Ce vendredi 7 mars 2014, comme tous les premiers vendredis de mars, a eu lieu la
Journée Mondiale de Prière (JMP).
A 10h nous étions accueillis par les Clarisses de Cormontreuil au tour d’un petit café.
Fortes de l’expérience des années précédentes, elles avaient préparé quelques tables
pour l’étude biblique … Nus avons du agrandir le cercle et multiplier le nombre de
tables par trois ! Il semblerait que l’information ait bien circulé : annonces lors des cultes
et des messes, flash info sur RCF, interview par notre Anthony RAKOTOMAHANINA …
Du côté catholique, comme du côté protestant, on avait bien travaillé.
Bien travaillé, mais pas seulement pour informer !
Depuis début décembre c’était tous les quinze jours une réunion alternativement rue
Camille Lenoir et à St Sixte - pour découvrir le petit livret écrit pas les égyptiennes,
répartir les rôles, apprendre les chants, faire un peu de bricolage : le logo de la JMP, le
drapeau égyptien , nos costumes …
Mais surtout pour étudier ensemble la Bible et tout particulièrement les textes se situant
en Egypte ; ainsi nous nous penchions successivement sur Abram faisant passer Saraï
pour sa sœur, Joseph intendant de Pharaon, Moïse au buisson ardent, puis recevant les
« dix commandements/dix paroles », Joseph et Marie fuyant avec jésus enfant …
Et enfin pour prier.
Ainsi donc, vendredi, nous nous attablions pour un partage biblique sur JEAN 4 – la
rencontre de Jésus avec la samaritaine - animé par Marie Laure GUTTINGER et Chantal
VAN ZYL L’atmosphère était à la fois studieuse et joyeuse avec beaucoup de
participation des uns et des autres :
– Nous avons pris conscience de nos réticences, de nos préjugés, de notre difficulté
à entrer en dialogue, à recevoir de l’autre ;
– Nous avons parlé de nos soifs : de Jésus demandant à boire et de la samaritaine
avide d’eau vive ; et il nous a semblé que l’un et l’autre avaient soif de relation,
d’amour ;
– On s’est interrogé sur le mot hébreu BAAL qui peut se traduire par « dieu » mais
aussi par « mari » ; et nous avons compris que la samaritaine dans sa « soif »
d’amour et de vérité s’était tournée vers la religion – les religions – elle avait eu 5
dieux et une vie probablement très difficile avec de nombreux maris (loi du
lévirat ?)…
– Nous avons noté qu’à aucun moment Jésus ne lui en a fait reproche ;
– Mais qu’il lui a proposé de laisser là la « religion » pour entrer dans une relation
intime d’amour avec Dieu, un dieu qu’elle pourrait appeler père ;
– Nous l’avons vu courir, appeler le village à venir voir un homme dont elle ne
savait trop que dire : « Serait-il le Messie ?». Il nous fallait alors nous interroger
sur ce que signifiait « être témoin » et nous demander si il fallait attendre d’être
diplômé en théologie pour parler …
– Et puis nous avons évoqué la moisson, les champs … Jésus qui était venu sauver
tous les hommes ; pas seulement les protestants, pas seulement les catholiques,
tous les hommes.
Nous terminions par un « notre père ».
C’était le moment d’ouvrir nos sacs et de disposer sur les tables nos plats salés ou sucrés
à partager. Nous déjeunions par petits groupes de deux ou trois poursuivant les