5 Economie vendredi 15 juin 2012 Reconversion du port Tanger-ville La nouvelle marina réalisée à 50 % Le taux d'avancement des travaux de construction de la nouvelle marina, l'une des principales composantes du projet de reconversion du port de Tanger-ville en un grand port de loisir, a atteint les 50 %. Des responsables de la Société d'aménagement pour la reconversion de la zone portuaire de Tanger-ville ont affirmé, récemment lors d'une visite effectuée sur le site par une délégation parlementaire, que les principaux travaux d'infrastructure dans la nouvelle marina sont presque achevés et que la construction des points d'amarrage et du terre-plein a été lancée. La construction de cette marina, qui jouxte le port de Tanger-ville du côté de l'est et qui disposera d'une capacité de 1.080 anneaux, s'inscrit dans le cadre de la 1ère phase de la reconversion (2011-2013). Cette capacité sera renforcée par la reconversion de l'actuel port de pêche en bassin de plaisance muni de 530 anneaux, ce qui fera du port de Tangerville l'un des plus grands ports de loisirs en Méditerranée avec une capacité totale de plus de 1.600 anneaux à l'horizon 2016. Par ailleurs, le taux d'avancement des travaux de la première phase de réaménagement du port de pêche a atteint les 15 %. Cette phase concerne principalement l'agrandissement du bassin, et sera suivie de deux autres phases portant respectivement sur la création d'un nouveau bassin et la mise à niveau des quais (2011-2015). Le renforcement de la dimension loisirs à travers ce projet de reconversion vise à faire bénéficier la région de l'essor important de ce secteur au niveau du bassin méditerranéen, une zone qui compte quelque 1.000 ports de plaisance, dont 90 % situés dans les pays de la rive Nord, notamment l'Espagne, la France, l'Italie, la Grèce et la Croatie. Ces pays totalisent une capacité d'accueil de 350 mille anneaux, alors que la flotte de bateaux de loisirs compte plus de 600 mille bateaux, dont 60.000 d'entre eux traversant le Détroit de Gibraltar chaque année. Afin d'assurer l'attractivité de ce nouveau port de loisirs, la société d'aménagement entend mener une stratégie sur plusieurs niveaux, notamment la délégation de la gestion du nouveau port à un opérateur spécialisé dans ce segment, la mise en place d'une politique de tarification compétitive prévoyant la vente ou la location des points d'accostage pour le long ou le court terme. Le projet prévoit aussi l'appui à la création d'écoles de formation aux activités maritimes touristiques, la simplification des démarches administratives à l'entrée et à la sortie des bateaux et l'organisation de manifestions diverses pour la promotion de ce secteur. Lancement d'un projet de mise en valeur des métiers traditionnels des deux rives du Détroit La Place de Casablanca a terminé mercredi en baisse de ses deux principaux indices, Masi et Madex, respectivement de 0,56 % à 10.150,56 points et de 0,66 % à 8.285,40 points. Les indices internationaux FTSE CSE se sont également inscrits en recul avec 1,39 % pour le Morocco 15 à 10.423,03 points et 1,28 % pour le Morocco All-Liquid à 8.615,02 points A la clôture de cette séance, le volume global des échanges de titres a atteint plus de 57,56 millions de dirhams, alors que la capitalisation a totalisé près de 476,37 milliards de dirhams. Les plus fortes hausses ont été réalisées par Eqdom (+5.88 % à 1.800 DH), Wafa Assurance (+5,80 % à 3.175 DH), Aluminium du Maroc (+5,53 % à 1.717 DH), Mediaco Maroc (+4,90 % à 45 DH) et Maroc Leasing (+4,47 % à 444 DH). Pour les plus fortes chutes, elles ont concerné Unimer (-5,99 % à 154,55 DH), Lafarge Ciments (-5,71 % à 1.470 DH), Fenie Brossette (-3,38 % à 227,10 DH), CNIA Saada (-3,18 % à 1.125 DH) et Delta Holding S.A (-2,83 % à 39,12 DH). que des préoccupations sur le chiffre d'affaires et sa rentabilité sont derrière l'arrêt du projet Baysys Morocco, qui s'inscrit dans le cadre du développement et l'externalisation d'activités aéronautiques par la compagnie nationale. RAM qui avait entamé des démarches avec la compagnie américaine Baysys international, un des leaders mondiaux en matière d'aménagement et d'installation de cabines spéciales, marché en plein développement et à très forte valeur ajoutée, a dû arrêter ce projet, qui représentait 3 millions de Dh d'investissement pour RAM, pour manque de