EXERCICE N°1 Dans le repère géocentrique d`origine O centre de

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Sélection FESIC 1998
Epreuve de Physique
EXERCICE N°1
Dans le repère géocentrique d’origine O centre de la Terre, on considère un satellite (S)
possédant un mouvement circulaire centré sur O.
Données :
·
·
·
·
·
masse du satellite : m = 2,0 ´ 10 3 kg ;
masse de la Terre : M T = 6,0 ´ 10 24 kg ;
rayon de la Terre : RT = 6,4 ´ 10 6 m ;
constante de gravitation universelle : G = 6,7 ´ 10 -11 m3 .kg -1 .s -2 ;
jour sidéral : J S = 8,6 ´ 10 4 s (période de révolution de la Terre autour de l’axe des pôles
dans le repère géocentrique) ;
·
G MT
= 1,0 ´ 10 13 ;
2
4p
·
8,62 = 74 ;
·
4,2 3 = 74 .
On veut que ce satellite, utilisé pour les télécommunications, soit géostationnaire.
a) La trajectoire du satellite est contenue dans un plan quelconque passant par le centre de la
Terre.
b) Sa vitesse constante est donnée par l’expression suivante : v = G
MT
r
avec r = RT + h .
c) Le rayon de son orbite est 4,2 ´ 107 m .
Un satellite (B) a la même vitesse que le satellite (A).
d) La masse de (B) étant le double de la masse de (A), le satellite (B) n’est pas
géostationnaire.
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Epreuve de Physique
EXERCICE N°2
Une piste rectiligne AB, de longueur L = 0,5 m , est inclinée d’un angle a = 15° avec
l’horizontale.
Un mobile ponctuel de masse m = 200 g est lâché de A sans vitesse initiale. Il est soumis, le
long du trajet AB, à une force de frottement constante, f = 0,32 N , parallèle à la piste. Le
mobile arrive en B à la vitesse v B .
g = 10 m.s -2
sin 15° = 0,26
cos 15° = 0,96
a) Le mouvement est uniformément accéléré.
b) L’accélération du mobile vaut a = 4 ,2 m. s -2 .
c) La vitesse en B vaut v B = sin 15°- 0,16 .
d) Si la force de frottement vaut f = 0 ,52 N , l’accélération du mobile est nulle.
EXERCICE N°3
On étudie le mouvement du centre d’inertie d’une fléchette sortant du canon d’un pistolet
tirant verticalement vers le haut.
A l’instant pris comme origine des dates, la fléchette sort de la bouche du canon située à 2,2 m
du sol avec une vitesse de 10 m.s -1 .
Le mouvement du centre d’inertie est étudié dans le référentiel terrestre considéré comme
galiléen, on choisit un axe Oz orienté vers le haut, l’origine étant située sur le sol.
Données : g = 10 m.s -2 .
On néglige les frottements dans l’air.
a) L’équation horaire du mouvement du centre d’inertie est : z = - 10 t 2 + 10 t + 2 ,2 .
b) La fléchette repasse à la position de départ avec une vitesse double de la vitesse initiale.
c) Elle arrive sur le sol avec une vitesse de 12 m. s -1 .
La vitesse initiale de la fléchette étant toujours de 10 m.s -1 , le tireur modifie l’orientation du
canon, la direction de tir a une inclinaison de 30° sur l’horizontale.
d) A l’arrivée au sol, la fléchette a une vitesse de même valeur que lors du tir vertical.
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EXERCICE N°4
Un mobile de masse M = 760 g glisse sans frottement sur un plan horizontal AB, il est relié
par un fil inextensible, de masse négligeable à une masse d’entraînement m = 40 g .
Un dispositif d’enregistrement a permis d’effectuer des mesures de vitesses pour certaines
positions x du mobile. L’origine O du repère Ox et l’origine des temps ont été choisies
arbitrairement.
