Le Martin-pêcheur, une espèce protégée et préservée sur la réserve Le mode de vie du Martin-pêcheur d’Europe, « l’Oiseau saphir » Le Martin-pêcheur se rencontre au bord des eaux calmes, propres et peu profondes abritées du vent et des vagues. Le vol du Martin pêcheur est rapide (40 – 45 km/h) et direct…mais très acrobatique ! Des berges abruptes réaménagées lui procurent des zones de nidifications et les troncs ou branches mortes, des perchoirs appréciés. Son habitat varie selon les saisons. Le Martin-pêcheur ne se laisse pas observer facilement de part ses reflets métalliques se fondant dans le bleu de l’eau. Si sa position est assez haute, il plonge en flèche directement, et ressort aussi rapidement de l’eau grâce à la poussée d’Archimède résultant de l’air emprisonné sous son plumage. Mais il peut aussi faire de longues séquences de vol stationnaire avant de plonger. Lorsque sa tentative est récompensée, il se pose et entreprend d’assommer sa proie en la battant sur sa branche par des mouvements de tête alternés, avant de l’avaler, quand il ne va pas la porter à sa compagne (mâle en période nuptiale) ou à ses juvéniles. Mode de nidification du Martin-pêcheur, « le tunnelier » Ils nichent dans des terriers creusés dans une berge. La nidification est précédée d’une parade nuptiale se traduisant par des courses poursuites aériennes des deux partenaires au ras de la surface de l’eau et au dessus de la cime des arbres riverains. La parade s’achève lorsque le mâle présente un site à la femelle. Pour créer le tunnel, les deux oiseaux se précipitent bec en avant jusqu’à ce qu’un petit orifice soit creusé dans la paroi. L’extraction des matériaux est réalisé avec les pattes en avant afin d’évacuer la terre. La femelle pondra dans la chambre six à sept œufs. A quatre semaines environ, les petits, devenus autonomes, quittent le nid. Les adultes peuvent mener à terme 2 à 3 couvées dans l’année.