III. Usage en pharmacopée
Chez l’oignon, seul le bulbe est utilisé en pharmacopée. Il permet de diminuer le risque
d’apparition de certains cancers du tube digestif, il est antioxydant et il permet de réduire
l’agrégation plaquettaire. La plupart de ses vertus sont
nutritionnelles. Une consommation régulière d’oignons est donc
bénéfique. Cependant, les bienfaits peuvent être altérés par la
cuisson.
A. L’oignon antioxydant
L’oxydation de certains composés de l’organisme entraine la formation de radicaux libres. Ces
derniers participent ensuite à des réactions destructrices.
Un antioxydant est une molécule qui limite, voire empêche, l’oxydation d’autres substances
chimiques.
Les antioxydants présents dans l’alimentation permettent donc de protéger les molécules
organiques telles que les graisses ou l’ADN par exemple.
On trouve deux antioxydants principaux dans les oignons : les anthocyanines qui colorent les
oignons en rouge et la quercétine qui donne une coloration plus jaune.
La quercétine est l’antioxydant le plus actif des flavonols. Il permet de prévenir des pathologies
dans lesquelles sont impliquées des substances oxygénées réactives comme les maladies
cardiovasculaires, les cancers et l’ostéoporose. La quercétine se trouve en faible quantité au cœur de
l’oignon et voit sa concentration augmenter à la périphérie.