Les systèmes de réparation de l`ADN

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10/02/2016
Stratégies diagnostiques et
thérapeutiques innovantes
Responsable :
P.O. Schischmanoff 01 48 95 59 28
Programme 2016 : 8 cours - 2 ECTS
date
09 02
horaire Salle intervenant
intitulé
P.O.
Dépistage et diagnostic moléculaire des formes
16 - 18h 1-154 Schischman
héréditaires de cancer colorectal
off
16 02
16 - 18h 1-142 G. des Guetz Biothérapies des cancers et résultats cliniques
23 02
16 - 18h 1-154
15 03
C. LaguillierCiblage thérapeutique et biothérapies
Morizot
Diagnostic moléculaire des anémies corpusculaires
16 - 18h 1-145
E. Fabre
héréditaires
P.O.
Nouvelles biothérapies dans le traitement des
16 - 18h 1-144 Schischman
anémies
off
Y. Lalatonne Nanoparticules à visée diagnostique et thérapeutique
16 - 18h 1-133
22 03
16 - 18h 1-144
A. Sutton /
P. Nahon
29 03
16 – 18h 1-144
E. Guyot
01 03
08 03
Métabolisme du fer et hémochromatose
Glycobiologie et pathologies
1
10/02/2016
Validation
• Validation :
– Examen écrit d'une heure avril - mai
Date affichée par Mme BELKANEM
– Présence aux enseignements
=> Signature feuille
émargement
Dépistage et diagnostic moléculaire
du syndrome HNPCC
(cancer colorectal héréditaire
sans polypose)
2
10/02/2016
Plan
• Contexte
• Lésions génotoxiques et variabilité du génome
(cf. PAES)
• Systèmes de réparation de l’ADN
– voies de signalisation induites
– conséquence d’une anomalie des S. de réparation
• Le syndrome HNPCC
Contexte
3-5% des cancers colorectaux sont d'origine héréditaire
Biologie : mutations germinales prédisposant aux cancer
CRC : 36 000 /an
F. héréditaires ~ 1 000 /an
Dans une famille donnée, caractériser la mutation :
=> rassurer les individus non atteints
=> proposer un suivi adapté aux sujets prédisposés
pour prévenir la survenue de cancer
3
10/02/2016
Survie d’une espèce
=> stabilité de l’information génétique
=> aptitude à évoluer selon contexte
STABILITE
EVOLUTION
Réplication fidèle de l’ADN
Réparation des agressions
subies par ADN
Évolution information génétique :
Mutations ponctuelles
Recombinaison (méiose)
Mécanismes de réparation de l’ADN
Lésions de l’ADN
Réactions chimiques
endogènes
- dépurination
- désamination
Agents toxiques
- endogènes ROS
- exogènes
* UV, cancérigènes
* chimiothérapie
Métabolisme ADN
- réplication
- recombinaison
Systèmes de réparation
=> préserver l’intégrité du génome
=> prévenir les pathologies
4
10/02/2016
• Les ADN polymérases font des erreurs
• Erreurs de réplication un côté positif
=> moteur de l'évolution les êtres humains ont en moyenne
un nucléotide variant tous les 400 bases de l'ADN.
à chaque génération de nouvelles mutations sont « testées »
…tcagcctgggtgacagagcaagactctgtctcaaaaaaaaaaaaaacaaaaaccaagaaaagaaaaaaaaactcttctaaga
ggatttttttttcctggattaaatcaagaaaatgggaattcaaagagatttggaaaaatgagtaacatgattatttactcatc
tttttggtatctaacagAAAGAAGATCTGGATATTGTATGTGAAAGGTTCACTACTAGTAAACTGCAGTCCTTTGAGGATTTA
GCCAGTATTTCTACCTATGGCTTTCGAGGTGAGgtaagctaaagattcaagaaatgtgtaaaatatcctcctgtgatgacatt
gtctgtcatttgttagtatgtatttctcaacatagataaataaggtttggtaccttttacttgttaaatgtatgcaaatctga
gcaaacttaatgaactttaactttcaa …
Polymorphismes (SNIP) en rouge
Fonds génomique
• Erreur de réplication le côté "obscur"
=> pathologies, etc …
Plan
• Origine des lésions génotoxiques
• Les systèmes de réparation de l’ADN
• Le syndrome HNPCC
5
10/02/2016
Mécanismes de réparation de l’ADN
Entre 1000 et 1 million de lésions de l’ADN par cellule par jour
Conséquences
Agents génotoxiques
C
C
Cisplatine
Arrêt transitoire
du cycle cellulaire
et
réparation
Agents alkylants
Mort cellulaire
C
Mécanismes de réparation
COOPERATION
Hoeijmakers JHJ, Nature, 2001, 411:366-374
systèmes de
réparation
REPARATION
X
arrêt
cycle cellulaire
réparation et survie
?
