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Relations entre stress oxydant et
résistance à l’insuline
Notion de radical libre
Un radical libre (RL) est une espèce chimique qui possède un
électron non apparié (célibataire) sur sa couche périphérique
H O H
électrons de la liaison H2O
H O
électrons célibataire
du radical hydroxyle
Le radical est doté d’une réactivité particulière
Afin d’apparier son électron célibataire, il peut se comporter
avec d’autres atomes ou molécules comme :
un oxydant
un réducteur
Notion de radical libre
Les radicaux libres impliqués dans le stress oxydant
présentent un électron célibataire sur un atome d’oxygène
Ces radicaux libres peuvent être produits in vivo ou in vitro
soit :
Par rupture homolytique d’une liaison covalente
composés conservant un électron célibataire
en
deux
Par la perte ou le gain d’un électron chez une espèce non
radicalaire
In vivo ils peuvent être générés en faible quantité lors du métabolisme
normal de l’oxygène (CRM)
Formation des radicaux libres
La CRM permet la réduction de l'oxygène moléculaire en 2 H2O
Cette réduction directe :
implique la présence de quatre électrons
est rendue possible grâce à un système complexe de protéines et
d'enzymes localisées dans la membrane interne de la mitochondrie.
Les conséquences de cette activité de la CRM sont doubles et paradoxales
la mitochondrie fournie 36 ATP
~0,4 à 4% de l'oxygène ne sont pas correctement convertis en eau
NADH
NAD+
succinate
fumarate
2H+
½ O2
4H+
4H+
4H+
2H+
H2O
Matrice
mitochondriale
C4
C3
tC
C2
Cy
C1
~0,4 à 4%
2H+
EIM
Stress oxydant
Le stress oxydant est observé lorsque la production des espèces
réactives de l’oxygène (ERO) dépasse les capacités de défense des tissus
Il entraîne des altérations des composants cellulaires, dues aux réactions
chimiques des ERO avec les lipides, les protéines et les acides
nucléiques cellulaires.
Antioxydants
ERO
ERO : Espèces Réactives de l’Oxygène
Production des Espèces Réactives de l’Oxygène
Par réduction monoélectronique, l'oxygène peut donner naissance à des
Espèces Réactives de l’Oxygène (ERO) parmi lesquelles figurent l'anion
•
superoxyde (O2 -) ou le radical hydroxyle (OH•)
ERO
un atome ou une molécule dont la structure chimique est caractérisée
par la présence d'un électron libre rendant cette espèce chimique beaucoup
plus réactive que l'atome ou la molécule dont il (elle) est issu(e)
O2
1
Oxygène singulet
hλ
O2•-
O2
4
eH2O
e-
Anion
superoxyde
e-
H2 O 2
peroxyde
d'hydrogène
OH•
e-
Radical
hydroxyle
Espèces Réactives de l’Oxygène (ERO)
une ERO est beaucoup plus réactive que l’oxygène qui leur a donné
naissance
Anion superoxyde
O2•-
peroxyde d'hydrogène
H2 O 2
Radical hydroxyle
OH•
Il existe d’autres ERO
RO2•
Radical peroxyle
RO•
Radical alkoxyle
ERO
Origine des différentes ERO
O2
Oxygène
singulet
O2
oxydases
NAD(P)H
oxydase
Monoxyde
d’azote
Anion
superoxyde
ClFe3+
HOCl
Ac hypochloreux
•
NO2
OH
Radical
hydroxyle
Radicaux primaires, dérivent de O2 ou de N par réduction de 1eEspèces réactives de O2 (ERO)
OX
O2•-
ONOO
peroxyde
d'hydrogène
R
pe
D
O
S
NO•
Peroxynitrite
H2 O 2
lo
yé
NOS
hλ
m
Arg
1
Toxicité des différentes ERO
Oxygène
singulet
O2
1
hλ
H2 O 2
O2
peroxyde
d'hydrogène
Arg
NO
•-
O2
•
Monoxyde
d’azote
Peroxynitrite
Nitration des
protéines
Fe3+
Anion
superoxyde
ONOO
Activation
de kinases
•
OH
Oxydation
des protéines
Radical
hydroxyle
Peroxydation
des lipides
Oxydation
du DNA
Les Espèces Réactives de l’Oxygène
Anion superoxyde (O2 •-)
Produit par capture d’un électron
anion superoxyde :
O2 + 1e-
l’oxygène moléculaire est réduit en
•-
O2
Il est produit majoritairement par la CRM, mais également par des oxydases
Produit par une oxydase membranaire
NAD(P)H oxydase :
Modulation de la signalisation cellulaire
Intervention dans les régulations métaboliques
