Ann. Kinésithér., MÉMOIRE 1990, t. 17, n° 1-2, pp. 27-35 © Masson, Paris, 1990 Les confrères qui « reçoivent une illumination a priori en enfilant leurs chaussettes» ne se rendent pas en laboratoired'anatomie puisque, détenant la vérité, ils n'ont rien à vérifier. La lecture de ce très important travail montre que le laboratoire d'anatomie enseigne tout d'abord l'humilité, et de ce fait empêche les affirmations a priori. La prochaine fois qu'un confrère vousfera part de ses affirmations péremptoires sur le rôle du cuboïde, demandez-lui s'il en a disséqu€ 1~ . Si vous vous demandez « à quoi bon? », vous n'êtes pas fait pour la recherche. La poulie cuboïdienne du long péronier latéral point focal du pied externe Patrick ROBIDAS Kinésithérapeute, Centre Hospitalier Universitaire d'Amiens, CHU d'Amiens, La malposition vers le bas de la face interne du cuboïde, appelée blocage en éversion par Dolto (2), détermine douleurs et instabilité du pied (6). Afin d'analyser ce phénomène, nous avons recherché sur quinze pièces anatomiques des arguments susceptibles d'étayer cette thèse. Effectivement, le cuboïde sous-tendu par le Long Péronier Latéral est une pièce maîtresse, et un déplacement inférieur de son apophyse postéro-interne peut retentir gravement sur les fonctions du pied. RP 3006 F80030 Amiens Cedex. De tels troubles supposent,· comme le pense Destot (1), la prépondérance du cuboïde, soustendu par le Long Péronier Latéral (LPL), dans l'architecture du pied. Dans une approche essentiéllement basée sur l'observation de quinze pièces anatomiques préparées par nos soins dans le laboratoire d'Anatomie de Grenoble (P. C. Faure), nous mettrons en exergue les caractéristiques particulières du cuboïde et du LPL susceptibles de nous éclairer sur ces pathologies. Matériel et méthode Introduction POPULATION On invoque une malposition de la face interne du cuboïde pour expliquer certaines pathologies du pied telles que : - douleurs aiguës et diffuses du bord externe, - difficulté à l'orienter, - instabilité, - entorses. Tirés à part: P. ROBIDAS, à l'adresse ci-dessus. Nous disposons de 15 pieds : - 13 conservés dans le formol, dont 3 congelés afin de réaliser les coupes, - 2 « pièces fraîches » non embaumées. MATÉRIEL - Dissection les coupes; : bistouri, pinces et scie à ruban pour réaliser 28 Ann. Kinésithér., 1990, t. 17, n° 1-2 - Macro-photographie 50 mm, 2 bonnettes, 160 ASA. : appareil réflex 24/36, objectif 4 lampes de 150 watts et films de Description morphologique LE CUBOÏDE SITUATION GÉNÉRALE MÉTHODE L'apophyse coronoïde (fig. 2 et 3) Abord du trajet externe du LPL Postéro-interne, volumineuse et pointue, elle se détache à la face postérieure du cuboïde, s'engage sous le rostre calcanéen et crée une surface articulaire hélicoïdale. L'abord du LPL sur la face externe du pied nécessite l'incision de la peau (de la malléole au 5e métatarsien), de l'aponévrose superficielle et des coulisses péronière et calcanéenne. Abord du sésamoïde du LPL et du bord externe du cuboïde La dissection du matelas graisseux et de l'abducteur du 5e métatarsien permet l'abord de l'aponévrose qui recouvre le sésamoïde du LPL. Trajet plantaire du LPL Le trajet plantaire nécessite de récliner les plans suivants : - aponévrose plantaire superficielle, court fléchisseur et opposant du 5e métatarsien, - chair carrée' de 'Sylvius et fléchisseur commun des orteils,' . ;.. - muscles propres métatarsiens insérés en partie sur le ligament calcanéo-cuboïdien inférieur superficiel qui forme le fond de ·la coulisse du LPL, - l'insertion sur le 1er métatarsien, très profonde, sous la voûte des cunéiformes, est mise en évidence quand l'adducteur et le court fléchisseur du 1er métatarsien sont réclinés. 