Le tableau, ci-dessous, donne les résultats des mesures et des calculs des énergies cinétiques
de M et de m :
Grandeur
Unité
Position 1
Position 2
Position 3
t
s
0,6
1,0
1,8
x
cm
17,6
39,6
110,0
v
m. s-1
0,45
0,65
1,05
E c de M
mJ
77
161
419
E c de m
mJ
4,05
8,45
22,00
Donnée : g = 10 m.s -2 .
a) L’accélération est constante et vaut 0 ,4 m. s -2 .
b) Le mouvement est uniformément accéléré.
c) La vitesse à l’instant t = 0 est nulle.
d) Par application du théorème de l’énergie cinétique au mobile de masse M entre les
positions 1 et 3, on obtient la valeur de la force F exercée par le fil sur le
mobile : F » 0 ,4 N .
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EXERCICE N°5
Un motard roule à vitesse v0 constante sur
un « dos d’âne » dont la forme en coupe est
un arc de cercle de rayon R = 4 m . Sa
position est repérée par l’angle a.
On étudie le mouvement du centre
d’inertie du système « motard et moto ».
Au-delà d’une vitesse limite vlim, la moto
ne peut rester en contact avec le sol sur le
dos d’âne et décolle pour a = a 0 = 10 ° .
a) Le système est soumis à plusieurs forces mais la vitesse étant constante l’accélération est
nulle.
b) A chaque instant entre A et M 0 , la valeur de la composante normale de la force exercée
par la chaussée sur le système s’écrit F = m g cos a -
mv02
.
R
c) En M 0 le système n’est plus en contact avec le dos d’âne si v0 ³
R g cos a 0 .
d) La condition précédente étant remplie, à partir de M 0 , le système possède un mouvement
parabolique d’accélération verticale.
EXERCICE N°6
Les armatures A et B d’un condensateur plan
sont
soumises
à
une
tension
U = V A - VB = + 2 kV . Les armatures sont
horizontales et distantes de d = 4 cm .
Une gouttelette d’huile portant une charge
électrique q = 20 nC est placée en équilibre
entre les armatures.
a) Entre les armatures le champ électrique est uniforme, le vecteur-champ est orienté de B
vers A.
b) Le champ électrique a pour valeur E = 5 ´ 10 4 V.m-1 .
c) Pour que la goutte d’huile soit en équilibre, il faut qu’elle porte une charge électrique
négative.
d) L’équilibre étant réalisé, le poids de la goutte d’huile est 1 mN.
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EXERCICE N°7
Un faisceau d’électrons est émis dans le vide par un
filament F avec une vitesse initiale négligeable. Il
est accéléré par une tension U appliquée entre deux
plaques A et B : U = V A - VB .
La distance entre les plaques est d = 4 cm . La
plaque B est percée d’un petit trou noté O.
Données : g = 10 m.s -2 ; charge de l'électron : e = 1,6 ´ 10 -19 C ;
masse de l' électron : m » 10 -30 kg ; U = 200 V .
a) Pour que les électrons soient accélérés entre les plaques, il faut que la tension U soit
positive.
b) La force accélératrice est environ 10 14 fois plus grande que le poids de l’électron, ainsi il
est possible de négliger ce dernier.
c) Les électrons atteignent la plaque B avec une vitesse de 8000 km. s -1 .
d) Après la traversée du trou O, sur une distance de l’ordre d, le mouvement des particules
est rectiligne uniformément accéléré.
EXERCICE N°8
®
Un noyau d’hélium 42 He 2 + ayant une vitesse v0
horizontale pénètre dans un domaine où règne un
®
champ magnétique uniforme B horizontal.
®
Il est soumis à une force magnétique F .
Le mouvement de la particule représenté ci-contre
s’effectue dans le plan vertical Oxy.
Données :
· masse du noyau d’hélium : m = 6,6 ´ 10 -27 kg ;
· charge élémentaire : e = 1,6 ´ 10 -19 C ;
· B = 0,30 T ;
· v0 = 9,6 ´ 10 5 m.s -1 .
®
®
a) Le vecteur B est de même sens que le vecteur z indiqué sur la figure.
b) Le rayon de la trajectoire vaut R = 13,2 cm.
c) La durée d’un demi-tour est de l’ordre de 2 ´ 10-7 s .
d) Cette durée est indépendante de la vitesse v0 initiale des ions.
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EXERCICE N°9
Un solénoïde de longueur L = 40 cm ,
dont l’axe est perpendiculaire au plan
du méridien terrestre, est formé de
N = 1000 spires de rayon r = 4 cm .
La bobine est traversée par un courant d’intensité I = 3 A.