p53
?
apoptose
6
10/02/2016
Cassure
double brin
de l’ADN et
et
arrêt du
cycle
MRN
ATM / ATR
BRCA1
CHK2
CHK1
p53
c-Abl
GADD45a
Arrêt
du
cycle
d’après Bernstein et al. / Mutation Research (2002)
Cassure
double brin
de l’ADN et
et
apoptose
MRN
BRCA1
ATM / ATR
CHK2
CHK1
E2F1
p53
c-Abl
p73
GADD45a
H-RAS
Arrêt
du
cycle
MEKK4
JNK
FAS
Apoptose
Caspase
C. Bernstein et al. (2002)
7
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Anomalie des systèmes
de réparation de l’ADN
Conséquences
Agents génotoxiques
X
Arrêt transitoire
du cycle cellulaire
C
C
Cisplatine
Agents alkylants
Mort cellulaire
Anomalie des systèmes de réparation
Mutations
=> accumulation d’erreurs dans l’ADN
- Cancers
- Maladies
héréditaires
- Résistance
aux agents
génotoxiques
Hoeijmakers JHJ, Nature, 2001, 411:366-374
Réparation des lésions
systèmes de
réparation
NHEJ NER BER HR MMR
X
arrêt
cycle cellulaire
?
p53
apoptose
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10/02/2016
Mutations favorisant la cancérogenèse I
SURVIE
systèmes de
réparation OK
Mutation
de p53
- 50 % des cancers
ont des mutations
de p53
- f. héréditaire :
syndrome de
Li Fraumeni
NHEJ NER BER HR MMR
X
?
p53
arrêt
cycle cellulaire
apoptose
Mutations favorisant la cancérogenèse II
SURVIE
Anomalie des
systèmes de
réparation
- K. héréditaires :
BRCA1 -> sein
- MMR -> colon
NHEJ NER BER HR MMR
Résistance à la
chimiothérapie
p53 OK
X
arrêt
cycle cellulaire
?
p53
apoptose
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10/02/2016
Plan
• Origine des lésions génotoxiques
• Les systèmes de réparation de l’ADN
• Exemple d’anomalie d’un système de
réparation : le syndrome HNPCC
Le syndrome « HNPCC/Lynch »
(cancer colique héréditaire non polyposique)
• ~ 3-5 % des cancers du colon sont d'origine héréditaire
• Formes les plus fréquentes liées à des mutations des gènes codant
des protéines du système Mismatch Repair (MMR) : MLH1, MSH2, 6
• Maladie génétique de transmission autosomique dominante
• Mutation délétère d’un gène MMR prédispose au cancer colique
• N.B. : le spectre des tumeurs associées à ces mutations dépasse les
cancers coliques
Spectre étroit
Spectre large
10
10/02/2016
Importance des risques
chez la personne prédisposée
Spectre étroit
Valeur prédictive de l’existence
d’une mutation pré-disposante forte
Endomètre
Intestin grêle
Voies urinaires
Spectre large
Valeur prédictive de l’existence
d’une mutation pré-disposante faible
Estomac
Ovaires
Voies biliaires
Glioblastome (Turcot)
Pancréas
Glandes sébacées (Muir-Torr)
- risque de cancer du colon débute vers 20 ans est ~ 80% à 80 ans
- risque de cancer de l'utérus débute vers 30 ans est ~50% à 80 ans
(Banïti-Pellié et al 2009).
