Le 26/03/2012
Séance 8
Question 1 :
Ce modèle IS-LM autrement appelé modèle « Hicks-Hansen » a été élaboré 1937 par John Hicks et
Alvin Hansen. Il permet de mettre en évidence l’équilibre globale économique d’une économie,
obtenu à partir des relations d’équilibre qui s’établissent entre le revenu national Y et le taux
d’intérêt i sur le marché des biens et services d’une part et sur le marché de la monnaie d’autre part.
Il constitue en faite, une synthèse de type néoclassique de la théorie de Keynes. En effet, le principe
fondamental de la théorie Keynésienne est respecté, à savoir l’existence d’un équilibre
macroéconomique de sous-emplois. Mais la construction du modèle est établie selon un mode
néoclassique d’équilibre général de l’économie à partir des équilibres partiels sur les marchés
considérés (Marché des biens et services et marché de la monnaie) et de l’interdépendance de ces
marchés. Il existe des versions très élaborées du modèle IS-LM : en économie et/ou à prix variable.
Ici, le modèle IS-LM repose sur les hypothèses suivantes :
L’économie est fermée : aucune relation avec le reste du monde
Les prix sont fixes
On raisonne sur deux marchés : le Marché des biens & services et le marché de la monnaie ;
on pourrait ajouter le marché des titres mais selon la loi de Valrace dans une économique à
3 marchés, si 2 marchés sont équilibrés alors le 3ème l’est nécessairement.
Ce modèle décrit 3 équilibres :
L’équilibre sur le marché des biens & services (secteurs réelles), résumé par la relation IS
L’équilibre sur le marché de la monnaie (secteurs monétaires), résumé par la relation LM
L’équilibre simultané sur les deux marchés
Ce modèle IS-LM, nous permet d’analyser facilement l’effet d’une politique budgétaire ou monétaire
ou un mix des deux.
Question 2 :
La courbe IS :
Elle représente l’ensemble des combinaisons de taux d’intérêt i, et de revenu Y qui assure l’équilibre
sur le marché des biens et services. Sur ce marché, les prix étant donnés, l’offre correspond au
revenu et se partage entre la consommation C et l’épargne S. D’où Y = C + S.
La demande globale D se décompose entre la consommation C et l’investissement I. D’où D = C + I.
L’équilibre entre l’offre et la demande dépend donc de l’équilibre entre l’investissement et l’épargne
(I=S).
L’investissement est une fonction décroissante du taux d’intérêt et l’épargne est une fonction
croissante du revenu.
La courbe IS se déplace pour deux raisons principales :
Pour la variation de l’investissement (qui dépend de i)
Pour la variation des dépenses publiques