
détail. » Dans ce dernier secteur, Amazon continue à jouir d’avantages
concurrentiels durables, dit M. Mattioli, ses points forts étant entre
autres sa tarification, son vaste choix de produits et ses livraisons
gratuites. « La société prend des parts de marché dans une catégorie
de vente au détail en pleine croissance. »
Un autre nom de la consommation discrétionnaire dans le Fonds
d’actions américaines toutes capitalisations Manuvie est Polaris
Industries Inc. (PII). Cette société fabrique des véhicules tous terrains,
des motocyclettes et des motoneiges. « L’action a reculé pendant
l’année écoulée jusqu’à un point où son profil risque/rendement est
devenu attrayant », dit M. Mattioli. La société a dû faire face au rappel
d’une de ses gammes de produits et à des préoccupations concernant
la solidité de certains de ses marchés. « Le sentiment qui prévalait
généralement sur l’action était assez mauvais, et nous avons considéré
que la baisse du cours de l’action était excessive compte tenu des
données fondamentales de la société. »
Chose importante, dit M. Mattioli, « le consommateur américain
continue à se renforcer ». Les bilans de la consommation s’améliorent
et le marché du travail est solide, les demandes d’emploi se trouvant
au niveau le plus bas en 40 ans, note-t-il. C’est résolument un atout,
à la fois pour le secteur de la consommation discrétionnaire et pour
toute l’économie américaine.
Une société du secteur de la technologie de l’information liée à la
consommation, qui compte parmi les 10 principaux avoirs du fonds
est Facebook Inc. (FB). M. Mattioli note que Facebook a près de 15
% du gâteau publicitaire en ligne, et cette part de marché, dans le
temps, devrait passer à 20 %. D’après M. Mattioli, on estime que sur
cinq minutes passées sur l’Internet, il y en a une que l’on passe sur
Facebook, et sa rétention des participants est élevée. « Cela signifie
que la société a un public et peut donc vendre de la publicité. » Mais
attention : c’est une action volatile.
Un autre avoir du secteur de la technologie de l’information qui
compte parmi les dix premiers est Apple Inc. (AAPL). La société a un
écosystème puissant qui, de fait, verrouille l’utilisateur de ses produits,
dit M. Mattioli. On craint un peu, dit-il, que le marché mondial des
téléphones intelligents se sature, mais Apple modernise son iPhone
tous les deux ans, ce qui stimule ses ventes. « Même si la croissance de
la société est minimale, elle génère beaucoup de flux de trésorerie, fait
apparaître beaucoup d’argent à son bilan et demeure un protagoniste
important de cette industrie. » De plus, dit-il, l’action est bon marché.
un atout pour les banques, dit-il. « Cette conjoncture des taux d’intérêt
donne directement aux bénéfices des banques un coup de fouet, car
elle fait augmenter leurs marges d’intérêt net, qui sont la différence
entre les taux qu’elles paient sur les dépôts et ceux qu’elles gagnent
sur les emprunts. » À présent, dit-il, les estimations des bénéfices
bancaires pour 2017 et 2018 sont plutôt modestes, et les actions des
banques « présentent donc un potentiel haussier. »
Selon M. Mattioli, les marchés financiers parient sur la probabilité
quasi-certaine que la Réserve fédérale américaine va augmenter son
taux des fonds fédéraux au milieu de décembre. « La question est : que
va faire la Fed de plus en 2017 et 2018? »
Le Fonds d’actions américaines toutes capitalisations Manuvie a des
pondérations importantes dans trois grandes banques américaines :
Citigroup Inc. (C), Bank of America Corp. (BAC) et JPMorgan Chase &
Co. (JPM).
Dans les autres domaines des services financiers, l’équipe a vendu
l’avoir du fonds dans le gestionnaire de portefeuille T. Rowe Price
Group Inc. (TROW). « La firme est un gestionnaire de positions
longues en actions et souffrira d’un revirement du marché boursier,
dit M. Mattioli. Elle doit aussi faire face aux difficultés causées par
l’évolution vers le placement passif. »
L’équipe a remplacé ce placement par un autre gestionnaire de
portefeuille : Affiliated Managers Group, Inc. (AMG). « C’est une
société de portefeuille qui détient des participations dans toute une
série de boutiques de gestion d’actifs, sa filiale la plus importante
ne représentant que 8 % de ses revenus. » Cette société de gestion
d’actifs est donc beaucoup plus diversifiée dans ses styles et ses
priorités que T. Rowe Price, dit M. Mattioli.
Dans le secteur de la consommation discrétionnaire américaine, un
avoir de longue date, qui est aussi le plus grand du fonds depuis
quelques années, est Amazon.com, Inc. (AMZN). L’équipe détient
cette action depuis 2002. « Malgré sa taille, Amazon réussit à accroître
ses revenus à un bon rythme. « La société publie des bénéfices par
action positifs depuis 2015, et ces bénéfices, eux aussi, s’accroissent à
un bon rythme », dit M. Mattioli.
En plus de son énorme entreprise de détaillant en ligne, Amazon Web
Services, l’entreprise d’informatique en nuage de la compagnie, est
un volet en pleine croissance, dit-il. « Cette entreprise de services
procure des marges bénéficiaires plus élevées que le commerce au
Reprinted by permission of Morningstar, November 30, 2016 • PM277447