
Recombinaison génétique : mécanismes et rôles biologiques 
 
 
Diversité des lésions de l'ADN. 
Tous les événements de recombinaison sont dus à des lésions de l'ADN. 
Les lésions peuvent être : 
- endogène  :  lisier  à  la  réplication.  L'ADN  polymérase  arrête  son  processus  et 
considère cela comme un dommage. 
- Exogène : radiation ultraviolette, radiations induites par des rayons ionisants. 
 
La réparation peut avoir 2 conséquences : 
- réparation fidèle : recherche d'un chromosome homologue pour réparer. C'est le 
cas chez les cellules diploïdes ou en phase S/G2. Chez les génomes haploïdes de 
bases, leurs génomes sont potentiellement redondants. Cette région dupliquée peut 
servir de matrices pour réparer. 
- Recombinaisons illégitimes. 
Ces  mutations  ont  aussi  un  avantage  évolutif.  Elles  induisent  la  diversité  génétique  de 
l'espèce.  Les  lésions  peuvent  être  de  type  double  brin,  simple  brin,  lésions  chimiques 
(modification de bases...) 
 
Le nombre de mutations par génomes cellulaires est bas. 
Chez l'homme le génome comporte environ 4 milliards de nucléotides avec une fréquence de 
mutations de quatre mutations /cellule pour un total de 10E13 cellules dans l'organisme. La 
structure double brin de l'ADN est déjà une solution en soi aux ruptures simples brins et aux 
modifications  chimiques.  Tous  les  types  de  lésions  sont  potentiellement  est  arabes.  Les 
dommages à l'ADN sont détectés et il y a la possibilité d'arrêter le cycle cellulaire. 
 
Dans beaucoup de situation, l'ADN et de structures simples brins et en structure branchée (cf 
diapositive). 
RPA  peut  non  seulement  jouer  un  rôle  de  protection  mais  aussi  de  signalisation  des 
dommages. 
 
Voies de réparation des cassures double brin (DSBs). 
- On essaie de mettre les deux bouts des chromosomes qui ont été séparés l'un avec 
l'autre  :  jonction  des  extrémités  non  homologues  :  entraîne  un  effet  mutagène 
(NHEJ]. 
- Recombinaisons homologues. 
Le choix entre ces deux voies dépend de l'érosion simple : 
- Pour NHEJ : l'érosion sera courte, de quelques nucléotides. Pas de recrutement des 
protéines RPA. 
- Pour la recombinaison homologue (RH), la dégradation sera plus grande. 
L'érosion joue un rôle décisif sur la voie de réparation. 
Chez  l'homme  on  compte  environ  20 000  interruptions  de  l'ADN,  5000  lésions  de  type 
alkylantes… 
 
T-loop :  comment  la  cellule  identifiée  de  ce  simple  brin  comme  un  problème  et  non  pas 
comme un phénomène normal ? 
La cellule à inventer 2 stratégies : 
  - on met des protéines spécifiques dans cette région.