rentabilité. A propos de ce cas cité par la presse qui concerne la création d'une société d'aménagement et d'installation de cabines avions, RAM a eu des démarches avec des partenaires américains dans ce sens mais qui n'ont pas été concrétisées suite à l'évolution des environnements commercial et industriel. Ce projet d'externalisation de l'atelier «cabine ac- La Place de Casablanca clôture Suspension du projet Baysys Morocco Royal Air Maroc a tenu à souligner, tuel» reste cependant d'actualité car la certain nombre d'activités, classiquemercredi en baisse mercredi par voie de communiqué, compagnie est convaincue de son poten- ment réalisées par leurs propres moyens. Une conférence à Washington organisée sur le thème :»Edification de la stabilité à travers une croissance économique inclusive dans le Maghreb» a mis en exergue, mercredi, le caractère «diversifié» de l'économie marocaine et la «sophistication et la transparence de son système bancaire, qui demeure sans pareil dans la région». «Le caractère très diversifié de l'économie marocaine et la sophistication et la transparence de son industrie bancaire, très incitatives d'ailleurs pour les investisseurs, sont sans pareilles dans la région», a souligné dans ce contexte, Geoffrey Porter, patron d'une firme de consulting spécialisée dans les investissements en Afrique du nord. Le Maroc, sous l'impulsion de SM le Roi Mohammed VI, a initié un train de réformes qui le «sanctuarisent contre la confusion et le placent dans la normalité, à un moment où il est difficile de prévoir la trajectoire que prendront les pays du voisinage». Ismail Douiri, Directeur Général d'Attijariwafa Bank, a indiqué, dans ce sens, que les réformes initiées par le Souverain ont consolidé les fondamentaux de l'économie marocaine, amélioré le climat des affaires, ainsi que la transparence dans le secteur bancaire, dans un contexte général de stabilité politique favorable aux investissements étrangers. «Grâce à ces réformes, le Maroc peut aujourd'hui se prévaloir d'une croissance stable, tout en atténuant les dépendances au secteur agricole et de sa volatilité due aux aléas climatiques, dans un contexte de transparence favorable à la continuité des flux des investissements étrangers», a expliqué M. Douiri. La dynamique de réformes a eu pour conséquence de placer le Maroc en tête des pays voisins en matière de taux pénétration de l'industrie bancaire et du marché des capitaux, a-t-il poursuivi, en expliquant que pas moins de 50 % de Marocains disposent de comptes bancaires, plus de 100.000 parmi eux participent régulièrement à des offres publiques de vente et plus de 30.000 détiennent en permanence des actions ou des OPCVM. tiel très fort de développement, pouvant apporter de la valeur à la compagnie, tout en complétant l'offre industrielle aéronautique du Maroc, à travers sa contribution à la construction de la plateforme aéronautique de Casablanca, avec des apports certains pour le pays en termes de progrès technologique, d'entrée de devises et de création d'emplois. La compagnie nationale tient cependant à préciser qu'à la lumière de ce qui précède, il est clair qu'aucune influence extérieure aux intérêts de Royal Air Maroc n'est intervenue dans le cas de ce projet, en tout point conforme à la stratégie de recentrage de RAM sur ses activités. RAM rappelle à cet effet que dans le cadre de la rationalisation et du développement de leurs activités créatrices de valeur, de l'amélioration de leur rentabilité et de la réduction de leurs couts, toutes les compagnies aériennes de par le monde ont entamé depuis plusieurs décennies des plans d'actions visant à externaliser et développer un Royal Air Maroc ne déroge pas à cette règle immuable de son industrie, puisque dans le cadre de sa politique de recentrage sur son cœur de métier, issue de son plan de restructuration matérialisé par le contrat programme signé avec l'Etat, la compagnie étudie et met en œuvre depuis plusieurs années bon nombre d'opportunités dans ce domaine. Elle envisage concrètement des créations de partenariat dans au moins trois domaines qui sont la maintenance, le catering et la handling. Ainsi, pour toute action entreprise dans ce sens nécessitant la création d'une nouvelle structure juridique ou la participation en son sein, RAM applique la loi en demandant l'accord au chef du