Données : m 0 = 4 p ´ 10 -7 S.I.
Composante horizontale du champ magnétique terrestre BH = 2 ´ 10 -5 T .
a) Le champ magnétique est uniforme à l’intérieur du solénoïde, sauf au voisinage des deux
extrémités.
b) Le vecteur champ magnétique est dirigé selon l’axe du solénoïde et orienté de la gauche
vers la droite.
c) Au centre du solénoïde le champ magnétique vaut 9,42 ´ 10 -4 T .
On place au centre du solénoïde une petite aiguille aimantée pouvant pivoter autour d’un axe
vertical. En l’absence de courant dans le solénoïde, cette aiguille aimantée est orientée
perpendiculairement à l’axe de la bobine.
d) Quand le courant d’intensité I traverse le solénoïde, l’aiguille aimantée pivote d’un angle
voisin de 90°, son pôle Nord étant orienté vers la gauche de la figure.
EXERCICE N°10
Un condensateur est chargé, à partir de la date t = 0, par une source de courant qui débite une
intensité constante I = 1 mA (pour une tension à ses bornes inférieure ou égale à 12 V).
A la date t1 = 25 s , la tension aux bornes du condensateur vaut U 1 = 5,3 V .
a) A cette date, la charge du condensateur vaut Q1 = 25 mC .
b) Cette valeur reste constante au cours du temps.
c) La capacité du condensateur est d’environ 5 mF .
d) L’énergie électrique emmagasinée par le condensateur est donnée par l’expression
1 Q
E=
et vaut 2 ,4 mJ .
2U
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EXERCICE N°11
Un condensateur de capacité C, initialement chargé
sous une tension de U 0 = 5 V , est déchargé à travers
une résistance R = 470 W . On relève, à l’aide d’une
interface connectée à un ordinateur, la tension u aux
bornes du condensateur. Le logiciel adapté à cette
expérience a fourni le graphique suivant :
b
g
a) Au bout d’un temps long t > 5 ms , l’intensité du courant dans le circuit devient constante
et égale à 10,6 mA.
b) L’expression RC est homogène à l’inverse d’un temps s -1 .
c) La constante de temps t est calculée avec l’expression
FG du IJ
H dt K
=t =0
U0
, elle vaut environ 1 ms.
t
d) La capacité du condensateur est d’environ 2 mF .
EXERCICE N°12
Un circuit se compose d’un générateur de tension de force électromotrice E = 6 V et de
résistance négligeable en série avec une bobine d’auto-inductance L et de résistance r
inconnues, une résistance R = 1 kW et un interrupteur K.
Un oscilloscope à mémoire permet d’enregistrer la tension u aux bornes de la résistance au
cours du temps.
A l’instant t = 0 , on ferme l’interrupteur, et on obtient l’enregistrement représenté sur la
figure. La pente de la tangente à l’origine t = 0 de la courbe u(t) est a = 600 V / ms .
A partir de la date t = 0,05 ms , la tension u(t) devient constante, elle vaut alors U = 5,2 V.
a) Au cours du temps, l’évolution de l’intensité du courant dans la bobine est donnée par
di
l’équation différentielle : r + R i - L = E
dt
b
g
b) Au bout d’un temps très long, aucun courant ne parcourt la bobine.
c) La résistance de la bobine est environ r = 150 W .
d) L’inductance de la bobine vaut environ L = 0,01 H.
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EXERCICE N°13
Un ressort, de masse négligeable, à spires non
jointives, de raideur k = 10 N.m-1 , peut se
déplacer le long de l’axe horizontal Ox ; on fixe
l’une de ses extrémités et on accroche un solide
S de masse m = 0,1 kg à l’autre extrémité A.
Lorsque S est en équilibre, la projection sur x ¢x de son centre d’inertie G coïncide avec
l’origine O des abscisses.
Le solide S peut se déplacer sans frottement selon la direction x ¢x .
®
Le solide S étant en position d’équilibre, on lui communique une vitesse v0 dirigée suivant
l’axe du ressort et de valeur v0 à la date t = 0 . Il oscille avec une amplitude de 4 cm.
a) L’expression
c h
k
est homogène à un temps au carré s 2 .
m
b
g
b) L’équation horaire du mouvement de G s’écrit : x = xm cos w 0 t + j soit en utilisant les
FG
H
caractéristiques de l’oscillateur : x = 4 cos 10 t +
IJ
K
p
= - 4 sin 10 t avec x en cm.
