La mousse métallique fait partie des nouveaux matériaux pour lesquels une recherche
accrue est menée. Pas encore complètement caractérisée, elle appartient à la nouvelle
classe de matériaux très prometteurs en termes d'allègement de structure et d'absorption
des chocs, en plus d'une conductivité électrique remarquable. Vu la complexité géométrique
du réseau de cellules constituant la mousse, une modélisation numérique tridimensionnelle,
aussi bien géométrique que mécanique, s'impose afin d'aboutir à un modèle susceptible de
représenter aussi fidèlement que possible son comportement mécanique. Ce travail est basé
sur la simulation par éléments finis de la mousse métallique à cellules ouvertes à base de
Nickel. L'approche numérique consiste à prendre en compte trois modèles de cellules qui
ont fait leurs preuves dans le domaine de la modélisation des mousses. Ces modèles sont
ceux de : Gibson et Ashby, de Kelvin et de Weaire-Phelan. La mousse a été modélisée à
l'échelle des brins par des éléments unidimensionnels (poutre 3D), bidimensionnels (Plaque
et coque) et volumique (trièdre). Les résultats obtenus montrent une influence considérable
de la morphologie des cellules (dimensions des brins et taille des cellules) sur la rigidité de la
mousse.