Vous avez été nombreux à nous rendre visite sur le forum des
associations et beaucoup d’entre vous ont concrétisé leur intérêt par leur
adhésion.
Les Pot’iront se sont vus ainsi propulsé de l’état de nouveau-né à
celui d’un enfant qui a grandi très vite.
Cet enfant est plein de vitalité, heureux de vivre, nourri par votre
dynamisme et votre présence. Car vous êtes présents sur la ferme, vous
participez activement aux distributions.
Nous nous efforçons de mettre en place les outils qui vous per-
mettront d’être au cœur de l’évolution de l’association.
Rappelons que c’est la deuxième année de fonctionnement pour
notre maraîchère; beaucoup de difficultés d’ordre météorologique, maté-
riel et humain ont été surmontées. Le chemin est semé d’embûches et il
nous faut faire preuve de patience car la progression est lente en particu-
lier lorsqu’on souhaite, comme Isabelle, avoir une réflexion globale sur la
démarche écologique.
La saison 2012-2013 s’avère difficile pour toute l’agriculture
paysanne et le soutien par des structures telles que la nôtre est fondamen-
tal.
Comme vous le savez, notre association est membre de l’AMAP
I d F; de ce fait vous en êtes tous adhérents et participez à son dévelop-
pement. Par votre engagement, l’élan de l’agriculture biologique s’en
trouve renforcé.
Nous sommes très heureux de partager avec vous cette nouvelle
saison et vous invitons à nous faire part de vos idées, remarques,
conseils, en particulier pour l’élaboration de ce journal.
Cette association est votre association.
La rédaction
Editorial
Vous êtes las, vous êtes nus,
Plus rien dans l’air ne vous protège,
Et vos coeurs tendres ou chenus
Se désespèrent sous la neige.
Une production
respectueuse
de la nature et
de l’animal.
Le principe amapien du moment
Développement d’une biodiversi-
té, fertilité des sols, production
sans engrais ni pesticides chimi-
ques de synthèse, gestion éco-
nomique de l’eau...
Sommaire
Page 1. Editorial
Le principe « amapien » du
moment
Page 2. Les choux dans nos paniers
Page 3. La conduite de la culture des
choux sur l’exploitation d’Isabelle
Page 4. Le coin des jeux
LA GAZETTE DES POT’IRONT
Bulletin n° 4 / Décembre 2012
Pag e 2
LES CHOUX DANS NOS PANIERS
Le chou rutabaga
Sa naissance provient de l'hybridation entre un navet
et un chou pour un résultat surprenant. Il a en effet
l'aspect d'un navet jaune-vert à la base bien enflée
avec un léger goût de navet et de chou.
Le rutabaga est un légume appelé chou de Siam ou
chou suédois c'est un légume racine. Le rutabaga a
une forme allongée et sa chair est blanche. Son utilisa-
tion culinaire est similaire à celle du navet.
Le chou rave
Réputé pour sa saveur douce et
sa chair ferme, il se consomme
aussi bien cru que cuit. Peu calo-
rique et bien équilibré, il est ri-
che en vitamine C et surtout en
oligoéléments : magnésium, cal-
cium et sélénium. Ses feuilles se
consomment aussi et contien-
nent de nombreuses vitamines.
Le chou- fleur
Plante herbacée qui produit une boule
blanche tendre et compacte. Cette bou-
le est un méristème (organe pré-floral)
qui, si on le laisse évoluer continue sa
croissance en tiges florales qui porte-
ront des fleurs jaunes ou blanches, typi-
ques du genre Brassica.
Le chou de Bruxelles
Ce sont ses bourgeons axillaires
qui forment de petites têtes
pommées, qui sont consommées
comme légume.
Intérêt nutritionnel et dié-
tétique:
Très léger, le chou est l'un des
légumes les moins énergéti-
ques: environ 25 kcal/100 g .
Il est, en outre, gorgé de vita-
mine C aux vertus tonifiantes :
une simple portion de 200 g en
couvre 50 % des besoins quo-
tidiens. Il fournit également
une belle quantité de vitami-
nes E et B9 ainsi que de pro-
vitamine A (plus de 100 %
des besoins couverts par la
même portion de 200 g). A
savoir qu'il s'agit de précieux
antioxydants qui protègent ef-
ficacement des agressions exté-
rieures. De plus, sa richesse en
minéraux, à commencer par le
potassium, contribue aussi à
nous maintenir en forme tout
l'hiver.
Des études prouveraient son
efficacité anticancéreuse.
Le chou rouge
Plutôt de couleur violette, c’est une variété
de chou « cabus ».
La couleur de ses feuilles varie selon l’acidi-
té des sols: rougeâtre sur des sols acides;
bleuté sur des sols basiques. Cuisiné, il vire
au bleu!
Le chou rouge produit une sorte de pruine
qui le protège du soleil et de la sècheresse.
Le chou de Milan
Cette variété de chou présente
des feuilles fripées ou gaufrées,
caractéristique qui le rend particu-
lièrement résistant au froid. Il fait
partie des choux pommés.