2
c) La valeur de la vitesse v0 est 0,4 m.s -1 .
d) L’énergie mécanique totale Em du système ressort - solide S diminue au cours du temps.
EXERCICE N°14
Pendule de Foucault
En 1850, le physicien Foucault, pour prouver la rotation de la Terre sur elle-même, fit osciller,
suspendu au dôme du Panthéon à Paris, un pendule dont voici la description par Foucault.
« Le mouvement de la Terre sur elle-même est ici rendu évident au moyen d’un grand
pendule, dont le fil attaché au sommet de la coupole descend jusqu’au niveau de la rampe et
porte à son extrémité inférieure une boule formée d’une enveloppe en cuivre renfermant une
masse de plomb qui la remplit complètement. Le fil a 67 m de long, son diamètre est de
1,4 mm, la boule pèse 28 kg ... Elle porte inférieurement un prolongement pointu suivant la
direction du fil, et qui sert à observer la marche de l’appareil ...
On lance le pendule dans toute direction, à volonté, et pour bien voir comment il marche, on
place sur le rebord deux bancs de sable humide. Ils sont alignés suivant la course du pendule.
Celui-ci pratique, en passant sur chacun d’eux, une première brèche qui s’agrandit de plus en
plus ...
... Ce pendule, le plus grand qui ait été construit jusqu’ici, donne une oscillation de 8
secondes ; il lui faut 16 secondes pour aller et venir. Quoique ces oscillations diminuent
d’amplitude assez rapidement, au bout de cinq à six heures, elles sont encore assez grandes
pour permettre d’observer la déviation ... »
Données : g = 10 m.s -2 ;
670 = 26 .
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Epreuve de Physique
a) La période propre des oscillations du pendule de Foucault est constante si elles sont de
faible amplitude.
b) L est la longueur du pendule de Foucault, l’expression
g
est homogène à un temps.
L
c) L’ordre de grandeur de la période du pendule donnée dans le texte est correct, cependant
la période propre du pendule simple de mêmes caractéristiques est un peu plus grande que
la valeur indiquée.
d) Entre deux instants quelconques, même éloignés, la variation de l’énergie potentielle du
pendule de Foucault est égale à l’opposé de la variation de l’énergie cinétique du pendule.
EXERCICE N°15
On considère le dispositif schématisé ci-contre.
Le condensateur est initialement déchargé.
E = 5 V ; C = 1 mF ; R = 20 W ; p 2 = 10 .
A la date t = 0 on bascule l’interrupteur sur la position (2).
a) On peut considérer qu’à la date t = 1 ms , l’énergie électrostatique emmagasinée par le
condensateur est égale à 12 ,5 mJ .
On change d’origine des temps. A partir de la situation précédente, à t = 0 , on bascule
l’interrupteur sur la position (1). On enregistre les variations de la tension u C en fonction du
temps. La représentation est ci-dessous.
a)
b) On peut en déduire : L = 0 ,1 H .
c) L’amortissement des oscillations dépend de la valeur de la résistance R.
On recommence la série de manipulations en remplaçant E = 5 V par E ¢ = 10 V .
d) On observe maintenant des oscillations électriques dont la pseudo-période est égale à
100 Hz.
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EXERCICE N°16
On étudie la résonance d’intensité d’un dipôle comprenant un conducteur ohmique de
résistance variable r ¢ , une bobine, d’inductance L et de résistance r, et un condensateur de
capacité C = 1,0 mF .
Ce dipôle est alimenté par un générateur basse fréquence qui délivre une tension sinusoïdale
de fréquence f et de valeur efficace constante U = 4,5 V . Un ampèremètre de résistance
négligeable est placé dans le circuit.
La valeur de r ¢ est ajustée de façon à ce qu’elle prenne successivement les valeurs 20 W et
110 W .
On appelle R = r + r ¢ la résistance totale du circuit.
En faisant varier la fréquence de la
tension délivrée par le générateur,
pour chaque valeur de f on relève
l’intensité efficace I du courant
dans le circuit puis on trace les
variations de I en fonction de f
pour les deux valeurs de
r¢
choisies.