Parmi les RL du stress oxydant, l’anion superoxyde est celui qui a la
réactivité vis-à-vis des substrats la plus faible
Il ne réagit pas avec les Ac nucléiques et les protéines
Les Espèces Réactives de l’Oxygène
Le radical hydroxyle (OH•)
La coexistence de l’anion superoxyde et du peroxyde d’hydrogène peut
engendrer cette espèce oxygénée très réactive
Cette réaction est catalysée par des métaux de transition (Fe2+ et Cu2+)
Réaction de Fenton
H2O2 + Fe2+
Fe3+ + OH- + OH•
Fe2+ est reconstitué par divers réducteurs dont l’anion superoxyde
Fe3+ + O2•-
Fe2+ + O2
Les Espèces Réactives de l’Oxygène
Le monoxyde d’azote (NO•)
RLO produit in-vivo par les
NO Synthases (NOS)
Arg + 2 NADPH + O2
Citrulline + NO• + 2 NADP+
NO• est caractérisé par :
Une grande difusibilité
Une réactivité limitée
Une ½ vie qui n’excède pas quelques secondes
NO• est susceptible de réagir avec :
La plupart des ERO
Les fonctions thiols
Les métaux (fer héminique)
Les Espèces Réactives de l’Oxygène
Le monoxyde d’azote (NO•)
NO• peut être :
Oxydé en ion nitrosonium (NO+)
Réduit en anion nitroxyle NOLa production concomitante de NO• et d’anions superoxyde (O2•- ) en un
même site entraîne la formation du peroxynitrite (ONOO-) hautement
cytotoxique
NO• + O2•-
ONOOperoxynitrite
NO• se rapproche de O2•- par sa faible réactivité sur les molécules
biologiques
Les Espèces Réactives de l’Oxygène
Peroxyde d’hydrogène (H2O2)
Peut être obtenu :
Par réduction divalente de l’oxygène moléculaire (action des oxydases)
O2 + 2e- + 2H+
H2O2
Par dismutation de l’anion superoxyde
2 O2•- + 2H+
H2O2 + O2
H2O2 électriquement neutre, réactivité limitée
diffuse à travers les
membranes biologiques plus facilement que l’anion superoxyde
Il donne naissance à des radicaux plus réactifs.
Les Espèces Réactives de l’Oxygène
Oxygène singulet
Atome d’oxygène seul
• Il est très réactif - Durée de vie très courte
• Il est produit par transfert d’énergie lumineuse par des protéines telles
que la riboflavine, la bilirubine et le rétinal
O2
hλ
O2
1
Oxygène singulet
ERO rencontrées dans l’organisme
Anion superoxyde
Les radicaux libres de l’oxygène
Faible action oxydative
O2•-
Formé par la mitochondrie
Peut générer des radicaux secondaires
Radical hydroxyle
OH•
Très réactif avec les macromolécules
biologiques
Oxyde nitrique
NO•
Réagit avec OH-
peroxynitrite
Les espèces réactives de l’oxygène
Peroxynitrite
ONOO
Très réactif
nitration de Tyr
Ac Aminé polaire
Oxygène singulet
1O
2
Atome d’oxygène seul ; Très réactif ;
Durée de vie très limitée
Peroxyde
d’hydrogène
H2O2
En présence Fe
radical hydroxyle
Origine des EOR
Sources
endogènes
exogènes
peroxysome
pollution (NOx, O3)
mitochondrie
radiation, ultrasons
auto oxydation
phagocytes
infections
EOR
pesticides
cigarettes
exercice
détoxification
enzymes oxydantes
drogues
ERO ET SANTÉ PUBLIQUE
Existence d’une association entre altération des systèmes de défense
antioxydants et développement de nombreuses pathologies :
Maladies
inflammatoires
Diabète
Athérosclérose
cancer
SIDA
vieillissement
Cataracte,
dégénérescence
rétinienne
ERO
Asthme
Arthrite
rhumatoïde
Parkinson,
démence
Sources cellulaires des ERO
Dans les cellules
production essentiellement enzymatique :
CRM
NAD(P)H oxydase membranaire
A degrés moindres
NADH
NAD+
Xanthine oxydase
Enzymes du REL (cyt P450)…
~0,4 à 4%
succinate
fumarate
2H+
½ O2
4H+
4H+
2H+
H2O
C4
C3
tC
C2
Cy
C1
4H+
Matrice
mitochondriale
2H+
EIM
Sources cellulaires des ERO
Au niveau mitochondrial
Tetraréduction
95%
Monoréduction
3-5%
H2 O
4e-
Cytochrome C
oxydase
O2
1e-
O2•-
MnSOD
OH
H2O2
•
Radical hydroxyle
Sources cellulaires des ERO
NAD(P)H oxydase membranaire
O2
NAD(P)H
O2•H+
O2
NAD(P)+
H+
NAD(P)H
O2•NAD(P)+
Polynucléaire neutrophile
Cellule musculaire lisse
Complexe multimérique localisé au niveau de la membrane plasmique.
