Les contributeurs « Les femmes militaires », Claude Weber (dir.) ISBN 978-2-7535-4269-3 Presses universitaires de Rennes, 2015, www.pur-editions.fr A. C., après avoir intégré les écoles du commissariat de l’armée de terre à la fin des années 1990, elle a eu un parcours d’auditeur en Direction régionale du commissariat de l’armée de terre, puis de directeur administratif et financier en régiment. Diplômée de l’École de Guerre, elle a ensuite été affectée sur des postes en direction centrale puis a intégré la haute fonction publique. Elle est mariée et mère de deux enfants. da Saudade Baltazar Maria, docteur en sociologie, elle est depuis 1994 professeur au Département de Sociologie à l’université d’Évora. Durant ces années, elle a enseigné la sociologie de la paix et des conflits, la sociologie du Développement et de la Planification et a dirigé plusieurs thèses dans ces domaines. Membre du Centre Interdisciplinaire en Sciences Sociales, CICS-Nova, de l’université Nouvelle de Lisbonne elle a publié de nombreux travaux dans les champs de la Sociologie Militaire, du Développement et de la planification et des Politiques sociales. Both Anne, est docteur en anthropologie sociale et culturelle de l’université de Bordeaux 2 où elle a enseigné (ATER et chargée de cours) et soutenue une thèse en 2003, consacrée à l’anthropologie de la rhétorique managériale. Spécialiste de l’anthropologie du travail, elle a progressivement orienté ses recherches vers les métiers du patrimoine, d’abord sur les pratiques archivistiques, puis sur la restauration des archives pour le ministère de la Culture et de la Communication dans le cadre du programme de recherche développé au sein du IIAC (MCC/EHESS), équipe du Lahic. Elle mène actuellement une recherche sur l’engagement patrimonial pour le ministère de la Culture et co-anime le séminaire « Parcours critique de l’anthropologie » à l’EHESS, avec Alban Bensa, Thierry Bonnot, Éric Chauvier et Jean Schmidt. Caussel Sophie, engagée dans l’armée de terre en 1983 en tant qu’élève sousofficier à l’EIPMF (École Interarmées des Personnels Militaires Féminins de Caen-Carpiquet), elle présente en 1987 le concours officiers qui lui permet d’intégrer le Corps Technique et Administratif (CTA) et de rejoindre les écoles de St-Cyr Coëtquidan (École Militaire du Corps Technique et Administratif). Elle a travaillé dans des domaines très différents, allant de la restauration collective en tant que jeune sergent, aux métiers du renseignement (DGSE) puis de la communication (SIRPA terre et DRHAT/SDR, Direction des Ressources Humaines de l’Armée de Terre/Sous-Direction Recrutement) en tant qu’officier. Entrée avec un baccalauréat « sciences économiques », le Lieutenant-Colonel Caussel est aujourd’hui titulaire d’un master 2 « Communication ». Chelly Luc, possède une maîtrise de Philosophie de l’université Paris La Sorbonne. Il est le fondateur et le directeur « d’Entreprendre et Comprendre », une agence 265 Les femmes militaires d’études en Sciences Humaines et Sociales qui intervient dans les organisations sur des missions de type sociologiques et ethnologiques tout particulièrement ; les domaines d’intervention principaux étant le travail et les métiers. Entre les années 2000 et aujourd’hui, six études ont été produites dans le secteur des armées (y compris la gendarmerie) ; deux ouvrages collectifs sont issus des deux enquêtes réalisées sur « La civilianisation des régiments de l’armée de Terre » (Les Documents du C2SD). Chevalier Gilles, contrôleur général des armées (2S), il est un ingénieur issu de l’École Navale. Ancien officier informaticien de SNLE (sous-marin nucléaire lanceur d’engins) il est membre du Contrôle Général des Armées de 1985 à 2014 et notamment chargé du suivi du développement durable. Il fut également Chef du pôle « développement économique » à la Délégation interministérielle à la Ville de 1992 à 1995, Directeur de la Caisse Nationale Militaire de Sécurité Sociale de 1996 à 2002. Spécialiste et enseignant de management public, G. Chevalier est l’auteur d’ouvrages sur la qualité du service public. « Les femmes militaires », Claude Weber (dir.) ISBN 978-2-7535-4269-3 Presses universitaires de Rennes, 2015, www.pur-editions.fr Eulriet Irène, chercheur en sociologie. Ses principaux centres d’intérêt sont la sociologie politique et militaire, les études comparatives et le genre. Ses récentes publications incluent Death in the Military in Sociological and Comparative Perspectives (Paris : Irsem, 2014), Women and the Military in