2es Journées Nationales dEnseignement de la Pathologie Veineuse Superficielle
Édito
FLASH INFO
N u m é r o 9 A v r i l 2 0 0 9
Édito : Dr. L. MORAGLIA et Pr. J. CONSTANS P1
Sommaire
Les 2es Journées Nationales d'Enseignement de la
Pathologie Veineuse Superficielle, qui se sont dé-
roulées à Bordeaux les 28, 29 et 30 Janvier 2009,
ont confirle franc succès rencontpar la pre-
mière édition de Caen en 2008.
Cette formation est délibérément une formation
initiale et, de ce fait, réservée aux étudiants en Ca-
pacité et en DESC de Médecine Vasculaire. Malgré
cela, la limite de 70 inscrits, que nous nous étions
imposée pour des raisons logistiques et pédago-
giques, nous a contraints à refuser de nombreuses
demandes. Le jour J, les 70 inscrits étaient pré-
sents ! Pour ceux qui auraient pu en douter, la prise
en charge de l’insuffisance veineuse superficielle
intéresse au plus haut point les futurs médecins
vasculaires. Pourtant, pour beaucoup d’entre eux,
ces Journées, parrainées par le Collège des Ensei-
gnants en Médecine Vasculaire et la Société Fran-
çaise de Médecine Vasculaire, furent une elle
découverte, ce qui démontre qu’elles viennent ef-
fectivement combler un vide dans la formation uni-
versitaire initiale en Médecine Vasculaire.
Grâce à
l’aide de l’industrie pharmaceutique, Kreussler
Pharma, GSK et Pierre Fabre, elles ont pu être pro-
posées à un prix d’inscription très modique, com-
patible avec le statut d’étudiant.
On peut penser que ces Journées vont devenir incon-
tournables dans la formation des decins vascu-
laires français. Chaque région doit maintenant
travailler à la mise en place d'une formation pratique
qui donnera alors tout son sens à ce minaire d'ini-
tiation. On peut effectivement considérer que cette
formation sur la pathologie veineuse superficielle per-
met d’acquérir les connaissances théoriques initiales
cessaires pour débuter : le support du polycopié
du CEMV renforce cette formation, les ateliers pra-
tiques et les démonstrations vidéo commentées per-
mettent de visualiser les différentes techniques voire
de s’y essayer pour certaines. Tout cela reste évi-
demment insuffisant pour une acquisition correcte.
Le relais au niveau gional peut se faire, comme de-
puis toujours, par le compagnonnage auprès de mé-
decins vasculaires entrnés aux nouvelles techniques
de sclérothérapie et aux techniques endoveineuses
thermiques, pour lesquelles le guidage et le contrôle
échographique sont indispensables. Mais il apparaît
maintenant cessaire, en particulier pour la scléro-
thérapie, que les étudiants puissent se former le plus
t possible là où s’enseigne traditionnellement la
decine : à l’universi et surtout à l’hôpital. Pour
moire, il s’agit
in fine
de former, en général sur
2 ans, une centaine d’étudiants sur toute la France :
cela doit être possible.
Tout le travail de ces 20 dernières années pour la
validation de la sclérothérapie écho-guidée, écho-
contrôlée, et, depuis 10 ans, les nombreux travaux
sur la mousse sclérosante, portent leurs fruits. Des
arbres décisionnels, s’appuyant sur les conseils de
la HAS, apparaissent, des guidelines sont propo-
sés lors de réunions de consensus d’experts inter-
nationaux, et cette sclérothérapie doit pouvoir
revenir dans les consultations hospitalières, pour
le bénéfice des patients de l’hôpital et des étu-
diants, bien sûr.
