Société pharmaceutique
(PIERRE FABRE BENELUX)
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
ISOCURAL 5 mg, capsules molles
ISOCURAL 10 mg, capsules molles
ISOCURAL 20 mg, capsules molles
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
ISOCURAL 5 mg, capsule molle
Chaque capsule molle contient 5 mg disottinne.
Excipient à effet notoire:
52,1 mg dhuile de soja raffinée par capsule molle.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
ISOCURAL 10 mg, capsule molle
Chaque capsule molle contient 10 mg d’isottinne.
Excipient à effet notoire:
104,2 mg dhuile de soja raffinée par capsule molle.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
ISOCURAL 20 mg, capsule molle
Chaque capsule molle contient 20 mg d’isottinne.
Excipient à effet notoire:
208,4 mg dhuile de soja raffinée par capsule molle.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Capsule molle.
Chaque capsule de 5 mg est constituée dune enveloppe de gélatine opaque bicolore rouge/brun et cme, renfermant une substance
jaune brillant/orange et portant le logo « 5 » imprimé sur un des côtés.
Chaque capsule de 10 mg est constituée d’une enveloppe de gélatine brun/rougeâtre, renfermant une substance jaune brillant/orange et
portant le logo « I10 » imprimé sur un des tés.
Chaque capsule de 20 mg est constituée d’une enveloppe de gélatine opaque bicolore rouge/brun et cme, renfermant une substance
jaune brillant/orange et portant le logo « I20 » imprimé sur un des côtés.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Acnés sévères (telles que acné nodulaire, acné conglobata ou acné susceptible dentraîner des cicatricesfinitives) résistantes à des
cures appropriées de traitement classique comportant des antibiotiques systémiques et un traitement topique.
4.2 Posologie et mode d’administration
Lisottinne doit être uniquement prescrite par ou sous la surveillance de médecins ayant lexrience de lutilisation des tindes
systémiques dans le traitement de l’acné vère ainsi quune parfaite connaissance des risques de lisottinne et de la surveillance
qu’elle impose.
Posologie
Adultes, incluant adolescents et personnes âgées :
Le traitement par isotrétinoïne doit être buté à la posologie de 0,5 mg/kg/jour.
La réponse thérapeutique à lisottinne et certains des effets insirables sont dose dépendants et varient dun patient à lautre. Cela
nécessite un ajustement individuel de la dose au cours du traitement. Pour la plupart des patients, la dose se situe entre 0,5 et 1
mg/kg/jour.
Les taux de rémission prolongée et de rechute pendent plus de la dose totale administe que de la durée de traitement ou de la
posologie quotidienne. Il a été mont que la poursuite du traitement au-delà dune dose cumulée de lordre de 120 à 150 mg/kg
n’entrnait aucun bénéfice supplémentaire notable. La durée de traitement dépend de la dose quotidienne individuelle. Une cure de
traitement dune due de 16 à 24 semaines suffit habituellement à atteindre la rémission.
Chez la majorité des patients, une guérison complète de lacné est obtenue aps une seule cure. En cas de rechute confirmée, une
nouvelle cure d’isottinne peut être envisagée avec la même posologie quotidienne et la même dose thérapeutique cumulée. Comme
lamélioration de l’acné peut se poursuivre jusqu’à 8 semaines après lart du traitement, une nouvelle cure ne doit pas être envisagée
avant la fin de ce délai.
Patients en insuffisance rénale sévère
Chez les patients en insuffisance rénale sévère, le traitement doit être initié à une dose plus faible (p.e. 10 mg/jour). La posologie sera
ensuite augmentée progressivement, jusquà 1 mg/kg/jour, ou jusquà la dose maximale tolée par le patient (voir rubrique 4.4 « Mises
en garde sciales et précautions particulières demploi »).
Patients intolérants
Chez les patients psentant une intolérance sévère à la dose recommandée, le traitement peut être poursuivi à une dose inférieure,
exposant ainsi le patient à une plus longue durée et à un risque accru de rechute. Afin d’assurer la meilleure efficacité possible chez ces
patients, le traitement doit normalement être poursuivi à la dose maximale tolée.
Population pédiatrique
Lisottinne nest pas indiquée dans le traitement de lacné prépubertaire et nest pas recommane chez lenfant de moins de 12
ans.
Mode dadministration
Les capsules doivent être avalées au cours des repas, en une ou deux prises par jour.
4.3 Contre-indications
Lisottinne est contre-indiquée chez les femmes enceintes ou qui allaitent (voir rubrique 4.6 « Grossesse et allaitement »).
Lisottinne est contre-indiquée chez les femmes en âge de procréer sauf si toutes les conditions du « Programme de Prévention de
la Grossesse » sont remplies (voir rubrique 4.4 « Mises en garde spéciales et précautions d’emploi »).
Lisottinne est également contre-indiquée chez les patients souffrant:
• dhypersensibilité à la substance active ou à lun des excipients mentionnés à la rubrique 6.1
• dinsuffisance hépatique
• dhyperlipimie
• dhypervitaminose A
• dallergie à larachide ou à lhuile de soja car Isocural contient de lhuile de soja
• recevant simultanément un traitement par tracyclines (voir rubrique 4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres
formes d’interactions)
• recevant de la vitamine A
• recevant d’autres rétindes (acitrétine, alitrétinoïne).