Les protéines MMR s’organisent en complexes multiprotéiques
Mésappariement
Délétion
Insertion
correction des erreurs de réplication de l’ADN
d’après Duval et Hamelin, 2002
11
10/02/2016
Mécanisme moléculaire
du syndrome HNPCC
Système complexe conservé au cours de l'évolution
MSH2
Détecte :
- mésappariements
- insertions, délétions
(1 à 2 nt)
MSH6
MLH1
PMS2
MSH2
MSH3
Détecte :
- insertions,
- délétions > 2 nt
MLH1
PMS2
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10/02/2016
Magnitude et direction de la torsion de l’ADN induite par des mésappariements de l’ADN.
A : Modèle d’iso-probabilité de torsion de l’ADN. Les cercles concentriques représentent les angles de
torsion respectivement de 15°, 30° et 45°. B : Iso-probabilité de torsion avec un mésappariement G:T en
tandem. C : Iso-probabilité de torsion avec un mésappariement C:C. La flèche représente la direction de la
torsion vers le petit sillon de l’ADN. Le carré correspond à la probabilité de la stabilité maximale.
(Curuksu et al; 2008)
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10/02/2016
Réparation des mésappariements
produits lors de
la réplication de l’ADN
Réparation des anomalies du brin néo-synthétisé
3’
5’
5’
3’
mésappariement
brin matrice
brin néo-synthétisé
détection du mésappariement
MSH2
MSH6
PCNA
5’
3’
?
MLH1 PMS2
3’
5’
RFC
EXO1
Excision
EXO1
RPA
RPA
Re-synthèse
5’
3’
RPA
Pol d
3’
5’
Ligation
5’
3’
3’
5’
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10/02/2016
Signalisation induite par le système MMR
Li 2008
Rôles du système MMR
Stabilité génomique
Diversité des anticorps
• Réparation des mésappariements
• Détection lésions ADN chimio-induites
• Commutation de classe des Ig
• Réparation ponts inter-brins
• Mutation hypersomatique des Ig
• Inhibition recombinaison homéologue
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10/02/2016
Syndrome HNPCC = Mutation germinale d’un gène MMR
Désorganisation des complexes MMR
Perte de la fonction de réparation de l’ADN
Instabilité génomique
Accumulation de mutations dans l'ensemble du génome
 tumorigenèse
 phénotype d’instabilité des microsatellites (MSI)
Instabilité des microsatellites (MSI)
Les zones de l'ADN très répétitives sont touchées car
difficiles à répliquer (microsatellites)
Ex : BAT 26 répétition de 26 Thymines (intron 5 gène MSH2)
TTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT
TTTTTTTTTTTTTTTTTT
16
10/02/2016
Conséquences de
l’instabilité des microsatellites
Les microsatellites sont dispersés dans le génome
Majorité localisée dans les régions non codantes
=> instabilité sans conséquence
Certains localisés dans des régions codantes
=> décalage cadre de lecture
=> synthèse de protéines anormales ou tronquées
=> perte de fonction
Gènes concernés = gènes cibles de l’instabilité des microsatellites
Gènes cibles de l’instabilité des microsatellites
Présence d’un microsatellite dans la séquence codante
Inhibiteurs de croissance
TGFbRII
Récepteur facteur de croissance
IGFIIR
Facteur de croissance
WSP-3
Protéines du cycle cellulaire
PTEN
Facteurs pro-apoptotiques
Bax
Bcl 10
Caspase 5
FAS
APAF1
Réparation de l’ADN
RAD50
MSH 3
MSH6
MSH2
BLM
CHK1
17
10/02/2016
Mutation d'un gène MMR et progression tumorale
Taille
BAT 26 26
24
le nombre de gènes touchés
22
18
14
augmente exponentiellement
suite à l’inactivation
des autres gènes MMR
Caractéristiques des cancers liés à une
instabilité des microsatellites
•
•
•
•
prédominent dans le colon proximal
peu différenciés
tumeurs mucineuses
infiltration péri-tumorale
de lymphocytes
• p53 non mutée
• tumeurs diploïdes
• souvent peu agressives
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10/02/2016
Impact pronostique de l’instabilité des
microsatellites (MSI vs MSS)
• Cancer coliques avec MSI :
• meilleur taux de survie
Survie globale des patients avec cancer du colon selon statut MSI
Survie
globale
(%)
42 MSI
245 MSS
Années
Ribic, et al 2003
Impact pronostique de l’instabilité des
microsatellites (MSI vs MSS)
• Pourquoi un meilleur taux de survie si CRC avec MSI ?
