partie terminale du peptidoglycane qui permettent de créer une liaison entre les
fractions glucidiques des disaccharide-pentapeptides.
Les glycopeptides provoquent ainsi un arrêt de la synthèse du peptidoglycane
et de la croissance bactérienne. Cette activité est bactéricide et lente à l’inverse des
bêta-lactamines. Les glycopeptides sont inactifs sur les bactéries à Gram négatif
dont la paroi est pauvre en peptidoglycane.
IV-2 SPECTRE ANTIBACTERIEN
La plupart des bactéries à Gram positif sont sensibles aux glycopeptides avec
des concentrations minimales inhibitrices (CMI) généralement ou égales à 4µg/ml.
Pratiquement toutes les souches de Staphylococcus aureus restent sensibles à la
vancomycine, qu’elles soient sensibles ou résistantes à la méticilline. Toutes les
souches de pneumocoques testées, incluant des souches pénicillo-résistantes, les
streptocoques des groupes A, B, C et G ainsi que la grande majorité des souches de
Streptococcus viridans et Streptococcus bovis sont sensibles. En France, la majorité
des entérocoques (Enterococcus fœcalis et Enterococcus fœcium) reste sensible aux
glycopeptides. La vancomycine est active contre les diphtéroïdes dont
Corynebacterium jeikeium, Listeria monocytogenes, Borrelia burgdorferi. Seule la
moitié des souches d’Actinomyces est sensible. Nocardia asteroides, les
lactobacilles, les rickettsies, les chlamydiae, les tréponémes, les mycobactéries, les
leptospires, les mycoplasmes, et tous les bacilles à Gram négatif sont résistants.
Le spectre de la teicoplanine est superposable à celui de la vancomycine avec
une activité supérieure sur les entérocoques mais inférieure sur les staphylocoques
à coagulase négative.