Complexe transmembranaire
permettant d’interagir avec le substrat
NAD(P)H cytoplasmique
et de libérer l’anion superoxyde produit à
l’extérieur de la cellule (PN) ou à l’intérieur (cellules musculaires lisses)
Sources cellulaires des ERO
Au niveau du peroxysome
Les peroxysomes utilisent une part importante de l’O2
Production majoritaire de H2O2
Glycolate oxydase - acyl-CoA oxydase - D-amino acide oxydase…
La catalase utilise H2O2 formée par ces enzymes pour oxyder différents
substrats (AG) et pour la détoxification (éthanol)
Au niveau du REL / CytP450
Réaction de mono-oxygénation
L-H + O2 + NADPH + H+
L-OH + H2O + NADP+
Le REL est riche en cytP450 impliqués dans les processus de détoxification
Sources cellulaires des ERO
Autres systèmes de production
Auto-oxydation
Cyclo-oxygénase et lipo-oxygénase
Système de transport des électrons dans la membrane nucléaire
Xanthine/xanthine oxydase
Activation des polynucleaires
Hémoglobine et Myoglobine
Sources cellulaires des ERO
Les mitochondries : principale source de production de radicaux libres
Mitochondries
microsome
peroxysome
cytosol
45%
20%
30%
5%
Exception pour le foie, où les microsomes sont les
principaux producteurs
Mitochondries microsome peroxysome
cytosol
15%
45%
35%
5%
Systèmes de Défense
Systèmes de Défense
Systèmes enzymatiques
Superoxyde dismutases
Catalase
GSH peroxydases
Première ligne de défense
.
O2 SOD
H2O + O2
Catalase
GSH
GSSG
Fe2+
H2O2
GPx
H2O
Fe3+
.
OH
Superoxyde dismutase
.-
.
O2 -
SOD
H2O2
Enzyme qui permet l’élimination du radical O2 en le
métabolisant en H2O2 par une réaction de dismutation.
Différentes formes
O2.-
SOD
Localisation
Cu/Zn-SOD
SOD1
cytosolique
Mn-SOD
SOD2
Mitochondriale (MIM)
Cu-SOD
SOD3
Matrice extracellulaire
Enz-Cu2+ + O2.Enz-Cu+ + O2.- + 2H+
O2.- + 2H+
Enz-Cu+ + O2
Enz-Cu2+ + H2O2
H2O2 + O2
Catalase
H2O2
Catalase
H2O + O2
Enzyme tétramérique héminique
Chaque unité porte
un hème
un NADPH
Présentes dans les peroxysomes d’un grand
Particulièrement abondantes dans le foie et les GR
nombre
de
tissus
Sont localisées dans les peroxysomes
La réaction se fait en deux étapes :
H2O2
Catalase-Fe3+ + H2O2
Composé1 + 2 H2O2
2 H2O2
Substrat : H2O2
Composé1 + H2O
Catalase-Fe3+ + H2O + O2
2 H2O + O2
Glutathion peroxydases
Enzyme à sélénocystéine
Enzymes capables de détoxifier H2O2 et d’autres peroxydes
d’origine lipidique.
