15/10/2013
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Le Moyen-Orient c’était une diversité de paysages, de langues parlées, de civilisations. On
pense aux ziggourats, édifices religieux mésopotamiens à degrés. Le terme ziggourat étant lui-même
un héritage akkadien, assyrien et sumérien. Le mythe de
la Tour de Babel en a rappelé le souvenir, bien après leur
disparition.
Les Grecs ont été marqués par le fait qu’en dépit de la
diversité des langues parlées, ces peuples étaient capables de se
comprendre, ou tout au moins d’échanger.
Anglais, Français, Allemands ont rapporté dans leur pays,
beaucoup de vestiges de Moyen-Orient, car, pour des questions de
prestige, il fallait, aux XVII
ième
et XVIII
ième
siècles, remplir les
musées. Malheureusement, tous ces vestiges étaient souvent mal
renseignés (situation géographique du lieu de découverte, description des fouilles, etc.)
III. L’écriture cunéiforme :
On se sert d’un roseau taillé, ou calame, pour écrire sur de l’argile, du papyrus, des peaux.
Lorsqu’on appuyait le calame sur une tablette d’argile, on obtenait une emprunte en coin, d’où le nom
d’écriture cunéiforme.
En séchant, ces plaques devenaient
dures comme de la pierre. On a découvert
environ 800 000 documents cunéiformes.
En Allemagne on connaît mieux et
on enseigne mieux la civilisation
mésopotamienne qu’égyptienne. Car les
Allemands étaient installés au Moyen-
Orient, tandis que la France s’est intéressé à l’Égypte à la suite des conquêtes napoléoniennes.
L’écriture cunéiforme a eu un rôle unificateur entre les langues de la région qui l’ont adoptée
en l’adaptant aux particularités de chaque langue. Les Sumériens l’ont utilisée dès le IV
ème
millénaire
av. J.C., les Akkadiens vers le milieu du III
ième
millénaire av. J.C. ; puis il y eut, vers 2 000 av. J.C.,
une division entre deux dialectes : les Assyriens au nord et les Babyloniens au sud. Ensuite ce furent
les Hittites, les Hourrites, les Elamites…
Les documents découverts étaient très divers, et concernaient les actes importants de la vie
publique : textes scolaires, administratifs (Mari),
juridiques (codes de loi d’Hammourabi, signatures de
témoins), commerciaux ; on notait les achats de terres, de
mobilier, de boissons pour le roi.
On a aussi pu, grâce à ces textes, reconstituer le
cursus de la formation des scribes.
On a aussi découvert des cylindres qui permettaient, sur leurs côtés, de pouvoir lire un
ensemble de textes.