Europe. Comparing Public Cultures (Londres : Palgrave Macmillan, 2012), La gestion de la diversité ethnique dans les armées. Le cas du Royaume-Uni, des États-Unis, de la Belgique et des Pays-Bas (dir. avec Ines Michalowski, 2012) et Le rôle social des armées. Perspectives comparatives et actualité (Paris : Irsem, 2012). Fouchard Adelaïde, diplômée d’un master II Affaires et Relations internationales de l’Institut d’Études Politiques d’Aix-en-Provence, elle a rédigé un mémoire intitulé « Être femme officier aujourd’hui » (sous la direction du Professeur Jauffret) puis après avoir réalisé son stage de fin d’études au sein du Centre Régional des Nations Unies pour la Paix, le Désarmement et le Développement (UNLIREC) a participé à la rédaction de sa seconde publication « Femmes : forces de changement ». A. Fouchard est actuellement en stage dans une organisation internationale spécialisée dans la sécurité. Gaudin Françoise, après avoir débuté sa carrière en tant qu’attachée dans l’armée de l’air en 1975 et une la scolarité à l’ENA a poursuivi son parcours à la mairie de Paris et dans l’administration préfectorale. En 1994, elle réintègre la défense en s’impliquant dans la gestion des personnels, d’abord en faveur des civils en pilotant les dispositifs d’accompagnement des restructurations, puis des militaires en devenant sous-directeur de la reconversion et enfin dans le secteur de l’armement. En 2004, elle devient adjointe du service parisien de soutien de l’administration centrale (ex-SMG), en charge de dossiers majeurs comme la gestion des véhicules de la gamme commerciale ou la réorganisation du soutien, notamment dans la perspective du regroupement des services à Balard. En 2010 elle est promue chef de service, directrice-adjointe du service national, où elle participe à la rénovation de cette politique publique en faveur des jeunes et est amenée à travailler avec les autres administrations de l’État. En 2012, le ministre la désigne haut fonctionnaire à l’égalité entre les femmes et les hommes de la défense ; Françoise Gaudin, administrateur général, est également inspecteur civil de la défense depuis janvier 2013. 266 Les contributeurs Kinne Elizabeth, diplomée de l’université de l’État de Pennsylvanie, elle est enseignante-chercheure à l’université américaine de Paris. Ses travaux portent sur la question des femmes soldates dans les armées américaines et le rapport entre les femmes et le conflit. Elle est, par ailleurs, spécialiste en littérature médiévale française et anglaise. L. J., Saint-cyrienne de formation – recrutement d’Officier sur Titre, elle a été chef de section au sein de l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr. Officier de l’arme des Transmissions, elle a participé à diverses Opérations Extérieures. « Les femmes militaires », Claude Weber (dir.) ISBN 978-2-7535-4269-3 Presses universitaires de Rennes, 2015, www.pur-editions.fr Monay Stéphanie, assistante diplômée à l’Institut d’études politiques, historiques et internationales (IEPHI) de l’université de Lausanne, elle prépare actuellement une thèse sur les raisons de l’engagement et sur les socialisations institutionnelles des femmes dans l’Armée suisse, cette dernière étant caractérisée par un système de milice avec un service militaire obligatoire masculin. Rattachée au Centre de recherche sur l’action politique de l’UNIL (CRAPUL), ses intérêts portent sur la socialisation politique, l’imbrication des socialisations primaires et secondaires, le tout dans une perspective Genre mobilisant la question des rapports sociaux de sexe notamment. Navarro Laurène, est actuellement affectée au Centre Médical des Armées de Vincennes comme médecin responsable de l’antenne médicale. Après 6 ans d’études au sein de l’École du Service de Santé des Armées de Bordeaux et 3 ans d’internat de médecine générale à l’Hôpital d’Instruction des Armées Laveran de Marseille, elle devient en décembre 2009 « Médecin des forces » au sein du Service de Santé des Armées avec une première affectation à Besançon. Laurène Navarro a participé à 4 opérations extérieures dans des postes médicaux et en évacuation sanitaire sur hélicoptère médicalisé. Ortemann Anne-Cécile, est entrée à Saint-Cyr en 1990 ; elle choisit l’arme des Transmissions dans laquelle elle déroule sa carrière (chef de section puis officier adjoint en compagnie de transmissions au 51e régiment de transmissions de Compiègne, officier adjoint, puis commandant d’unité d’une compagnie de transmissions spécialisée dans les moyens de communication