Réaction couplée avec l’oxydation d’un substrat réducteur (GSH)
Quatre types différents (1 à 3
tétramérique)
GPx1 : localisation cytosolique, ubiquitaire, fortement exprimée
GSH
GSSG
H2O2
GPx
H2O
GR
reins
foie
GPx2 : localisation cytosolique cellules du tractus gastro-intestinal
GPx3 : localisation plasmatique
GPx4 : monomérique - localisation interface MIN – cytoplasme
Au niveau des membranes, elle peut réduire les hydroperoxydes des
Phospholipides et du Cholestérol (GSH 2ème substrat)
Glutathion peroxydases
Substrats: H2O2 et hydroperoxydes organiques de type ROOH
Action de la Glutathion peroxydase
ROOH + 2 GSH
ROH + GSSG + H2O
Glutathion réductase
GSSG + 2 NADPH, H+
2 GSH + 2 NADP+
GPx ne sont pas spécifiques de H2O2
peuvent agir sur tous les
hydroperoxydes des esters de Cholestérol ou des PL des Mb cellulaires
GPx sont spécifiques de GSH
toutes sont inhibées par le cyanure
Systèmes de Défense
Systèmes non enzymatiques : piégeurs de radicaux libres
Antioxydants liposolubles:
- α-tocophérol
- carotène
Antioxydants hydrosolubles:
- ascorbate
LA DOUBLE VIE DES RADICAUX LIBRES
INTRODUCTION
Faible concentration
ERO sont des médiateurs cellulaires ayant des fonctions diversifiées :
ERO impliquées dans inflammation; phagocytose et réaction immunitaire
ERO participent aux voies de transduction du signal de plusieurs Ho et FC
(PDGF, insuline…)
½ vie courte, diffusion rapide, réactivité avec protéines et lipides
médiateurs
parfaits
Forte concentration
Équilibre redox perturbé
ERO s’accumulent
dépendante de la dose, de la nature et de la cellule
Cibles des ERO
exercent une toxicité
ADN ; ARN ; protéines ; lipides et/ou glucides
Problème essentiel de la notion de seuil :
Où commence la toxicité où finit la physiologie?
Stress oxydant et
résistance à l’insuline
INTRODUCTION
L’hyperglycémie chronique est impliquée dans la survenue des
complications macro et surtout microangiopathiques par
l’intermédiaire de l’exacerbation de 4 voies métaboliques :
• la voie des polyols
• l’activation accrue d’isoformes de PKC
• l’activation des hexosamines
• la glycation non enzymatique des protéines
Ces voies sont toutes intriquées et aboutissent à un stress
oxydant
A ces facteurs métaboliques liées à l’hyperglycémie sont
associés des facteurs environnementaux et génétiques
Exacerbation de 4 voies métaboliques
Glucose
NADPH
NADP+
NAD+
NADH
Sorbitol
Polyol pathway
Gluc-6-P
GFAT
Fruct-6-P
Gln
Fructose
Glucosamine - 6 - P
UDP - GIcNac
Glu
Hexosamine pathway
NADH
DHAP
Gly-3-P
NAD+
GAPDH
NADH
1,3 – Di-P-glycerate
NAD+
α - Glycerol - P
DAG
Protein kinase C pathway
Methylglyoxal
.
O2 .
OH
PKC
AGEs
AGE pathway
adapted from M. Brownlee, (Nature 2001)
Voie des polyols
Lorsque la concentration en glucose devient élevée
des polyols dans les tissus insulino-indépendant
Glucose
NADPH
AR
Sorbitol
NADP+
Activation de la voie
SDH
NAD+
Fructose
NADH
Conséquences :
Baisse des coenzymes (NADPH, NAD+)
Baisse du GSH
Baisse de l’activité des enzymes antioxydantes
Accumulation de sorbitol et de fructose peu diffusibles (osmolarité)
Rôle dans la neuropathie diabétique (pseudo ischémie de l’hyperglycémie)
AR : Aldolase Reductase
SDH : sorbitol Deshydrogenase
Activation des hexosamines
En période hyperglycémique
L’excès d’héxosamines favorise la transcription des gènes des facteurs de
croissance par N-acétyl-glucosaminylation
Principalement le VEGF, facteur proangiogénique et de perméabilité capillaire