Pag e 3
CONDUITE DE LA CULTURE DU CHOU D’HIVER SUR L’EXPLOITATION
Propriétés médicinales:
Le chou est remarquable par sa teneur élevée en minéraux et vitamines ainsi qu’en
substances soufrées , auxquelles il doit notamment ses propriétés antimicrobien-
nes. Ses effets calmants (antalgiques et anti-inflammatoires) seraient liés à sa riches-
se en glutamine, une molécule naturelle couramment employée dans la prévention et
le traitement de l’arthrose. Appliquée en compresse, la feuille de chou est désinfec-
tante, cicatrisante, tonifiante et calmante. Elle soulage les douleurs articulaires
(arthrose, entorses…), mais soigne également les écorchures et les plaies simples,
non ulcéreuses, ainsi que les brûlures légères, les crevasses, engelures et gerçures.
Préparation : Le sol a été labouré en
hiver, puis déchaumé au printemps, enfin
engraissé avec du fumier de poule (le
plus riche en potasse) avant d'être hersé
(dès que l'arrêt de la pluie nous l'a per-
mis !) pour l'affinement du sol.
Plantation : Début juillet, nous avons
étendu et fixé 6 bâches tissées
(réutilisables 5 ans) de 1.2m de large sur
50m de long. Nous y avons découpé un
carré de 10 cm/10cm tous les 30 cm sur
4 rangs par bâche (quelques lames de
cutter y sont restées). Dans chaque trou,
nous avons planté une motte avec un
chou (chou rouge, chou de Bruxelles,
chou de milan, chou fleur). Nous avions
acheté 3000 plants chez un semencier.
Les enfants connaissent désormais bien
la chanson "Savez-vous planter les
choux ?!"
Entretien : Arrosage 1 soir sur 2 pen-
dant les 2 premières semaines qui ont
suivi la plantation, à partir d'une ton-
ne, d'abord à l'arrosoir, puis avec un
compresseur thermique. Les premières
semaines ont évidemment été très sè-
ches, sinon ça ne serait pas drôle.
Désherbage quasi nul grâce aux bâches.
Nous avons eu très peu de perte au repi-
quage.
Agresseurs : Piéride et mouche du chou
dentellent les feuilles. Les mulots ont
bouloté quelques pieds. Quelques rapa-
ces, postés sur les piquets de clôture, se
sont chargés de réguler la population de
mulots. Les lapins n'y ont pas encore fait
de dégâts. Les attaques de mulot et de
lapin se différencient facilement : les mu-
lots mangent la totalité d'un plant, un
lapin met un coup de dents dans plu-
sieurs plants. Nous surveillons que les
lapins ne trouvent pas un moyen de ren-
trer dans la parcelle, la nourriture se fai-
sant rare à l'entour. Un lièvre rentrait
dans la parcelle, mais n'a pas survécu à
l'ouverture de la chasse de septembre.
La grosse difficulté de culture a été de
pouvoir rentrer sur la parcelle en trac-
teur, car elle est restée inondée une gran-
de partie de l'année. Nous réfléchissons
au moyen de drainer cette parcelle, car le
problème risque de se reposer tous les
ans.
Pour les puristes, les bâches plastiques ne
sont pas un mode cultural très écologi-
que. C'est le seul moyen efficace dont
nous disposons actuellement pour lutter
contre l'enherbement, le cauchemar du
maraicher bio. Avec l'expérience, nous
maitriserons surement mieux le rythme
et/ou l'association de culture et pourront
en limiter l'utilisation. Les bâches tissées
sont les plus résistantes et sont donc ré-
utilisables plusieurs années. Attention
aux bâches biodégradables, qui sont en
réalité bio-fragmentables, mais contien-
nent 10% de plastique!! Pour les tomates
et les courgettes, nous avions utilisé de la
paille, qui a l'avantage de réguler la trans-
piration du sol et de le ré-enrichir en se
décomposant. Mais au bout de 2 mois,
elle est totalement inefficace contre l'en-
herbement. Dans les jardins, c'est idéal,
car on peut désherber et repailler à nou-
veau. Sur l'exploitation, c'est du temps de
pris sur d'autres légumes et donc des pa-
niers moins bien garnis en hiver...En
2013, si nous sommes encore de ce mon-
de, ça va bâcher dur!
Isabelle Godard
1.Les oeufs
2. La chenille mâture
3. La chrysalide
4. Le papillon
La mouche du chou .
La piéride du chou et ses
différentes phases.
Le coin des jeux Page 4
Mais qu’est ce que c’est?
Petits cryptogrammes:
MACHE +MACHE = LAITUE
MACHE +TOMATE = SALADE
1.Il est un peu délaissé de nos jours pour avoir été
un aliment de guerre.
2.C’est une variété de chou-fleur originaire d’Italie.
3.Il est plus connu sous le nom de cœur de palmier.
4.Son nom est erroné car nous ne consommons
pas la fleur mais ses boutons floraux.
5.Il possède une très légère saveur piquante qui
rehausse les plats de légumes.
6.Sa culture se développe dans l’actuelle commune
de Saint Gilles en Belgique.
7.Tout se mange dans ce chou (tubercule, feuilles)
mais il faut être très vigilant si il est consommé
cru ou insuffisamment cuit car il peut être
toxique.
8.Ce chou cabus est caractérisé par son feuillage
lisse.
9.Il nous fait penser à un arbre miniature, il peut
être vert, blanc ou pourpre.
10.Il porte aussi le nom de rutabaga.
11.Il est le seul chou à ne pas pousser en pomme.
(Brocoli, bruxelles, caraïbe, chinois, fleur, frisé, na-
vet, palmiste, pommé, rave, romanesco)
Un petit quizz très « chou»!
Qui suis-je?
Mots croisés et quizz sont proposés par Corinne Bousselet.
Calligramme en feuille de chou
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