1 - cuboïde 2 - calcanéum 3 - astragale 4 - scaphoïde FIG. 2. - Coupe au niveau de l'extémité postérieure de l'apophyse coronoïde. Abord de la face dorsale du cuboïde 1 1 Il est nécessaire de récliner l'aponévrose muscle pédieux. dorsale et le l' 1 2 3 4 5 FIG. 1. - Vue externe d'un pied gauche. 1 L - cuboïde calcanéum astragale scaphoïde 1er cunéïforme FIG. 3. - Coupe au niveau de l'extrémité antérieure de l'apophyse coronoïde du cuboïde. Ann. Kinésithér., 17, nO 1-2 29 1990, t. La face inférieure (fig. 4) On y retrouve l'apophyse coronoïde qui donne au cuboïde un aspect de « coin » enfoncé entre la calcanéum et l'ensemble scaphoïde-3e cunéïforme. La crête transversale limite en arrière la gouttière du LPL et donne insertion au ligament calcanéo-cuboïdien plantaire. 1 2 3 4 - cuboïde astragale scaphoïde 1er cunéïforme. FIG. 6. - Coupe frontale au niveau scaphoïde-cuboïde. FIG. 4. - Vue inférieure d'un pied droit. La face interne (fig. 5, 6 et 7) Cette face est inclinée à environ 45° par rapport à l'horizontale. Elle s'articule à son 1/4 postérieur avec le scaphoïde. Si les moyens d'union sont toujours conséquents, la surface articulaire est inconstante: l'ayant recherchée sur 12 pieds, nous trouvons : FIG. 7. - Position du scaphoïde au-dessus du cuboïde. 2 surfaces importantes : 50 mm2 ; 4 surfaces réduites : 10 mm2 ; 6 surfaces inexistantes. Les 3/4 antérieurs sont divisés en deux en arrière : articulation avec le 3e cunéïforme, en avant : insertion des solides ligaments interosseux. Le bord externe FIG. 5. - Face interne du cuboïde - Pied gauche. Il est court car les faces antérieure postérieure convergent en dehors (fig. 1). et 30 Ann. Kinésithér., 1990, t. 17, n° 1-2 E'n arrière, le tubercule signalé, ovoïde, recouvert de cartilage, est orienté en dehors, en bas et en avant (fig. 8). Il est articulé avec le sésamoïde du LPL (fig. 9). A sa partie postérieure, on note la présence d'une petite virgule osseuse qui crochette la partie antéro-inférieure du calcanéum. En avant de ce tubercule, une échancrure laisse le passage au tendon du LPL. Ce bord externe est en partie recouvert par l'importante apophyse styloïde de la base du 5e métatarsien. Les moyens de contention passifs A la face plantaire, l'énorme ligament calcanéo-cuboïdien est facilement isolé avec ses deux faisceaux : - profond : du bord antérieur du calcanéum à la crête du cuboïde, . - superficiel : du bord postérieur du calcanéum au bord antérieur du cuboïde et aux bases métatarsiennes. LES CUNÉÏFORMES Ils n'ont pas usurpé leur nom: triangulaires en coupe, ils déterminent une véritable voûte A la face dorsale, il est bien difficile d'individualiser les ligaments; tout le médio-pied semble pris dans un manchon aponévrotique, solide, tendu et adhérent. FIG. 8. - Bord externe d'un pied droit. Tubercule signalé et styloïde du 5e FIG. 10. - Coupe de la voûte cubo-cunéenne. métatarsien. FIG. 9. - Vue inférieure d'un pied droit. Articulation du tubercule signalé et du sésamoïde du LPL. FIG. 11. - Vue postérieure de la voûte cubo-cunéenne. Ann. Kin ésithér., 1990, t. 17, nO 1-2 31 qui, celle-là, est inconstestable (fig. 10 et 11). Ses articulations ont les mêmes caractères que l'articulation cubo-cunéïforme : surfaces articulaires modestes et moyens d'union interosseux et dorsaux importants. L'arche ou voûte cunéïforme est une structure extrêmement serrée et solide. LE LONG PÉRONIER LATÉRAL Nous envisageons la portion tendineuse, de la malléole externe à son insertion sur le 1er métatarsien. La triple réflexion du LPL (fig. 12) Première réflexion au passage de la gouttière rétro-malléolaire, le tendon se modifie, devient dur, large, plat, et un peu convexe externe; il se plaque sur le court péronier latéral et s'encastre en biais derrière la malléole externe; cette dernière se prolonge en arrière par un fibro-cartilage qui augmente l'encastrement des tendons (fig. 13). FIG. 13. - Coulisse