Glucose
G 6-P
Glucosamine (GlcN)
F 6-P
GlcN 6-P
glycolyse
UDP-GlcN
O-glycosylation
des protéines
Rôle central dans la rétinopathie proliférante (prolifération de néovaisseaux)
Activation des PKC
En période hyperglycémique
Activation liée principalement à l’augmentation de la formation de DAG
(DiAcylGlycérol), activateur de PKC, à partir des phosphatidyl inositol
membranaire
Voies d’activation associées aux PKCs
stress oxydant - AGE - VEGF
Conséquences :
• augmentation de la perméabilité vasculaire
• augmentation de l’endothéline
• diminution du NO responsables d’une diminution du flux sanguin
rétinien (ischémie),
• augmentation de l’angiogenèse et de la croissance cellulaire
• Inhibition de la réponse métabolique induite par l’insuline
Impliquées dans la rétinopathie, la néphropathie et la neuropathie
AGEs ( Produits de Glycation avancée )
Impliqués dans les complications microvasculaires du diabétique
Ils sont la conséquence de l’HYPERGLYCEMIE
Ils sont formés par des réactions non-enzymatiques entre les groupements
aminés des protéines et le glucose ou un de ses dérivés
Inducteurs hors de la cellule : GLUCOSE ; FRUCTOSE
Inducteurs intracellulaire : dérivés carbonyles du glucose
3-DEOXY GLUCOSONE (décomposition des produits d’Amadori)
GLYOXAL (auto-oxydation du glucose)
METHYL GLYOXAL (Fragmentation du Glycéraldéhyde 3-P et
DHAP)
Glycation non enzymatique des protéines
Réaction de Maillard in vivo qui conduit à la formation des produits avancés
de la glycation (AGEs)
Produits précoces de la glycation
Glucose
[Base de Schiff]
Produits d’Amadori
(fructosamine)
Transformation
Produits intermédiaires de la glycation
Produits avancés (terminaux) de la glycation
(1,3 ou 4)-Deoxyglucosone
CML
Phase de propagation de la glycation
Pyrraline
Glycation: produits intermédiaires
Produits intermédiaires de la glycation : aldéhydes réactifs
Glucose
Peroxidation
Lipidique
Pr NH2
Glycolyse
(Degradation)
Base de Schiff
Voie des Polyols
Trioses Phosphate
Glyoxal
Methylglyoxal
Glycation
Produits d’Amadori
3-Deoxyglucosone
α-cétoaldehydes
Glycation: produits intermédiaires
Produits intermédiaires de la glycation : aldéhydes réactifs
Degradation
du glucose
Voie des Polyols
Lipid
Peroxidation
Produits d’Amadori
Trioses Phosphate
H3 C
C
α
CH
3-Deoxyglucosone
H
C
α
HO
HO
HO
O
O
CH
O
O
HC
α
Methylglyoxal
O
Glyoxal
O
α-cétoaldehydes
CH2OH
Glycation: Produits avancés de glycation
Produits avancés de la glycation
Glucose
Pr NH2
Base de Schiff
Pr NH2
Produits d’Amadori
(fructosamine)
Pr NH2
AGEs
Intermédiaires
glycolytiques :
Trioses Phosphate
Peroxydation
Lipidique
stress oxydant / Diabète
Voie métabolique obligatoire impliquée
très précocement dans l’évolution du
diabète et responsable de l’ensemble des
complications par interaction avec les
autres voies.
hypothèse unifiante de Brownlee (Nature 2001)
ERO et action l’insuline
Voie PIP3
IR
SS
YP
YP
YP
YP
YP
YP
YP
YP
YP
B
1
P
IRS-1
T
P
PKC λ,ζ
YP
PH
PP2A
YP
EN
T
P
PIP3
PH
kinase
YP
PTB
PIP3
PH
PKB
YP
PIP3
PH
PDK1/2
YP
SS
SH2 SH2
SS
PI-3K
Synthèse
glycogène
GSK3
Transport
glucose
ERO et action l’insuline
Protéine-YP
active
Protéine-YOH
PTP-SH
HCXXAGXXRSG
O2•Inactive PTP-SOH
mais réversible
O2•Inactive PTP-SO2H
et irréversible
Forme acide sulfenique
Forme acide sulfinique
ERO et action l’insuline
O2•-
IR
SS
SS
SOD
H2O2
Glucose
SS
NAD(P)H
oxydase
?
DPi
Inhibition des PTPases
ou autre(s) intervenant(s) thiol
?