par satellite au 53e régiment de transmissions de Lunéville). À l’issue de son temps de commandement, elle occupe la fonction d’officier traitant au bureau opérations du régiment ; officier traitant au bureau logistique de la DCTEI [Kremlin Bicêtre] dans les domaines de la guerre électronique, SOCRATE, énergie [climatisation]). Après un Mastère en Management (2005-2007) des Systèmes d’Information et des Technologies – HEC-Mines de Paris et l’école de guerre, le colonel Ortemann est officier de synthèse sur l’Opération d’Ensemble des SIC de l’armée de Terre à l’état-major de l’armée de Terre puis chef du bureau opérations et instruction du 40e régiment de transmissions de Thionville et officier de programme SORIA (Système d’Optimisation Interarmées) à l’état-major des armées. Depuis juin 2013, elle est à la tête du 40e régiment de transmissions de Thionville. Sa carrière est ponctuée par la participation à plusieurs opérations extérieures (Bosnie – IFOR – SFOR ; Kosovo – opération TRIDENT ; Afghanistan – opération PAMIR, MALI – Opération SERVAL. Ex-championne de France militaire d’épée, le colonel Ortemann est chevalier de la légion d’honneur. 267 Les femmes militaires Pajon Christophe, est, depuis 2005, enseignant-chercheur (titulaire d’une habilitation à diriger des recherches en Science Politique) à l’École de l’air (Salon-deProvence). Il est également responsable de l’équipe « Organisations de Défense et étude de securité » (ODES) au sein du Centre de recherche de l’armée de l’air (CReA). Il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles en France et à l’étranger relevant du champ de la sociologie militaire et des Relations internationales. Dans le cadre des missions confiées au CReA, il mène régulièrement des études au profit de l’État-major de l’armée de l’air. Récemment, il a co-dirigé et contribué à un ouvrage collectif intitulé « Les drones : passé, présent et avenir » ; Approche globale (La documentation française, 2013). Paugam Sandrine, engagée en 1998, elle est infirmière diplômée depuis 2002. Elle a occupé différents postes au cours de ses affectations successives (infirmier-major, responsable pharmacie, responsable salle de soins). Elle a effectué deux OPEX, au KOSOVO en 2003 et en République de Côte d’Ivoire en 2006. Affectée au Centre Médical des Armées (CMA) de Vannes-Coëtquidan depuis septembre 2013, elle exerce la responsabilité de l’accueil, en qualité d’infirmière d’accueil et d’orientation. Sandrine Paugam est également la référente spécialiste du CMA sur le LUMM (le logiciel de gestion informatisé des dossiers médicaux). « Les femmes militaires », Claude Weber (dir.) ISBN 978-2-7535-4269-3 Presses universitaires de Rennes, 2015, www.pur-editions.fr Petit Florence, maître principal navigateur timonier, elle est depuis le 1er août 2014 le commandant du remorqueur portuaire et côtier Manini, basé en Polynésie française, et dont les missions sont diverses (manœuvres portuaires au profit des bâtiments de la Marine Nationale, contribution à l’entraînement au treuillage des hélicoptères ainsi que pour la récupération de chaîne SAR des Gardians...). Pierre Jean-Philippe, a un doctorat en sciences sociales (géographie) de la Faculté des lettres et des arts, université de Poitiers. Il est officier et a commandé un Centre de Formation Initial des Militaires de 2010 à 2013. Ses recherches et publications portent sur le cycle des crises violentes ou issues de catastrophes majeures et, sur l’impact de la migration illégale dans les espaces méditerranéens. Il est également consultant en gestion de crises et enseigne actuellement à l’École d’état-major de Libreville et à l’université franco-gabonaise Saint-Exupéry. Porte Rémy, officier d’active, diplômé en sciences politiques et docteur habilité en histoire, il a en particulier dirigé le bureau Recherche du Service historique de l’armée de terre (puis de la Défense) à Vincennes, puis celui du Centre de doctrine d’emploi des forces à l’école militaire. Il est actuellement officier référent « Histoire » pour l’armée de terre à l’EMAT. Il s’est progressivement spécialisé sur les opérations outre-mer du xixe au xxie siècle et sur la Première Guerre mondiale dans ses différentes dimensions. Il a récemment publié « 1914. L’année qui a fait basculer le monde » (Armand Colin, 2014) et une biographie du maréchal Joffre (Perrin, 2014). Resteigne Delphine, enseigne à la Chaire de Sociologie de l’École Royale Militaire (Bruxelles) et, en tant que maître de conférences, à l’université de