Malgré les nombreux travaux rassurants déjà ef-
fectués, iI reste à faire pour que les autorités de
santé pérennisent l’utilisation de la mousse. Cette
technique, a bouleversé la prise en charge de l’IVS,
en particulier celle des récidives après chirurgie
les alternatives ne sont pas vraiment satisfai-
santes. Elle mérite des efforts complémentaires
pour convaincre les institutions, sans doute par la
standardisation de la fabrication de la mousse et
des éclaircissements sur les rares effets indésira-
bles constatés. Cela permettra, entre autres, à nos
70 étudiants de Bordeaux 2009 de pouvoir prati-
quer dans leur futur cabinet de médecine vascu-
laire, pour le bénéfice de leurs patients, une
sclérothérapie moderne, efficace et sécurisée.
Les congrès à travers le monde P 6
Les Brèves P 8
Dr. L. MORAGLIA Pr. J. CONSTANS
Coorganisateurs des 2es JNEPVS Bordeaux 2009
Interview : Dr. J.-M. GUEDES et Dr. J.-M. LECOCQ P 2
Int de la transluminescence : Dr. J.-M. DIAMAND P 4
Membre du CEMV Président de la SFMV
Votre FLASH INFO essaye d’être le reflet de la phlébologie
à travers la France. A ce titre nous vous proposons différents
articles dans lesquels les auteurs exposent leurs méthodologies
et opinions et montrent la diversité de la sclérose.
FLASH INFO peut être également une tribune dans laquelle vous
pouvez vous exprimer. Pour cela, faîtes-nous parvenir vos com-
mentaires et remarques qui figureront dans la tribune libre
de la prochaine édition.
Cordialement vôtre.
n Pouvez-vous nous présenter
votre cabinet et votre activité ?
Le docteur Lecocq et moi-même travaillons en
association depuis plus de dix ans sur Riom en
Auvergne.
Le docteur Lecocq pratique exclusivement les
explorations et je pratique, à titre exclusif, la
phlébologie médicale depuis plus de 25 ans :
soins d'ulcères, sclérose de varices primitives ou
post-chirurgicales et, depuis cinq ans, la mousse
est venue remplacer très avantageusement la
forme liquide.
Nous avons également une activité commune
lors du traitement endoveineux des troncs
sapniens par injections sous échographie de
mousse.
n À quelle fréquence pratiquez-
vous les injections de mousse ?
Je traite les branches variqueuses accessibles
sans échographie à mon cabinet à raison d'une
trentaine de patients par jour.
À la clinique, avec mon collègue, nous traitons
une cinquantaine de patients par semaine pour
le traitement des grandes et des petites saphènes
mais également des récidives variqueuses plus
ou moins complexes après chirurgie.
n Comment procédez-vous ?
Deux opérateurs travaillent simultanément,
chacun ayant un rôle attribué.
l'un gère la partie échographique (cartogra-
phie préalable, repérage pré-injection, suivi
de l'injection et de la progression de la
mousse pendant l'injection, surveillance de
la survenue et de l'étendue du veinospasme
puis vérifications post-injection)
l'autre gère l'injection (fabrication de la mousse,
ponction percutanée de la veine, injection de
la mousse jusqu'à l'obtention du spasme)
n Dans quelles indications
utilisez-vous la mousse ?
Nous réservons la technique à quatre mains pour
les troncs difficilement accessibles et dont
l'injection peut paraître délicate : troncs saphé-
niens de trajet profond sous fascial, récidives de
chirurgie, lame lympho ganglionnaire, cavernomes
ou perforantes....
Pour le reste du traitement (branches de surface,
veines réticulaires et même les télangiectasies),
je pratique également par injections de mousse
à faible dosage.
n Il semble que votre recrutement
à la clinique soit important :
comment expliquez-vous cela ?
Effectivement nous sommes également les
correspondants de plusieurs confrères anio-
logues qui nous adressent leurs patients pour les
injections tronculaires et les récidives complexes.
Bien sûr, ils assurent par la suite tout le reste du
traitement ainsi que le suivi échographique.
n Quel matériel utilisez-vous ?
Nous attachons une grande importance aux
règles d'hygiène et de sécurité. C'est d'ailleurs
ce qui nous a conduits à travailler en clinique et
à avoir recours à l'utilisation de gaz stérile (pas-
tille Sterifix®et plus récemment les kits propo-
sés sur le marché).