- stade tumoral moins avancé au diagnostic
- moins de métastases
=> réduction de ~ 35% du risque de décès
(méta analyse sur 1227 patients, Popat, JCO 2005)
Gènes cibles de l’instabilité => protéines anormales =>
stimulation immunité => Infiltration lymphocytaire =>
meilleur contrôle immunitaire ?
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10/02/2016
Le diagnostic biologique du syndrome HNPCC
Pourquoi un diagnostic biologique ?
la découverte de la mutation
permet de proposer aux apparentés
la recherche de la prédisposition à ce syndrome.
- libres de refuser le test
- doivent être informés des limites du test
- peuvent refuser de prendre connaissance des résultats
Un sujet avec une mutation a un risque accru de développer un
cancer et aura un suivi médical adapté.
N.B. : Un sujet sans mutation a le même risque de développer un
cancer du colon qu'un individu de la population générale.
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10/02/2016
Quelle stratégie de dépistage ?
•
•
Identifier les apparentés à
risque
Proposer une prophylaxie
Clinique
critères d’Amsterdam
de Bethesda
Phénotypage MSI
mutation
germinale
gène MMR
Immunohistochimie
MLH1
MSH2
MSH6
PMS2
Analyse longue et coûteuse
Associer critères cliniques et tests biologiques
Au moins 2 personnes
apparentées au 1er degré
Endomètre
atteintes d’un cancer
Intestin grêle
du spectre étroit
Voies urinaires
dont l’une avant 50 ans
Très spécifiques
mais peu sensibles
nombreux cas non détectés
=> critères plus utiles ….
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10/02/2016
Sélection des patients
Critères de Bethesda révisés
Les patients concernés présentent l’un des critères suivants :
Cancer colorectal diagnostiqué avant 50 ans
Second cancer colorectal synchrone ou métachrone ou autre tumeur du spectre
HNPCC élargi
Cancer colorectal avec au moins un parent au premier degré présentant une tumeur
du spectre HNPCC diagnostiquée avant l’âge de 50 ans
Cancer colorectal avec au moins deux parents au premier ou au deuxième degré
Liste non exhaustive
présentant une tumeur du spectre HNPCC indépendamment de l’âge de survenue
ces critères sont plus souples que les critères d’Amsterdam
=> plus de patients y correspondent et sont susceptibles d’être suivis
Associer critères cliniques et tests biologiques
MSI
22
10/02/2016
Immunohistochimie
+ : oriente d’emblée vers un gène
- : interprétation dépend de l’observateur
Témoin
interne
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10/02/2016
Etude expression MLH1
Interprétation dépend de l’observateur
MLH1 très sensible à la fixation (faux négatif)
B
A
Immunohistochimie
A)
Absence d’expression de la protéine MLH1
Absence de marquage nucléaire dans le tissus tumoral. (N.B. : la légère coloration
cytoplasmique observée n’est pas un critère de positivité.)
Les lymphocytes et macrophages du tissu stromal présentent eux un
marquage nucléaire et sont utilisés comme témoin positif.
B)
Présence de la protéine MSH2
Très nette expression de MSH2 dans les noyaux des cellules tumorales.
24
10/02/2016
Recherche de l’instabilité
des microsatellites
Phénotypage MSI
Phénotypage RER
Phénotypage MSI – matériel biologique
Pièces exérèse (formol) incluses en paraffine
Une lame colorée (Hématéine-Éosine-Safran )
zone tumorale délimitée par le Pathologiste
Quatre
coupes
épaisses
blanches
contiguës
Extraction et quantification de l’ADN
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10/02/2016
Phénotypage MSI – principe
Mesure taille de 5 microsatellites mononucléotidiques monomorphes
(R. Hamelin) (Suraweera et al, 2002, Buhard et al, 2006)
(BAT 26 : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA)
Tissu
normal
Taille normale
Marqueur
raccourci
« MSI »
Amplification PCR multiplex des 5 marqueurs (pentaplex)
Mesure de la taille des fragments par électrophorèse capillaire
Avantages
Stabilité de la taille des marqueurs dans la population
=> facile à interpréter
=> pas besoin de comparer à
un tissu normal
(ADN leucocytaire)
=> PCR pentaplex
124 nt
26
10/02/2016
Performance du test : discrimination populations MSS et MSI
Suraweera et al, 2004
Répartition des polymorphismes des µS selon les ethnies
Conséquences sur
l’interprétation
Minimum de trois marqueurs
instables pour diagnostiquer une MSI
En général, en cas d'instabilité, on
observe une réduction
de la taille de quatre ou cinq des
marqueurs.
