
   
15/10/2013 
2013-10-08-Lecriture.doc    3 / 6 
Le Moyen-Orient c’était une diversité de paysages, de langues parlées, de civilisations. On 
pense aux ziggourats, édifices religieux mésopotamiens à degrés. Le terme ziggourat étant lui-même 
un héritage akkadien, assyrien et sumérien. Le mythe de 
la Tour de Babel en a rappelé le souvenir, bien après leur 
disparition. 
 
 
 
Les  Grecs  ont  été  marqués  par  le  fait  qu’en  dépit de  la 
diversité  des  langues  parlées,  ces peuples étaient capables de  se 
comprendre, ou tout au moins d’échanger. 
Anglais, Français, Allemands ont rapporté dans leur pays, 
beaucoup de vestiges de Moyen-Orient, car, pour des questions de 
prestige,  il  fallait,  aux  XVII
ième
  et  XVIII
ième
  siècles,  remplir  les 
musées. Malheureusement,  tous  ces  vestiges étaient souvent  mal 
renseignés (situation géographique du lieu de découverte, description des fouilles, etc.) 
 
III.  L’écriture cunéiforme : 
On se sert d’un roseau taillé, ou calame, pour écrire sur de l’argile, du papyrus, des peaux.  
Lorsqu’on appuyait le calame sur une tablette d’argile, on obtenait une emprunte en coin, d’où le nom 
d’écriture cunéiforme. 
 
En séchant, ces plaques devenaient 
dures comme de la pierre. On a découvert 
environ 800 000 documents cunéiformes. 
En Allemagne on connaît mieux et 
on  enseigne  mieux  la  civilisation 
mésopotamienne  qu’égyptienne.  Car  les 
Allemands  étaient  installés  au  Moyen-
Orient, tandis que la France s’est intéressé à l’Égypte à la suite des conquêtes napoléoniennes. 
 
L’écriture cunéiforme a eu un rôle unificateur entre les langues de la région qui l’ont adoptée 
en l’adaptant aux particularités de chaque langue. Les Sumériens l’ont utilisée dès le IV
ème
 millénaire 
av. J.C., les Akkadiens vers le milieu du III
ième
 millénaire av. J.C. ; puis il y eut, vers 2 000 av. J.C., 
une division entre deux dialectes : les Assyriens au nord et les Babyloniens au sud. Ensuite ce furent 
les Hittites, les Hourrites, les Elamites… 
 
Les documents découverts étaient très divers, et concernaient les actes importants de la vie 
publique :  textes  scolaires,  administratifs  (Mari), 
juridiques  (codes  de  loi  d’Hammourabi,  signatures  de 
témoins), commerciaux ; on notait les achats de terres, de 
mobilier, de boissons pour le roi.  
On a aussi pu, grâce à ces textes, reconstituer le 
cursus de la formation des scribes. 
 
 
 
 
 
On  a  aussi  découvert  des  cylindres  qui  permettaient,  sur  leurs  côtés,  de  pouvoir  lire  un 
ensemble de textes.