Accueil / Espaces régionaux / Publications, Documents / Régions Sud / Années antérieures / Archives 2011 / Phosphore : un apport régulier est indispensable au colza Phosphore : un apport régulier est indispensable au colza Retour document à télécharger : phosphore : un élément indispensable au colza Le phosphore contribue au bon développement du système racinaire du colza : Au stade plantule, le phosphore favorise le développement racinaire : pivot et masse de radicelles, contribuant ainsi à la croissance et au développement des jeunes plantes de colza. Le phosphore est nécessaire dès le stade plantule mais également tout au long du cycle du colza, car il participe à l’élaboration du rendement de par son rôle dans divers processus biochimiques. Pas d'impasse sur le Phosphore ! L’appauvrissement des sols en phosphore se traduit par des carences visibles sur colza : rougissement des feuilles, développement bloqué. Les symptômes : - A l'automne : développement végétatif plus ou moins réduit (photo ci- contre - essai CETIOM 2009), coloration "lie de vin" des feuilles. - Au printemps, la coloration des feuilles progresse du pétiole des feuilles vers les tissus de la feuille (parenchyme). (photo ci- contre agrandir) Confusion possible avec d'autres causes de rougissement des feuilles : froid, asphyxie racinaire, faim d'azote .... ) Le colza a des besoins modérés mais une exigence forte : 90 kg/ ha pour un objectif de 35 q/ ha. Une impasse prolongée peut avoir des conséquences graves sur le rendement du colza. L'estimation des besoins en phosphore du colza, tient compte, comme pour tout autre élément minéral, de sa « biodisponibilité ». Cette notion exprime ainsi deux phénomènes à prendre en compte dans cette estimation : l’importance de cet élément pour le bon développement de la plante d’une part, sa capacité à mobiliser l’offre du sol d’autre part. Le colza mobilise difficilement le phosphore du sol, un apport régulier est en ce sens bénéfique à son développement. www.terresinovia.fr - 1 sur 3 En 12ans, l’absence de fertilisation en phosphore se traduit par une baisse de rendement particulièrement importante sur colza : de l’ordre de 50% par comparaison au témoin fertilisé. Sur des parcelles pauvres en nécessaires pour obtenir le po culture Essai longue durée sur sol pauvre en phosphore – lycée agricole de la Brosse – 89 Essai CETIOM 2009 : deux si faible (méthode Olsen) - site essai 31 : 20 ppm (forts l’automne) - site essai 47 : 15 ppm (symp pas à l’automne) Apport de phophore régulier : bénéfice assuré Une fumure d'entretien, apportée de préférence avant le semis du colza, met la culture à l'abri et bénéficiera à la rotation, qui comporte des plantes d'exigence moindre comme les blés, l’orge , même en situation très carencée. (cf graphique « essai longue durée »). Conseil de fumure : les apports au semis ou en début de cycle sont fortement conseillés Teneur du sol en phosphore (selon analyse de sol) Si apport d’engrais au cours des 2 dernières années Si apport d’engrais plus ancien Phosphore : dose de P2O5 à apporter Potasse Dose de K2O à app Pauvre Bien pourvu Très bien pourvu Pauvre Bien pourvu 90 U 50 U 0U 50 30 120 U 70 U 30 U 60 40 - Privilégier les apports au semis - Sur les sols riches en calcaire (pH>7,5), apporter le phosphore sous forme de www.terresinovia.fr - 2 sur 3 - Sur les sols riches en calcaire (pH>7,5), apporter le phosphore sous forme de superphosphate. - Pour la potasse, apportez la valeur basse indiquée dans le tableau si les pailles de céréales sont enfouies document à télécharger : phosphore : un élément indispensable au colza Retour www.terresinovia.fr - 3 sur 3