Buhard et al, 2006
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10/02/2016
Interprétation :
Interprétation :
MSS = 0/5 marqueurs instables
MSI = 5/5 marqueurs instables
bp
28
10/02/2016
Limites de la méthode
• Mauvaise conservation ADN
éviter le Bouin
• Faux positifs liés à des polymorphismes (ex. africains)
risque limité car il faut 3 marqueurs instables sur 5.
• Faux négatifs : MSI non détecté
- si moins de 10% des cellules de l'échantillon sont
cancéreuses (rôle du pathologiste)
Si MSS chez un sujet < 50 ans il faut aller plus loin …
Toutefois, phénotype instable
ne veut pas toujours dire syndrome HNPCC
Intérêt séquençage
Méthylation promoteur
MLH1
Mutation V600E BRAF
nul
+++
100 %
30 %
40 %
0%
29
10/02/2016
Stratégie à l’hôpital Avicenne
Tout CRC quel que soit l’âge
Phénotypage MSI
MSI
Rapide
Sensible
MSS
BRAF
+
Arrêt
Si CRC avec MSI d’origine sporadique
MSI+ BRAF+
• survenue plus tardive
• surtout des femmes
• fumeurs
30
10/02/2016
Stratégie à l’hôpital Avicenne
Tout CRC quel que soit l’âge
Rapide
Sensible
Phénotypage MSI
MSI
MSS
BRAF
IHC
-
+
Arrêt
consultation
oncogénétique
Séquençage (MLH1, MSH2, MSH6, PMS2)
41%,
40%,
12%,
7%
Sensibilité 95%
Spécificité 65-75 %
Répartition des mutations des gènes MMR
MLH1 (41%)
Domaine
ATPase
Interaction
MSH2/MSH6
MSH2 (40%)
Interaction
PMS2/MLH3/PMS1
MSH6 (12%)
Exon 4
Liaison ADN
Interaction
MSH3/MSH6
Interaction
MLH1/PMS2
PMS2 (7%)
Exon 11
31
10/02/2016
Si la recherche de mutation s’avère négative
chez le cas index
N’élimine pas la possibilité que la personne soit prédisposée.
=> proposer une surveillance adaptée à tous les apparentés
Si une mutation est trouvée chez le cas index
Chez le cas index : peut modifier le schéma thérapeutique
Chez les apparentés : influence majeure
1°) identifier parmi les apparentés indemnes des
personnes porteuses de la mutation et de leur proposer des
mesures de prévention
- primaire : chirurgie prophylactique
- secondaire : dépistage à des fins de diagnostique précoce
2°) rassurer les apparentés non porteurs de la mutation
sont affranchis d’une surveillance étroite
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10/02/2016
Suivi des apparentés porteurs d'une mutation MMR
Côlon et rectum
Dépistage des tumeurs colorectales par coloscopie, à débuter au plus tard à 25 ans,
sans doute pas avant l’âge de 20 ans, et à répéter tous les 2 ans.
Endomètre
La mesure de l’épaisseur endométriale par échographie ou l’évaluation de la cavité
utérine par hystéroscopie peuvent être proposées annuellement à partir de 30 ans.
Autres localisations
Compte tenu des fréquences de ces cancers, la chirurgie prophylactique n’est pas
indiquée.
Bénéfice des mesures de prévention
Surveillance par coloscopie très efficace
Permet :
- diagnostic précoce à un stade précoce
- prévention grâce à l’identification et à l’exérèse des polypes
=> réduction très importante (>60%) du risque et de la mortalité par
cancer colo-rectal
Aussi la chirurgie prophylactique n’est pas recommandée chez une
personne indemne
Bénéfice moins bien évalué dans les autres cancers du spectre HNPCC
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10/02/2016
Impact psycho-social des tests
Modéré
Période vulnérabilité dans les 15 jours suivant l’annonce
augmentation transitoire de l’anxiété et de la détresse en cas de résultat
positif
A moyen terme niveaux anxiété et détresse sont identiques à 12 mois à
Ceux avant le test
34
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