gouvernement. Certains de ses projets sont réalisés, d'autre ne le sont pas, mais tous disposent de l'accord préalable des autorités, matérialisé par un décret autorisant la création de filiales, et la vente et achat de participations, tient à préciser la compagnie nationale. Programme INMAA Les résultats du premier bilan sont satisfaisants Les résultats du premier bilan du programme INMAA sont satisfaisants, une année après le lancement de cette initiative qui est une expérience réussie du partenariat publicprivé, a indiqué, mercredi soir à Casablanca, le ministre de l'Industrie, du Commerce et des nouvelles Technologies, Abdelkader Amara. «Aujourd'hui, nous avons, à l'évidence, toutes les raisons d'exprimer notre entière satisfaction quant au premier bilan d'étape d'INMAA», a indiqué le ministre, dans une allocution lue en son nom, lors de la première édition des «Rencontres INMAA». La réussite de ce projet «majeur» a été réalisée grâce à la mobilisation et à l'engagement de tous les partenaires, a-t-il poursuivi, ajoutant que INMAA «augure indéniablement des perspectives d'avenir des plus prometteuses». Pour le ministre, ce projet phare du Pacte national pour l'émergence industrielle vient compléter le dispositif mis en place visant la consolidation du tissu industriel et le renforcement de la compétitivité des entreprises. M. Amara a, dans ce sens, insisté sur la mobilisation continue de tous les intervenants, faisant remarquer que «c'est dans la logique du Pacte, qui scelle un partenariat stratégique entre l'Etat, les acteurs privés et le secteur bancaire, au service de l'industrie marocaine et de l'entreprise, qu'il convient d'inscrire le programme INMAA». Pour ce qui est des objectifs, le ministre a indiqué que ce programme est doté d'ambitions majeures qu'il s'agisse des cent entreprises à accompagner annuellement, du TOP 800 des entreprises à transformer à l'horizon 2016, de gains de productivité en moyenne de 25 % pour les entreprises bénéficiaires, ou, sur un plan plus global, de l'accroissement induit du PIB sur quatre ans de l'ordre de 1 à 1,5 points. Il a, en outre, tenu à rappeler que les PME souhaitant adhérer à ce programme bénéficieront d'une subvention à hauteur de 60 % du coût de la prestation, moyennant le recours au programme «Moussanada» à travers l'Agence nationale pour la promotion de la Petite et moyenne entreprise (ANPME). L'usine modèle INMAA est une initiative dédiée à la transformation opérationnelle dans les entreprises industrielles et à la diffusion des principes de l'excellence opérationnelle (lean manufacturing) dans un grand nombre d'entreprises. Première adaptation au monde du concept d'usine modèle ciblant 100 entreprises par an, INMAA est un programme d'appui aux entreprises pour l'amélioration de la productivité et leur chiffre d'affaires afin de mieux positionner les PME en termes de compétitivité et d'excellence opérationnelle. INMAA ne se focalise pas sur la formation mais sur le développement des compétences avec l'implication du management de l'entreprise désireuse en désignant un responsable progrès, directement rattaché à la direction, qui sera responsable de la mise en œuvre effective des principes appris dans leurs unités de production. Cet ambitieux projet vise notamment à garantir la transformation opérationnelle du tissu industriel marocain avec un impact macro-économique majeur de 1,5 % du PIB sur un horizon de quatre ans, soit environ dix milliards de dirhams. INMAA vise également un gain de productivité de plus de 25 % et pouvant aller jusqu'à 60 % sans aucun investissement physique de la part des entreprises, de réduction des charges en termes de coûts de près de 20 % et de délais de fabrication de moins 50 %. Cette rencontre a été marquée par la présence de plusieurs acteurs institutionnels, économiques et des chefs d'entreprises. Espagne La dette des banques envers la BCE atteint un nouveau record historique Le taux à 10 ans de l'Espagne a atteint un nouveau plus haut depuis la création de la zone euro jeudi matin, à près de 6,9%, dans la foulée de la dégradation de trois crans de la note du pays par Moody's Investors Service. Vers 09H15 (07H15 GMT), le rendement espagnol s'est établi à 6,865%, contre 6,721% mercredi à la clôture, sur le marché obligataire, où s'échange la dette déjà émise. Il a effacé son précédent