Pour des questions de reproductibilité et de
facilité, nous utilisons depuis quatre ans mainte-
nant le Turbofoam®.
Cette reproductibilité s'impose d'ailleurs si l'on
veut faire des études qui sont indispensables pour
valider cette technique auprès des autorités de
santé.
n D'un point de vue médico-légal,
que préconisez-vous ?
Il me paraît indispensable d'informer le patient
sur la technique proposée avec ses avantages et
ses risques. Il faut également l'informer sur
les autres méthodes possibles. Nous remettons
à chaque fois des documents d'information et
demandons par la suite aux patients la confirma-
tion par écrit de leur bonne compréhension.
Un courrier est systématiquement adressé au
médecin référent comportant les résultats de
l'examen écho-doppler et les propositions qui ont
été faites à son patient. Il faut donner aux
patients un délai de réflexion suffisant pour qu'ils
puissent revoir leur decin. Enfin, avant de
pratiquer il faut avoir l'assurance que le produit
utilisé ne crée pas d'allergie.
n Un protocole est-il imaginable ?
Trois éléments nous paraissent essentiels :
l'utilisation d'un gaz stérile pour faire la
mousse,
la réalisation d'une micromousse de qualité et
stable pendant toute la durée de la procédure
un contrôle échographique permanent vérifiant
la zone d'injection mais aussi à distance.
Pour réaliser l'injection, chacun peut fonctionner
avec la technique de son choix (ponction directe,
2
UNE PRATIQUE DU TRAITEMENT À LA MOUSSE :
Interview des Drs Guedes & Lecocq sur la technique à 4 mains.
catter long ou court ou technique à quatre
mains) pourvu que les trois éléments sus-cités
soient respectés.
Tous ces éléments de protocole figurent dans un
référentiel récemment publié : référentiel sur
le traitement endovasculaire des varices par
injections échoguidées de mousse fibrosante
(consensus d'experts de Grenoble version 2009
consultable sur la-mousse.com).
Il est évident que pour la reproductibilité, la
sécurité, la facilité de mise en oeuvre et pour
la réalisation d'études, l'utilisation de kits
(Sterivein®ou Easyfoam®disponibles en pharma-
cie) et l'utilisation d'une machine de fabrication
type Turbofoam®sont préférables.
n Quel sera selon vous l'avenir du
traitement à la mousse ?
Par son efficacité remarquable, il est probable-
ment appelé à se développer car il est simple,
reproductible et adapté à de nombreux cas de la
pathologie variqueuse.
Cependant il demande une bonne formation spé-
cifique à la méthode choisie : ponction directe,
catter court ou long ou technique à quatre
mains.
Il faudrait à ce titre développer l'enseignement
de la phlébologie et le compagnonnage.
Les injections de mousse sous échographie
ne connaissent pas encore le développement
qu'elles mériteraient. Les réticences sont proba-
blement liées aux difficultés de l'apprentissage
et à l'appréhension dans l'exécution du geste pour
un opérateur isolé. Cette technique à quatre
mains devrait permettre à des jeunes opérateurs
de se lancer et à des phlébologues aguerris de
traiter des cas complexes.
Enfin il faut mettre en place des études rigou-
reuses qui permettront de prouver l'efficacité et
la pérennité du résultat de cette méthode qui est
à l'heure actuelle la moins onéreuse.
Ceci nous amènera à une reconnaissance des
hautes autorités de santé avec une nomenclature
décente reconnaissant la complexité du geste et
un meilleur remboursement pour le patient.