rétro-malléolaire. face supérieure face postérieure Deuxième réflexion sous le tubercule des péroniers sur le bord externe du calcanéum dans un canal fibreux solidement amarré qui semble encroûté de cartilage. A ce niveau, le LPL s'horizontalise. Troisième réflexion au bord externe du cuboïde, le tendon s'épaissit, s'élargit en un ovale concave à sa face interne et forme un sésamoïde qui va s'appliquer sur le tubercule signalé (fig. 9). Le sésamoiae du LPL éi;J (., . IIi face antérieure inférieure face FIG. 12. - Triple réflexion du LPL. Ce sésamoïde est maintenu par une aponévrose qui le recouvre complètement et par une bourse séreuse qui ferme la cavité articulaire cubo-sésamoïdienne. On le retrouve de façon constante; par contre, les freins antérieur et postérieur décrits par Levame et Dubois (3), n'ont pu être isolés malgré une recherche particulière. ..•. 32 Ann. Kinésith ér., 1990, t. 17, n° 1-2 Trajet plantaire du LPL Après l'articulation cubo-sésamoïdienne, le tendon pénètre dans un tunnel ménagé sur l'avant du cuboïde formé par le ligament calcanéo-cuboïdien plantaire superficiel, puis s'insère sur le vigoureux tubercule inféro-externe de la base du 1er métatarsien. Dans ce trajet plantaire, il va en haut, en dedans et en avant (fig. 14 et 15). Considérations mécaniques LE CUBoïDE Destot en fait la clé de voûte transversale- et longitudinale du pied (1), Olivier considère qu'il est le point d'appui et de rencontre des structures (8) et l'unanimité des auteurs le voit comme la clé de voûte du bord externe ou « pied calcanéen ». A travers nos observations anatomiques, nous tenterons de comprendre le rôle du cuboïde. Contraintes subies par le cuboïde Verticales FIG. 14. - Coupe horizontale au niveau du trajet plantaire du LPL. Le calcanéum, qui reçoit les contraintes de l'astragale, s'appuie sur l'apophyse postérointerne du cuboïde. Les figures 2 et 3 montrent l'encastrement de cette apophyse. Le scaphoïde exerce également une pression verticale sur le bord interne; néanmoins, l'inconstance de l'articulation scaphocuboïdienne hypothèque cet argument et pose la question de savoir si cette articulation est liée à un type de statique du pied ou à son degré d'utilisation. Les pieds dont nous disposions étaient « anonymes », la réponse est donc difficile. Longitudinales La notion de clé de voûte du bord externe est pro née par tous les auteurs. Le cuboïde est en effet encastré entre le calcanéum, posé sur sa tubérosité postérieure, et les 4e et Se métatarsiens. Outre le LPL qui sera vu ultérieurement, cette voûte est soutenue par le puissant abducteur du Se orteil. Transversales FIG. 15. - Trajet plantaire du LPL. Sur les pieds encore mobiles, nous avons noté que la traction sur le tendon du LPL amenait le 1er rayon en abduction et flexion plantaire, et mobilisait le sésamoïde sur S mm environ. A noter également, l'aspect réniforme, ouvert en dehors et convexe en avant de la surface articulaire antérieure du 1er cunéïforme. Nous constatons aussi que le 1er métatarsien vient très en dehors sous la voûte cunéenne (fig. 4). Ces contraintes sont directement en rapport avec deux éléments : - l'un anatomique: en effet, la seule observation de cette voûte cubo-cunéenne (fig. la et Il) laisse à penser qu'à l'évidence, elle répond à des contraintes transversales dirigées de l'intérieur vers l'extérieur; - l'autre fonctionnel : l'étude des zones de pression et d'appui lors des diverses activités (marche, course, etc.) montre que les contraintes passent toutes d'abord par le bord externe; ce . Ann. Kinésithér., 1990, t. 17, n° 1-2 dernier permet réception, amortissement et propulsion (9). Ainsi, la voûte cunéenne, serrée par le LPL, recevant les contraintes de l'astragale et du scaphoïde, les transmet vers le bord externe. Embryologie 33 avec possibilité d'« ajustements