O2•H2O2
de YP de IR et IRS
(48% et 43%)
AUGMENTATION DE LA REPONSE BIOLOGIQUE
ERO et action l’insuline
Voie MAPK
IR
SS
PH
Ras
GTP
PTB
GDP
Raf
YP
YP
SOS
MEK
M
MAPK
Grb2
YP
YP
SS
SS
YP
YP
YP
YP
YP
YP
YP
YP
YP
-1
P
K
Différenciation
Croissance cellulaire
YP
ERO et resistance à l’insuline (1/2)
ERO médiateurs cellulaires
ERO sont des médiateurs cellulaires qui activent de
nombreuses voies sensibles au stress oxydant
dommages
cellulaires
Certaines de ces voies sont impliquées dans
de la RI
Voie de NFκB impliquée dans la réponse immunitaire,
l’inflammation et l’apoptose
NFκB
régule un grand nombre de gènes dont plusieurs
associés aux complications du diabète (VEGF; RAGE)
Activation de NFκB
induit des phosphorylation sur ser
protéasome
Activation de NFκB
activation de PKC, augmentation des
AGEs
ERO et resistance à l’insuline (2/2)
ERO médiateurs cellulaires
Voie de Jnk super famille des MAPKinases; Jnk / P38
kinases du stress
Jnk activées par stress endogène / exogène ; choc osmotique,
cytokines proinflammatoires
Jnk activées
apoptose
Voie de P38 super famille des MAPKinases; Jnk / P38
kinases du stress
P38 activées hyperglycémie; diabètes
ERO action de NFκB (monocyte)
Stress oxydant
NFκB
Protéines
d’adhésion
Cytokines
eNOS
MCP-1
REMODELAGE VASCULAIRE
VCAM-1
ERO et résistance à l’insuline
Glucose
Acides gras
ERO mitochondries
Dommages
macromoléculaires
Stress oxydant
NFκB
Jnk
P38
Hexosamines
Sorbitol
AGEs
DAG
RAGE
PKC
Résistance à l’insuline
cytokines
Dysfonction des cellules β
ERO et résistance à l’insuline
Glucose
Acides gras
cytokines
YP
SS
SS
SS
YP PTB
YP
YP
YP
YP
YP
YP
YP
YP
IRS-1
ERO / ERN
YP
YP
Réponse normale
à l’insuline
YP
YP
SS
SS
PH
SH2 SH2
SS
IR
PI-3K
YP
YP
YP
YP
YP
SP
YP
YP
SP
PH
PTB
IRS-1
YP
SP
YP
SP
IKKB
Jnk
ERK
autres kinases Peu ou pas de réponse à l’insuline
SH2 SH2
IR
PI-3K
CASCADE D ’EVENEMENTS METABOLIQUES
HYPERGLYCEMIE
AGEs
VOIE DES POLYOLS
NADH/NAD+
O2•-
NO
DAG
PKC
VEGF
LESIONS CELLULAIRES
Na/K ATPase
CONCLUSIONS
• La connaissance des mécanismes moléculaires liées
à l’hyperglycémie chronique et impliqués dans les
complications dégénératives ouvre de nouvelles
perspectives thérapeutiques
• Les voies d’altération glycémique alimentent la
production radicalaire mitochondriale, responsable du
stress oxydant
La recherche s’oriente vers des thérapeutiques ayant
une action synergique sur toutes les voies ou luttant
contre le stress oxydant
Biologie moléculaire et régulation de la communication cellulaire
Aspects fondamentaux et cliniques
Méthodes et outils d’étude du métabolisme
Introduction à la communication et à la signalisation cellulaire
J. Giudicelli
3h
13 mars
J. Giudicelli
3h
20 mars
Glucotoxicité (glycation / stress oxydant)
J. Giudicelli
3h
27 mars
Acides gras nutritionnels et signalisation
P. Grimaldi
2h
03 avril
Métabolisme des lipoprotéines / Dislipidémies
P Bayer
2h
03 avril
Modes d'action moléculaires, fonctions biologiques, pathologies associées et
nouvelles stratégies thérapeutiques
V Goffin
2h
10 avril
Signalisation dans le tissu osseux : Applications actuelles et futures.
H Schmid-Antomarchi
2h
10 avril
Chimiokines et cancer
A Schmid-Alliana
2h
17 avril
Thérapie génique du diabète
F Suavet
2h
24 avril
Spectrométrie de masse ; applications médicales
M Samson
2h
24 avril
Les voies de signalisation et de transduction des signaux
Grandes voies de signalisation médiées par l'insuline / résistance à l’insuline
Homéostasie du glucose/ métabolisme lipidique/ Pathologies associées
Signalisation et pathologies
Approches méthodologiques modernes
Biologie moléculaire et régulation de la communication cellulaire
Aspects fondamentaux et cliniques
Voies de signalisation autres
Le contrôle génétique du "milieu intérieur chez la drosophile
P Léopold
2h
15 mai
Voies de signalisation et mitochondries
B Sibille
2h
15 mai
Voies de signalisation mTOR, insulino-résistance et déficience en synthèse protéique
I Satney
2h
22 mai
Sarcopénie (à définir)
St Schneider
2h
22 mai
Signalisation et nutrition
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