3
Numéro 9 • Avril 2009
FLASH INFO
Riom
Dr. J.-M. GUEDES et Dr. J.-M. LECOCQ
RIOM
4
La transillumination exploite une source de lu-
mière froide au contact de la peau pour repérer le
réseau veineux superficiel sous-cutané peu, ou
non, visible à l’œil nu.
n Principe
Le principe de la transillumination consiste à mettre
en évidence, grâce à la différence de réfraction et
d’absorption de la lumière au niveau des tissus,
une grande partie du réseau veineux intrader-
mique situé dans les 3 premiers sous-niveaux de
l’épiderme. Les varices réticulaires sont particu-
lièrement bien visibles ainsi que les branches
variqueuses sous dermiques de plus gros calibre.
n Amélioration de la pratique
sclérothérapique :
la transillumination est
un gage de sécurité
Si la sclérose des télangiectasies se pratique
à l’œil nu avec un bon éclairage avec ou sans
l’aide d’une loupe, la transillumination permet
un repérage encore plus précis des branches
nourricières et autres veines réticulaires sous
dermique que l’œil apprécie difficilement.
Comme le souligne P. HELYNCK (Phlébologie
déc.2006) “même si toute la population veineuse
d’un calibre supérieur à 0,2 mm est accessible
à l’échographie de haute fréquence (15 Mhz),
il sera de toute façon plus facile de scléroser les
éléments les plus fins et les plus superficiels
sous transillumination “comme à l’œil nu” plutôt
que sous échographie. L’échographie pouvant
elle-même “diriger” la transillumination vers des
structures veineuses de visibilité limite”.
En pratique, avec le système Veinlite®200 l’uti-
lisation d’une lumière blanche déportée par une
fibre optique à un anneau rigide en forme de fer
à cheval de 6 cm de largeur permet d’apporter
cette lumière au contact de la peau sans aucune
chaleur. Cette lumière froide délimite une zone
transluminescente qui permet la visualisation par-
faite des varicosités et veines réticulaires de cette
zone. L’anneau rigide ainsi posé sur la peau d’une
main permet de fixer la zone à scléroser et prendre
avec la seringue un angle parfaitement maîtrisé par
rapport à la peau pour introduire une aiguille.
La pointe de l’aiguille n’est pas visible comme en
écho guidage, mais en revanche, la sensation de
perforation du vaisseau est perceptible.
Si le reflux sanguin est bien visible dans la se-
ringue avec des aiguilles sous-cutanées de 25G
(oranges), il ne l’est pas avec des aiguilles plus
fines de 30G (jaunes).
En pratique, la base de l’aiguille, solidaire de la
seringue tenue à main droite (pour les droitiers),
prend appui contre le pouce gauche, lui-même
serrant avec l’index gauche l’anneau de lumière
contre la peau. Cet appui “fixe” la zone à traiter
et permet de réaliser avec la main qui injecte, un
geste lent et ultra-précis pour guider, sans risque
de dérapage, le biseau de l’aiguille dans la va-
ricosi ou dans la veine réticulaire. Une pres-
sion très douce du piston dans le même temps
permet de visualiser instantanément la progres-
sion de la mousse dans le vaisseau piqué, aussi
fin soit–il.
Parce que le risque d’extravasation du produit
sclérosant à l’induction de l’injection ou par
refoulement en cours d’injection est réduit,
la transillumination permet de travailler dans
d’excellentes conditions notamment dans des
zones délicates ou lorsque la revendication cos-
métique est au premier plan.
INTÊRET DE LA TRANSLUMINESCENCE
PAR LE SYSTÈME VEINLITE®
DANS LA PRATIQUE
En dessous de 3,7 mm
ECHOGRAPHIE
INDISPENSABLE
En dessous de 3,7 mm
ECHOGRAPHIE
INDISPENSABLE
0 - 2 mm
SCLÉROSE "À VUE"
+/- TRANSILLUMINATION
0 - 2 mm
SCLÉROSE "À VUE"
+/- TRANSILLUMINATION
2 - 3,7 mm
TRANSILLUMINATION
+/- ECHOGRAPHIE
Selon calibre de la veine
Echelle de FITZPATRICK
2 - 3,7 mm
TRANSILLUMINATION
+/- ECHOGRAPHIE
Selon calibre de la veine
Echelle de FITZPATRICK
Télangiectasies
Réseau
capillaire
Réseau
réticulaire
Réseau
saphène
Muscles
Réseau veineux
profond
Artère et Nerf
Derme
Épiderme
Hypoderme
Fascia
{
{
{
{
{
{
{
Muscles
5
Numéro 9 • Avril 2009
FLASH INFO
n Amélioration du marquage
avant phlébectomie :
la transillumination comme
gage de précision
La pratique de la phlébectomie ambulatoire selon
Müller s’est généralisée pour le traitement radi-
cal des varices saillantes. Elle est souvent
proposée comme geste de première intention ou
associée à léveinage saphénien chirurgical
traditionnel ou aux autres techniques endovas-
culaires (radiofréquence, endo laser).
