Chapitre 1:
L´Orient Ancien
Pour caractériser l´ensemble des réalisations (culturelles, religieuses, scientifiques..) qui caractérisent un peuple, on a
coutume de parler de civilisation. Deux civilisations sont apparues dans une région du monde appelée croissant fertile. Il
s´agit de la Mésopotamie et de l´Égypte. Elles se caractérisent par un perfectionnement des techniques agricoles, par la
mise au point d´un système d´écriture, par des coutumes religieuses, par l´adoption de systèmes politiques qui se sont
développés dans des villes. Ce sont tous ces éléments que nous allons étudier dans les paragraphes qui suivent.
Carte p 9.
Comme son nom l´indique, le croissant fertile est une région où l´agriculture était très riche. Elle est arrosée par trois
fleuves: un en Egypte, le Nil, et deux en Mésopotamie, le Tigre et l’Euphrate (le nom Mésopotamie signifie en grec « entre
les fleuves »). La présence de ces fleuves a évidemment favorisé l’agriculture car ils permettent l’irrigation.
I. Les villes et l´organisation politique.
A. Les cités en Mésopotamie.
La Mésopotamie a été une des premières régions où se sont développées des villes. La ville n’est pas simplement un grand
village. Dans la ville, on trouve des monuments qui ont une fonction religieuse (temple) ou politique (palais du roi). Des
archéologues ont retrouvé des traces de villes importantes comme Ur, et Uruk. Ces villes sont dominées par un roi, qui
prend toutes les décisions concernant la cité. On parle de cités-États.
Activité p 17. Questions 1 à 8.
Les mésopotamiens ont des activités commerciales assez importantes. Ceci nécessite d’enregistrer soigneusement tous les
accords qui ont lieu entre les individus. Certains historiens pensent que ceci est à l’origine des premières formes d’écriture
(écriture cunéiforme).
B. Le pharaon en Égypte.
Dans l´Egypte ancienne, l’ensemble du territoire est dirigé par un gouvernement. En particulier, c’est l’agriculture qui est
contrôlée par les représentants de l’Etat. A la tête de ce gouvernement, se trouve le pharaon. Celui-ci est considéré comme
le fils des dieux. Le pharaon dirige l’ensemble des éléments de la société: soldats, scribes, prêtres. Il vit dans une capitale:
Memphis puis Thèbes.
Les égyptiens, et en particulier les paysans, payent des impôts, notamment en donnant une partie de leur récolte. Ils
participent à la construction des bâtiments publics, ou à la gloire du pharaon (pyramide).
Activité p 11.
III. L´écriture.
A. L´écriture cunéiforme.
L’écriture cunéiforme était utilisée en Mésopotamie, probablement vers -3500 av. J. C. . Elle porte ce nom, car elle est
constituée de traits en formes de clous (en latin: cuneus : clou). On écrivait sur des tablettes d’argiles à l’aide d’une tige de
roseau.
A l’origine, ce mode d’écriture était constitué de pictogrammes, des sortes de dessins qui représentaient un objet. Puis, ces
dessins se simplifièrent pour devenir des signes cunéiformes. (Doc 2 p 20). Puis les mésopotamiens commencèrent à
utiliser ces signes sous la forme d’un rébus. Ainsi un même signe peut représenter un mot ou un son. Lorsque le signe
représente un son, on parle de phonogramme.
B. Les hiéroglyphes.
L’écriture en hiéroglyphes, utilisée en Egypte à peu près à la même époque que l´écriture cunéiforme, fonctionne sur le
même principe. Mais pour écrire, on utilise souvent du papyrus, une feuille faite avec l’écorce d’une plante. On écrit avec
de l’encre.
Ces hiéroglyphes comprennent des pictogrammes, mais aussi des phonogrammes. L’écriture en hiéroglyphes était très
complexe car elle comportait plus de 5 000 signes. C’est pour cela que son usage était réservé à des scribes, qui avaient
appris tous ces signes. Ceux-ci avaient des tâches très variées. Leur rôle était économique. Il fallait enregistrer des contrats,
faire des comptes. L´écriture a aussi un rôle religieux, puisqu´elle permet d´écrire les textes sacrés (le mot hiéroglyphe
signifie en grec “écriture sacrée”). Mais elle a aussi servi à conserver des histoires, des légendes.
Doc 4 p 23.
Activité p 21.