Données :
850 p = 2700 ;
b
1
= 3,75 ´ 10-4 ; 850 p
850 p
g
2
= 7,1 ´ 106 ;
1
b850 pg
2
= 1,4 ´ 10-7
a) La courbe 1 correspond à la résistance r ¢ = 110 W et la courbe 2 à la résistance
r ¢ = 20 W .
b) La fréquence de résonance est 425 Hz.
c) L’inductance de la bobine est L = 0,14 H.
d) La résistance de la bobine est de 30 W .
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EXERCICE N°17
Un dipôle R-L-C fonctionne en régime sinusoïdal forcé. Le générateur délivre une tension
sinusoïdale de valeur maximale Umax = 5 V et de fréquence f.
Un oscilloscope bicourbe est connecté au circuit de façon à visualiser :
· sur la voie A, la tension aux bornes du générateur
basse fréquence ;
· sur la voie B, l’intensité du courant dans le circuit.
La résistance R vaut 100 W.
La bobine possède une inductance de 0,3 H et
une résistance négligeable devant R, la capacité
du condensateur est C = 8 mF .
En l’absence de tension sur les deux voies de l’oscilloscope, les traces horizontales sont au
centre de l’écran.
L’oscillogramme est reproduit sur la figure suivante :
Données :
2 = 1,4
Le balayage est b = 2 ms / div .
L’amplification verticale des deux
voies est k = 2 V/div.
a) Les branchements de l’oscilloscope sont :
· masse en D,
· voie A en A,
· voie B en E.
b) La courbe 1 représente la tension aux bornes du générateur.
c) L’intensité efficace du courant dans le circuit est I = 40 mA.
d) L’impédance du circuit est d’environ 125 W.
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EXERCICE N°18
L’énergie des niveaux d’énergie quantifiés de l’atome d’hydrogène est donnée par la relation :
En = -
13,6
(exprimée en eV), n entier ³ 1
n2
Voici les quatre premières valeurs :
n
En
1
- 13,6 eV
2
- 3,4 eV
3
- 1,5 eV
4
- 0,85 eV
Données : h = 6,63 ´ 10 -34 J.s ; c = 3 ´ 10 8 m.s -1 ; e = 1,6 ´ 10 -19 C ;
hc
= 1,24 ´ 10 -6 S.I.
e
a) E1 est le niveau fondamental et E2 , E3 , E4 , etc. sont les niveaux excités.
b) Lorsque l’atome d’hydrogène passe du niveau 3 au niveau 2, il y a émission d’un photon
de longueur d’onde l = 653 nm .
c) Cette émission se produit dans le domaine infrarouge.
d) L’atome d’hydrogène pris dans l’état fondamental peut absorber un photon d’énergie
10 ,6 eV .
EXERCICE N°19
On réalise une expérience d’interférences lumineuses en utilisant un faisceau laser de
longueur d’onde l = 630 nm éclairant deux fentes fines parallèles S1 et S2 . La figure
d’interférences est observée sur un écran placé à quelques mètres parallèlement au plan des
deux fentes.
a) La figure d’interférences est une succession de franges brillantes rouges et de franges
noires parallèles entre elles et équidistantes, elles ont une direction perpendiculaire aux
fentes.
b) Les deux fentes sont des sources cohérentes.
Soit un point M de la figure d’interférences, S1 M - S2 M = 3,15 mm .
c) Le point M est situé au centre d’une frange noire.
d) Au point M, il se produit des interférences constructives.
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EXERCICE N°20
Un laser hélium-néon émet un faisceau de lumière de longueur d’onde l = 632 nm . Le
faisceau laser éclaire une fente verticale de largeur a. On observe le phénomène sur un écran
situé à la distance D = 4 m de la fente.
L’écran est perpendiculaire à la direction du faisceau issu du laser.
Données : célérité de la lumière dans le vide c = 3,0 ´ 10 8 ms -1
a) On observe un phénomène d’interférences lumineuses sur l’écran.
b) La fréquence de la radiation lumineuse émise par le laser est égale à 4,7 ´ 10 14 Hz .
c) Les lasers utilisés dans les laboratoires de lycée ont une puissance de l’ordre de 1 kW.
d) La cohérence du faisceau laser est obtenue par l’émission stimulée des photons.
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