Le marquage p-opératoire est une procédure
utile et appréciée de l’opérateur. Il est habituel-
lement réalisé la veille du geste, en orthosta-
tisme, à l’aide d’une sonde échographique linéaire
de fréquence élevée (> 7.5 Mhz ) avec traçage au
marqueur sur la peau.
Lorsque le patient est mis en décubitus dorsal,
il est fréquent de constater une variation du tracé
anatomique notamment pour des localisations
fines (cal. < 3 mm).
La transillumination élimine toute erreur de
parallaxe ; le tracé est finalisé avec précision en
décubitus dorsal pour toutes les structures
veineuses dont la profondeur ne passe pas
5 mm. Au-delà de cette profondeur, l’échographie
retrouve sa prééminence.
En combinant transillumination et barrette
linéaire de haute fréquence, le marquage d’une
phlébectomie s’affine et offre à l’opérateur des
conditions optimales pour un marquage ultra
précis, gage de précison pour les micro-incisions
sur des veines de petits calibres (< 2mm) ;
le résultat cosmétique attendu est satisfaisant.
n Matériels à disposition :
Le système Veinlite®200, d’origine américaine,
diffu en France par le laboratoire Kreussler
Pharma, est considéré par beaucoup d’opérateurs
comme l’appareil de référence.
Il est constitué d’un bloc d’alimentation conte-
nant la source lumineuse et d’un cordon souple.
Ce cordon contient une fibre optique qui transmet
le faisceau lumineux, sans chaleur, à un anneau
rigide en forme de fer à cheval. À la base de cet
anneau et au contact de la peau, le faisceau lu-
mineux circulaire pénètre le derme et visualise,
par réfraction, les structures veineuses sous
dermiques jusqu’à 2 mm. L’intensité lumineuse
réglable et l’homogénéité du faisceau circulaire
délimitent une zone de travail ergonomique.
L’appareil est décliné en modèles portables (Vein-
lite LED®, Veinlite EMS®, Veinlite PEDI®).
Veinlite LED®(2) reprend le principe de l’anneau en
fer à cheval posé sur la peau et délimite une sur-
face plane avec un éclairage homogène.
Veinlite EMS®(adultes)(1) et Veinlite PEDI®
(pédiatrie)(4) sont des variantes de Veinlite LED®,
dédes au rerage délicat de structures vei-
neuses difficiles à cathétériser.
1 - Kussmann, K.St.: Veinlite - A New Tool for Sclerotherapy Journal für Lymphologie, 4/2001
2 - Helynk P. Nouveaux apports dans la pratique de la transillumination. Phlébologie 2005 ; 57 : 393-8
3 - Helynk P. Étude sur la pénétration en profondeur de la transillumination : matériel, méthode et résultats. Phlébologie 2006 ; 4 : 309-17
4 - Yiannis L. Katsogridakis, RoopaSeshadri, Christine Sullivan, Mark L. Waltzman : VeinLite Transillumination in the Pediatric Emergency Department,
a Therapeutic Interventional Trial. Pediatr Emerg Care. 2008 Feb;24(2):83-8.
RÉFÉRENCES
par Dr. J.-M. DIAMAND – Grenoble
PHLÉBOLOGIQUE
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