record de mardi, signe que les investisseurs sont toujours très inquiets de la situation du pays malgré le plan européen d'aide à ses banques. Vers 10H00, ce rendement, qui évolue en sens inverse de la demande, se tassait un peu à 6,840%. Il restait toutefois à un niveau jugé insoutenable sur le long terme par les marchés. Après sa consœur Fitch, l'agence d'évaluation financière Moody's a abaissé mercredi soir la note d'endettement de long terme de l'Espagne de trois crans, à "Baa3", juste au dessus de la catégorie spéculative. "Le pays restera dans une situation très inconfortable aussi longtemps que les détails du plan d'aide ne seront pas dévoilés", explique Jesus Castillo, économiste chez Natixis. "Le manque d'informations Bank Al-Maghrib (BAM) a annoncé, mercredi, avoir servi un montant de 42,5 milliards de dirhams (MMDH) au titre des avances à 7 jours sur le marché monétaire, au taux de 3 %. Cette intervention a été effectuée au cours de l'appel d'offres de ce mercredi, pour un montant demandé de 42,97 MMDH, a précisé la Banque centrale dans un communiqué. Le secteur marocain des mines, en particulier celui des phosphates, a enregistré une forte progression durant le premier semestre de 2012, confortant les perspectives d'avenir positives de ce secteur, estime mercredi le cabinet international d'intelligence économique, Oxford Business Group (OBG). En dépit d'un affaiblissement de la demande mondiale d'exportation industrielle, le premier semestre 2012 s'est montré plutôt prometteur pour le secteur minier marocain, soutenu par une hausse graduelle des cours des matières premières, indique OBG dans une analyse transmise à la MAP. Selon le cabinet, le secteur a enregistré une augmentation progressive de ses bénéfices au cours des quatre premiers mois de l'année. Les perspectives, pour la suite de l'année, sont également positives grâce à la mise en place de plusieurs nouvelles installations. En termes de production de phosphates, le Maroc renferme les trois quarts des réserves connues de la planète, rappelle la source, ajoutant que le secteur minier joue par conséquent un rôle particulièrement important dans les activités commerciales du Maroc, représentant près de 21 pc des recettes d'exportations et employant presque 40.000 personnes. Royal Air Maroc Le caractère diversifié de l'économie marocaine mis en avant Bank Al-Maghrib injecte 42,5 MMDH sur le marché monétaire Perspectives d'avenir prometteuses pour le secteur marocain des mines Finances Conférence à Washington News qui a suivi le communiqué de l'Eurogroupe et de la part du gouvernement espagnol s'est traduit par une augmentation significative de la nervosité parmi les investisseurs", selon lui. Pour les stratégistes de BNP Paribas, "le risque pour les mois à venir est de voir la note de l'Espagne tomber au niveau de celle de l'Irlande", qui est un pays sous assistance financière internationale. La banque note même que le taux à 5 ans de l'Irlande est seulement 0,75 point de pourcentage au-dessus de ceux de l'Espagne. Les craintes des marchés portent par ailleurs sur l'Italie, dont le ren- dement à 10 ans dépasse franchement les 6%. Le pays doit d'ailleurs procéder dans la matinée à un emprunt obligataire qui sera très suivi. Vers 10H00, le taux de l'Italie montait à 6,251% (contre 6,202%). Le chef du gouvernement italien Mario Monti a affiché la veille sa sérénité et rejeté tout besoin d'un plan d'aide. De son côté, le taux de l'Allemagne, dont la dette fait d'ordinaire office de valeur refuge, poursuivait sa remontée, à 1,505% (contre 1,487%). Celui de la France résistait en revanche et se détendait à 2,717% (contre 2,726%). Les inquiétudes sont d'autant plus pesantes sur les marchés, que les investisseurs retiennent leur souffle à quelques jours des élections en Grèce, échéance cruciale pour l'avenir de la zone euro. Pour l'heure, rien ne vient en soutien du marché, rappelle BNP Paribas, notamment pas la Banque centrale européenne (BCE) qui ne rachète plus d'obligations souveraines de pays en difficulté. "Le moment n'est pas encore venu, selon nous, pour une action imminente de la BCE. Les élections grecques, les détails du plan espagnol et la perspective du sommet européen à la fin du mois, expliquent cette attentisme", selon BNP Paribas. Un projet de mise en valeur des métiers traditionnels et de dynamisation