conditions de ressources !
La proposition de supertaxe sur la capital, inspirée des travaux de Barry Eichengreen économiste
américain et Stefan Bach économiste allemand. Elle consisterait à taxer de 10% l’ensemble de
l’épargne des ménages pour éponger le déficit de l’état…
La cacophonie est telle sur le plan fiscal, que même Christian Noyer le Gouverneur de la
Banque de France s’est autorisé à sortir de sa réserve pour expliquer dans le Financial Times que
la Taxe sur les transactions financières était un projet trop risqué pour les pays qui
l’appliqueraient. Cela provoquerait selon lui une baisse de la liquidité sur les marchés et de
graves pertes d’emploi. Ambiance….
En Europe, une correction des marchés devrait se produire autour de la fin de l’année
selon Christopher Potts le stratégiste de Kepler Cheuvreux. La croissance meilleure que prévue ne
se répercute plus selon lui, dans les résultats des entreprises.
L’Europe périphérique devient le concept d’investissement à la mode, En Espagne, la
compétitivité retrouvée du pays permet aux exportations de progresser. C’est la fin de la
récession mais pas la fin de la crise. Pour saluer les efforts effectués, l’agence de notation Fitch a
relevé la note de l’Espagne. En Italie, on a le sentiment que le pire est vraiment derrière. Le
commerce extérieur et la balance des paiements courants sont de nouveau excédentaires. Quand
on regarde le comportement de leurs marchés respectifs les deux places avancent en tandem.
Parmi les valeurs les plus achetées par les investisseurs on trouve pour l’Espagne notamment :
BBVA, Iberdrola, Repsol, Sacyr et Telefonica ; et pour l’Italie : Ansaldo, Enel, Fiat, Intesa
San Paolo, Mediobanca, Unicredit
Aux Etats Unis, le dollar faible ne devrait pas mettre fin à la pagaille monétaire.
La création d’emploi par le secteur privé, la seule qui compte, est au plus bas depuis le mois de
mai. Le Citigroup Economic Surprise Index est en fort recul. C’est la raison pour laquelle Chris
Wood le stratégiste de CLSA pense que la première décision de Janet Yellen qui succédera à Ben
Bernanke à la tête de la Federal Reserve, ne sera pas de réduire ses interventions mais de les
augmenter ! Le problème reste donc posé de savoir si les marchés salueront cette nouvelle