posturaux à partir du pied au sol » (9). Le LPL assure le maintien transversal de la voûte cubo-cunéenne en «fronde » le cuboïde et l'encastre sous le calcanéum en le poussant en arrière, en dedans et en haut (11) (fig. 16). Le LPL maintient Le noyau d'ossification du cuboïde apparaît peu après la naissance; ceux de l'astragale et du calcanéum apparaissent respectivement 3 et 1 mois après la naissance. Viennent ensuite ceux des 3e, 1er et 2e cunéiformes respectivement à 1, 2 et 3 ans. Celui du scaphoïde n'apparaît qu'entre 3 et 5 ans (3 et 7). Il es': raisonnable de penser que dans le médio-p:ed, cette chronologie donne priorité au cuboïde en fonction de sa prédominance à subir les contraintes. Le cuboïde est-il une clé de voûte? Tous ces arguments concourent à définir le cuboïde, à l'exemple de Destot (1), comme la clé de voûte longitudinale et transversale du pied. Néanmoins, il faut y apporter une réserve. En effet, les contraintes transversales issues de l'astragale ne sont transmises au cuboïde que si le 1er rayon n'est pas en appui; s'il' l'est, elles vont s'exercer longitudinalement par le pied astragalien (scaphoïde, cunéïformes et trois premiers métatarsiens). FIO. 16. - Vue inférieure du cuboïde sous tendu par le tendon du LPL - sur un pied droit. Il réalise un véritable laçage du bord externe et réduit le danger d'entorse en éversion (5). La flexion plantaire du gros orteil Nous avons décrit une flexion plantaire du gros orteil par traction sur le tendon du LPL ; la seule observation de son insertion très reculée sur la base du 1er métatarsien ne laisse pas envisager cette fonction. Elle est peut-être expliquée par la forme de l'articulation 1er cunéier métatarsien. En effet, la surface forme/1 LE LONG PÉRONIER LATÉRAL cunéenne est convexe en avant et réniforme Nous allons envisager ses différentes actions. ouverte à l'extérieur; ainsi, la position inférieure de l'insertion du LPL sur la base du 1er métatarsien le fait descendre et tourner sur lui-même Action simultanée sur les bords interne éfexterne '"', '" ,.."selon sonJl.xe 10ngitudiJl~L . _'__ Cette fonction de flexion plantaire existe bien Les freins d'ancrage du sésamoïde du LPL en chaîne cinétique ouverte mais, en raison de décrits par Levame et Dubois (3) n'ont pu être son faible bras de levier, on peut douter de sa isolés, ni aucune formation assez solide pour puissance, donc de son efficacité en chaîne constituer une véritable insertion externe du fermée. LPL par son sésamoïde. Néanmoins, la rigidité de la voûte cubo-cunéenne semble telle que, Orientation du 1er rayon fonctionnellement, l'action' est identique: mobiL'imposant tubercule d'insertion du LPL sur lisation simultanée des bords interne et externe la base du 1er métatarsien laisse à penser que u __ •• 34 Ann. Kinésithér., 1990, t. 17, n° 1-2 les contraintes qui s'y exercent sont très importantes. Le LPL stabilise et oriente le 1er rayon; il se situe en fin de chaîne de rotation externe mise en œuvre dans les circonstances de recherche de puissance maximum : sprint, patinage de vitesse, ski de fond en patineur. Dans ces activités, la force est transmise au sol par le 1er rayon avec une élévation simultanée du bord externe du pied. b) angle postéro-externe. Ces derniers points pouvant constituer un axe autour duquel se mobiliserait vers le bas l'apophyse coronoïde. L'observation conjointe du cuboïde et du LPL a montré leur interdépendance et le rôle essentiel qu'ils jouent dans l'architecture et le maintien du pied. Conclusion Pathomécanique du cuboïde Dans l'hypothèse, nous évoquions la mobilité pathologique vers le bas de la face interne du cuboïde. En fonction des observations faites, nous allons envisager la possibilité de mouvement des différentes zones : - l'apophyse coronoïde peut être mobilisée vers le bas; vers le haut, le mouvement nécessite un bâillement très important de l'articulation ca~c3:J?