de l'entreprise artisanale dans les deux rives du Détroit a été présenté, mercredi à Séville (Sud de l'Espagne). Ce projet, financé par le fonds Européen de développement régional (FEDER), dans le cadre du programme de coopération transfrontalière (Espagne-Frontières extérieures), se fixe comme objectif principal de promouvoir le développement socio-économique des zones rurales du Nord du Maroc et du Sud de l'Espagne à travers la mise en valeur des métiers traditionnels qui ont un potentiel élevé en matière de création d'emplois et de richesses. L'idée de ce projet est née à partir des nécessités constatées durant la mise en marche d'un autre projet de sauvegarde des métiers traditionnels en péril d'extinction. Il vise à rendre plus dynamique les entreprises d'artisanat en vue de les convertir en plateformes de croissance économique et de création d'emploi, en se focalisant sur les entreprises dirigées par les femmes et les jeunes. Selon le HCP L'augmentation des prix des produits pétroliers affectera négativement le PIB Le produit intérieur brut (PIB) devrait enregistrer un manque à gagner de 0.39% en 2012, de 0,74% en 20132014 et de 0.69 % en 2017 suite à l'augmentation des prix des produits pétroliers, indique le Haut-commissariat au plan (HCP). Ceci est dû à la hausse des prix à la consommation de 1.27 % en 2012 et de 1.90% en 2013, avant de ralentir à 0.97% en 2017, explique la même source dans une simulation de l'impact de l'augmentation des prix des produits pétroliers sur les principaux agrégats de l'économie nationale. Le pouvoir d'achat des ménages serait en dégradation et leur consommation connaîtrait en conséquence une baisse passant de 0.98% en 2012 à 1.53% en 2013, pour se stabiliser aux alentours de 0.97% en 2016-2017. De son côté, l'investissement devrait régresser significativement passant de 0,59% en 2012 à 2,72% en 2016, affectant ainsi l'emploi qui connaitrait des pertes allant de 8430 postes d'emplois en 2012 à 11340 en 2017, avec une accentuation entre 2013 et 2014 aux environs de 19500 perte d'emploi. Par ailleurs, la hausse des prix des carburants devrait avoir un effet positif sur le budget de l'Etat, en enregistrant une amélioration du solde budgétaire, allant de 0,20 en 2012 à 0.75 en 2017 en point du pourcentage du PIB. Le solde commercial devrait également s'améliorer de 0.81 en point du pourcentage du PIB en 2013-2014 et de 0.59 en 2017. En effet, en raison de la hausse des prix intérieurs les exportations devraient perdre de leur compétitivité et baisser de 0.20% en moyenne annuelle entre 2013 et 2017, alors que les importations connaitraient une baisse à un taux élevé de 1.4% durant cette période en raison de la baisse de la demande intérieure. Gouvernement espagnol : «L'accord agricole UE-Maroc est équilibré et mutuellement avantageux» Le gouvernement espagnol a affirmé, mercredi, que l'accord agricole entre l'Union Européenne et le Maroc est «équilibré et avantageux» pour les deux parties. L'accord agricole conclu entre l'Union Européenne et le Maroc «est équilibré. De même qu'il est avantageux pour les deux parties», a indiqué le ministre espagnol de l'Agriculture, de l'alimentation et de l'environnement, Miguel Arias Canete. Le ministre, qui comparaissait devant la commission de l'agriculture du Congrès des députés espagnol (chambre basse du Parlement), a expliqué que la libéralisation du commerce agricole avec le Maroc a été «progressive», de même qu'elle n'est pas totale. Il a également affirmé que son gouvernement ne partage pas les scénarios catastrophiques de certaines associations agricoles espagnoles qui prétendent que l'accord agricole UE-Maroc serait préjudiciable à leurs intérêts. Il a tenu, dans ce contexte, à énumérer les avantages de cet accord pour le commerce extérieur espagnol, étant donné qu'il garantit une plus grande ouverture du marché marocain pour les produits espagnols. L'accord de libre-échange agricole Maroc-UE, adopté en février dernier par le Parlement européen, permettra des gains économiques et fiscaux substantiels pour les deux parties en raison de l'élargissement des quotas et l'application de droits d'entrée préférentiels. Son adoption, après d'âpres négociations, avait été saluée par l'Union européenne qui a affirmé que l'accord inaugure «une nouvelle phase» dans les relations entre les deux parties.