc(p)en l’absence de perturbation FP(p).
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C.2. Performance en régulation
Pour la question suivante, la consigne est nulle yc(t) = 0, la route en mauvais état est modélisée par une
perturbation FP(t) non nulle.
Q4. Déterminer la fonction de transfert H2(p)= Y(p)
FP(p)en l’absence de consigne Yc(p).
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Devoir 3- Instrument IBIS- (extrait)
Extrait du sujet des petites Mines 1999
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Présentation
IBIS est un instrument destiné à réaliser de façon entièrement automatique des expériences de biologie cellu-
laire, à bord d’un véhicule spatial récupérable.
Lobjectif de ces expériences est de déterminer le rôle joué par la pesanteur sur le développement des cellules
de l’embryon ; l’absence de pesanteur pouvant conduire à la modification de certains organes. Ces changements
éventuels sont étudiés sur des larves d’oursins ou de crustacés.
Les échantillons biologiques, préparés en laboratoire, sont introduits dans l’instrument par l’intermédiaire de
cassettes.
Il y a 4 chambres de culture par cassette ; il est possible d’injecter à tout instant dans chaque chambre de
culture et selon le programme scientifique établi, des additifs liquides diérents contenus dans des ampoules ou
des capsules et permettant d’activer ou de stopper les processus biologiques.
L’intérêt principal d’IBIS réside dans le fait que chaque cassette est doublée d’une cassette jumelle. Tout au
long du vol, ces deux cassettes subissent exactement les mêmes conditions de température et sont traitées si-
multanément. Au cours de leur séjour dans l’incubateur de l’instrument, une des deux cassettes se retrouve en
condition de micropesanteur tandis que l’autre est installée sur une centrifugeuse qui simule la gravité terrestre.
C’est le seul paramètre qui les distingue.
L’instrument IBIS comprend trois chambres thermostatées indépendantes :
1. un compartiment réfrigérateur destiné au stockage des échantillons biologiques avant et après la phase
active des expériences,
2. un compartiment incubateur comprenant une centrifugeuse fonctionnant en permanence qui permet de
recréer artificiellement en orbite un champ gravitationnel comparable à celui existant sur Terre. Cette
centrifugeuse est utilisée pour eectuer l’expérience témoin : des échantillons biologiques identiques et
soumis aux mêmes conditions d’environnement sont parallèlement placés dans l’incubateur, en condition
de micro-pesanteur (cassette μg) et sur la centrifugeuse en «conditions normales terrestres» (cassette g),
3. une zone intermédiaire permettant le chargement de l’instrument et le transfert automatique des échan-
tillons biologiques du réfrigérateur vers l’incubateur et réciproquement.
Il est possible de procéder à des injections d’additifs liquides dans une paire de cassettes soit dans le réfrigé-
rateur soit dans l’incubateur. Dans ce cas, la cassette g continue à être centrifugée pendant l’injection.
Le compartiment réfrigérateur (en bas) peut recevoir 32 paires de cassettes sur deux étages d’un plateau
tournant, le carrousel. Pour chaque emplacement, la cassette g est disposée vers l’extérieur, la cassette μg
vers l’intérieur.
Le compartiment incubateur (en haut) est équipé :
d’un plateau μgayant pour fonction de recevoir les cultures préparées pour l’expérience en micro-pesanteur
(cassetteμg),
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d’une centrifugeuse en rotation permanente, sur laquelle sont placés des échantillons « témoins » (cassette
g). Cette centrifugeuse est asservie à une vitesse de rotation constante pour que l’accélération centrifuge
soit en permanence égale à 1g,
d’une centrifugeuse dite « de poursuite » permettant de placer ou de retirer les échantillons témoins sur
la centrifugeuse permanente, sans l’arrêter.
A. Étude de l’asservissement de la centrifugeuse de poursuite
La centrifugeuse de poursuite doit permettre de déposer sur le plateau de la centrifugeuse 1gles cassettes
contenant les échantillons qui doivent-être soumis à la gravité.
Il s’agit donc de faire coïncider la position de la cassette g sur la centrifugeuse de poursuite avec un emplace-
ment libre choisi à l’avance de la centrifugeuse permanente.
centrifugeuse
emplacement libre
rotation de la centrifugeuse 1g:ωperm
ωcassette sur la centrifu-
geuse de poursuite à dé-
poser dans l’emplacement
libre
Dans un premier temps, la centrifugeuse de poursuite est asservie en vitesse : la consigne de vitesse (ωc) est
égale à la vitesse de rotation de la centrifugeuse permanente ( ωc=ωperm), l’asservissement de vitesse permet
d’atteindre 80% de la vitesse de rotation de la centrifugeuse permanente lors du régime établi ( ω=0,8·ωperm).
Lorsque cette vitesse est atteinte, la centrifugeuse de poursuite se fait donc « rattraper » par la centrifugeuse
permanente (à la vitesse de 0,2·ωperm).
Lorsque la diérence entre la position de la cassette g sur la centrifugeuse de poursuite θcassette et la position
visée sur la centrifugeuse permanente θ0est inférieure à 10°, la centrifugeuse de poursuite est asservie en po-
sition. Dès que l’écart de position atteint 0,5°, la centrifugeuse de poursuite est verrouillée mécaniquement à la
centrifugeuse 1g.
Lentrainement de la centrifugeuse de poursuite est réalisé par un moteur à courant continu associé à un
réducteur. Le moteur est alimenté par un variateur. Une génératrice tachymétrique mesure la vitesse de rotation.
le calculateur embarqué génère à partir de l’écart entre la mesure de la vitesse et la consigne de vitesse en tension,
la tension de commande du variateur.
On se propose dans cette partie de caractériser l’asservissement de vitesse et de position de la centrifugeuse
de poursuite.
Q1. Préciser les constituants des chaînes d’information et d’énergie de la centrifugeuse de poursuite.
A.1. Caractérisation du moteur
On se propose dans un premier temps, d’étudier le moteur.
Les équations diérentielles caractérisant le comportement du moteur de la centrifugeuse de poursuite sont :
u(t)=R·i(t)+e(t)
cm(t)=J·dωm(t)
dt
e(t)=K
e·ωm(t)
cm(t)=K
t·i(t)
Tous les frottements mécaniques sont négligés et toutes les conditions initiales sont nulles.
Notations :
ωm(t) : vitesse de rotation du moteur ;
J moment d’inertie total de l’équipage mobile par rapport à l’axe moteur (J = 85kgmm2;
R résistance de l’induit du moteur (l’inductance L de l’induit est ici négligée) ;
1 / 7 100%

2 Exercice 1- 1r ordre généralisé Soit un système décrit par l

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