éo-cuboïdienne ; .' '... .~ - la face interne orientée à 45° peut, a priori, glisser vers le bas : 11) <,sousle scaphoïde, cela semble possible en raison du peu d'importance articulaire scaphocuboïdienne, b) sous le 3e cunéïforme également, la surface articulaire peut être considérée comme zone mobile, e) par contre, la zone antérieure ligamentaire de. cette face interne semble stable; - la face antérieure n'est guère freinée, les 4e et 5e métatarsiens étant mobiles (4) ; - nous observons qui:ne bord externe est bloqué à sa partie postérieure par le LPL et le crochet osseux formé à la partie postérieure du tubercule signalé .et passant sous l'angle inférieur calcanéen . ,- •.•.. -~ '- En sonÙne,.nous trouvons : - deux zones mobiles : a) antér:o-externe (4e et surtout 5e métatarsien), b) postéro-interne (apophyse coronoïde); - deux zones peu mobiles a) angle antéro-interne, L... Nos observations ont confirmé le rôle de clé de voûte longitudinale et transversale du cuboïde avec toutefois une restriction : uniquement lorsque le pied est en appui sur le bord externe. Le déplacement de la portion postéro-interne du cuboïde va modifier l'architecture du pied, la dynamique du bord externe et engendrer douleurs et instabilité. Il incombe au kinésithérapeute de rééquilibrer ce pied tout particulièrement par des mobilisations spécifiques du cuboïde, intégrées dans un traitement en trois temps : - réduire les tensions musculo-aponévrotiques : a) massage profond des puissants muscles de la plante, b) massage transverse profond, c) étirements; - redonner une liberté au cuboïde et aux pièces osseuses adjacentes: a) mobilisations spécifiques de tout le tarse et métatarse, .b) massage transverse profond, c) étirements; - redonner une liberté au cuboïde et aux pièces osseuses adjacentes: a) mobilisations spécifiques de tout le tarse et métatarse, b) mobilisation spéc~fiq,-l'e -du cuboïde (2) ; - remusèler le soutien privilégié du cuboïde le LPL en chaîne fermée, don~ e.ncharge, avec, en progression :' travail unipodal, sur plan instable, enfin, contre résistance. . ~ ,::ri' .,~ ••.. REMERCIEMENT. - Nous adressons nos remerciements à : Monsieur, le professeur Claude Faure, du laboratoire '. Ann. Kinésith ér., 1990, t. d'Anatomie de la faculté de Médecine de Grenoble pour ses conseils et son « hospitalité » et Monsieur François Plas, directeur de l'École de Kinésithérapie de Grenoble qui mit en peu d'ordre dans nos premières idées. Références 1. DESTOT E. - Traumatismes et Rayons X, Masson : 65-66, Paris 1937. 2. DOLTO B. - Traité de Podologie, Maloine: 43-61, Paris 1982. 3. DUBOIS-LEVAME. - Anatomie descriptive du pied humain, Maloine, 1966. 17, n° 1-2 35 4. FAURE C. - Squelette de l'avant-pied. Anat. Clin., 1081, 3, 59-65. 5. GAIN H. - Étude de la force isométrique des muscles éverseurs du pied en fonction des différentes positions de la cheville. Mémoire Monitorat, B.L., 1980. 6. GERDWERT J. - Cuboïd Syndrome. Runner's world: 99-100, July 1984. 7. LELIÈVRE J. - Pathologie du pied, Masson, 1971. 8. OLIVIER. - Mécanique articulaire, Vigot, Patis 1970. 9. VIEL E. - Biomécanique des fonctions majeures du pied humain. Amortissement, équilibre, propulsion et pivotement. Ann. Kinésithér., 1985, 12, 42. 10. VIEL E., PEYRANNE J., PERELLE, ESNAULT M. - Analyse tridimensionnelle de la marche et de l'appui du pied au sol. Méd. Chir. Pied, 1985, 2.. Il. WILLIS T. A. - Fu;nction' of the long plantar muscles surgery. Gynecol. Obstét., 1935, 60, 152. pour votre formation et votre information, le plaisir de découvrir chaque trimestre votre cassette du magazine KINE VIDEO. 10, rue Marie Stuart 51100 REIMS - Tél. 26.47.63.66 est édité par IMAGE FORMATION Régie commerciale: 474, rue Pluvier 88800 VITTEL