Mons. Elle est également collaboratrice scientifique de l’université de Liège. Elle a entrepris différentes recherches en milieux opérationnels portant, entre autres, sur les dimensions culturelles, linguistiques et organisationnelles. Ses travaux se penchent également sur les éléments de diversité au sein des organisations militaires et sur la diversité de genre en particulier. Elle est membre du Comité exécutif RC01 (Armed Forces and Conflict Resolution) de l’International Sociological Association 268 Les contributeurs (ISA), du réseau multidisciplinaire d’études stratégiques (RMES), du Réseau Francophone de Recherche sur les Opérations de Paix (ROP), de l’European Research Group on Military and Society (ERGOMAS) ainsi que de l’Inter-University Seminar on Armed Forces and Society (IUS). Elle est également membre du groupe d’évaluation scientifique au sein du NATO Science for Peace and Security Programme. Rivayrol Sabine, intègre la Marine en 1999, après des études principalement suivies à l’étranger. De spécialité « relations publiques et communication », ses affectations l’amènent à servir en états-majors en région et à Paris, principalement dans les services de communication du ministère. Elle a participé à un certain nombre de missions, de déploiements et d’opérations extérieures, en mer et à terre. « Les femmes militaires », Claude Weber (dir.) ISBN 978-2-7535-4269-3 Presses universitaires de Rennes, 2015, www.pur-editions.fr Romão Ana, docteur en sociologie, elle est depuis 2004 professeur au Département des Sciences Sociales et Humaines de l’Académie Militaire à Lisbonne. Actuellement Présidente de l’Association Portugaise de Sociologie, elle est également membre du Centre Interdisciplinaire en Sciences Sociales, CICS-Nova, de l’université Nouvelle de Lisbonne et du Centre de Recherche de l’Académie Militaire (CINAMIL). Co-coordinatrice du Recherche Network on Southern European Societies de l’Association Européenne de Sociologie, ses travaux de recherche récents portent sur les forces armées et la société civile, les medias et l’opinion publique. Teboul Jeanne, docteure en Anthropologie sociale et historique (EHESS, 2013), elle conduit ses recherches sur l’anthropologie des savoirs par corps et les processus de transmission institutionnelle d’identités sexuées et professionnelles. Post-doctorante au Labex « Les passés dans le présent » depuis 2014 (université Paris Ouest Nanterre La Défense), elle s’intéresse également aux dispositifs de médiations de l’histoire et aux appropriations sociales du passé. Chargée de cours à l’université Toulouse Jean Jaurès, Jeanne Teboul est membre associée au LISST, Centre d’Anthropologie sociale (université Toulouse Jean Jaurès) et à l’Institut des Sciences sociales du Politique (CNRS/ENS/université Paris Ouest). Tourre-Malen Catherine, maître de conférences en anthropologie (HDR) à l’université Paris Est Créteil, depuis 2007 elle est aussi chercheur à Aix-Marseille université (CNRS, IDEMEC « Institut d’Ethnologie Méditerranéenne et Comparative »). Sa première carrière a été équestre (cavalière de compétition, instructrice d’équitation, directrice de centre équestre, rédactrice de manuels fédéraux, membre de la commission pédagogique de la Fédération Française d’Équitation) et ayant été confrontée au quotidien à la féminisation de la clientèle des clubs hippiques, elle en a fait son objet d’étude. Sa thèse est intitulée « Femmes à cheval. La féminisation des sports et des loisirs équestres : une avancée ? » (2006, Éd. Belin). Outre l’étude de phénomènes de féminisation (équitation, profession vétérinaire, régiment de cavalerie de la Garde Républicaine), ses travaux s’attachent à l’évolution des activités équestres et à l’anthropologie des techniques. Weber Claude, ethnologue de formation et travaillant depuis près de 20 ans sur les thématiques militaires, il est actuellement Maître de Conférences en sociologie aux Écoles Militaires de Saint-Cyr Coëtquidan où il dirige le département de sociologie. Il est également membre du CIAPHS (Centre Interdisciplinaire d’Analyse des Processus Humains et Sociaux – EA 2241) de l’université de Rennes 2. Auteur de 269 Les femmes militaires « Les femmes militaires », Claude Weber (dir.) ISBN 978-2-7535-4269-3 Presses universitaires de Rennes, 2015, www.pur-editions.fr nombreux articles en France et à l’étranger, son dernier ouvrage était consacré à une promotion de Saint-Cyriens : « À genou les hommes... Debout les officiers – La socialisation des Saint-Cyriens », PUR, juin 2012. 270