4.4 Mises en garde sciales et précautions d’emploi
Effets tératogènes
Lisotrétinne est un puissant tératogène humain qui induit une fréquence élevée d’anomalies congénitalesvères et
pouvant mettre en jeu le pronostic vital.
Lisotrétinne ne doit jamais être utilisé chez :
- la femme enceinte
- les femmes en âge de procréer, sauf si toutes les conditions du Programme de Prévention de la Grossesse sont
satisfaites.
Programme de Prévention de la Grossesse
Informations destinées aux patientes :
Lisottinne est contre-indiquée chez les femmes en âge de procréer, sauf lorsque sont réunies toutes les conditions suivantes,
énoncées dans le « Programme de Prévention de la Grossesse » :
• La patiente présente une acné vère (telle que acné nodulaire, acné conglobata ou acné susceptible dinduire des cicatrices
définitives) résistante à des cures appropriées de traitement classique comportant des antibiotiques sysmiques et un traitement
topique (voir rubrique 4.1 « Indications thérapeutiques »).
• Elle comprend le risque tératogène.
• Elle comprend la nécessité d’un suivi rigoureux chaque mois.
• Elle comprend et accepte la nécessité dune contraception efficace, ininterrompue, débutant 4 semaines avant le but du
traitement, se poursuivant pendant toute la durée du traitement et se prolongeant 4 semaines après la fin du traitement. Au moins
une et préférentiellement deux méthodes complémentaires de contraception incluant une méthode mécanique, sont nécessaires.
• Même en cas d’aménorrhée, la patiente doit suivre toutes les mesures relatives à une contraception efficace.
• Elle doit être en mesure dappliquer les mesures de contraception efficaces.
• Elle est informée et comprend les conséquences potentielles dune éventuelle grossesse et la nécessité de consulter rapidement
s’il existe un risque de grossesse.
• Elle comprend la nécessité et accepte de faire un test de grossesse avant le début du traitement, toutes les 4 semaines pendant
et 5 semaines après la fin du traitement.
• Elle reconnaît avoir compris les risques et les précautions nécessaires liés à lutilisation de lisottinne.
Ces conditions concernent également les femmes qui déclarent navoir aucune activi sexuelle.
Le prescripteur doit sassurer que :
• La patiente répond aux conditions du « Programme de Pvention de la Grossesse » énumérées ci-dessus, incluant la
confirmation qu’elle possède un niveau de comphension aquat.
• La patiente a pris connaissance des conditions indiquées ci-dessus.
La patiente a utilisé au moins une et pférentiellement deux méthodes de contraception efficaces incluant une méthode mécanique, au
minimum 4 semaines avant le but du traitement et quelle poursuit cette contraception pendant toute la due du traitement et au
moins 4 semaines après larrêt du traitement.
Les tests de grossesse doivent être négatifs avant, pendant et 5 semaines après la fin du traitement. Les dates et les sultats des tests
de grossesse doivent être consignés dans le dossier de la patiente.
Contraception
Les patientes doivent recevoir une information exhaustive sur la prévention de la grossesse et être adreses à un scialiste pour un
conseil contraceptif si elles nutilisent pas une contraception efficace.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser au minimum une méthode de contraception efficace pendant au moins 4 semaines avant
linstauration du traitement, pendant le traitement et pendant 4 semaines après le traitement par isottinne.
Préférentiellement, la patiente doit utiliser 2 méthodes complémentaires de contraception, incluant une méthode mécanique
(préservatifs).
Tests de grossesse
Les femmes en âge de procréer doivent subir sous la supervision d'un médecin, des tests de grossesse plasmatiques ayant une
sensibilité minimale de 25 mUI/ml, dans les 3 premiers jours du cycle menstruel, comme crit ci-après. Cette exigence concerne aussi
les femmes en âge de procréer qui pratiquent labstinence absolue et continue.
Avant debuter le traitement :
Afin dexclure toute grossesse éventuelle avant de débuter une contraception, il est recomman de prescrire un premier test de
grossesse médicalement supervi et de consigner sa date et son résultat. En labsence de cycles menstruels réguliers, la chronologie de
ce test de grossesse doit refléter lactivité sexuelle de la patiente, c’est à dire qu’il doit être effectué environ trois semaines après son
dernier rapport sexuel non protégé. Le prescripteur doit fournir à sa patiente une information complète sur la contraception.
Un test de grossesse médicalement supervisé doit être effectué lors de la visite de prescription initiale d’isottinne, ou dans les trois
jours qui précèdent cette visite après que la patiente ait utili une contraception efficace pendant au moins 4 semaines. Lobjectif de ce
test est de confirmer que la patiente nest pas enceinte quand ellebute le traitement par isottinne.
Consultations de suivi
Un test de grossesse plasmatique médicalement supervisé doit être pé toutes les 4 semaines. Ces tests de grossesse doivent être
effectués le jour de la visite de prescription ou dans les 3 jours qui pcèdent cette visite. Des consultations de suivi doivent être
régulièrement programmées tous les 28 jours.
Fin du traitement
Un test de grossesse médicalement supervisé doit être effectué cinq semaines après larrêt du traitement pour exclure une grossesse.
Restrictions de prescription et delivrance
Chez les femmes en âge de procréer, la prescription disotrétinne doit être limitée à 4 semaines de traitement; la poursuite du
traitement nécessite une nouvelle prescription.
Ialement, le test de grossesse, la prescription et la délivrance disottinne devraient être réalisés le même jour. La livrance de
lisotrétinne doit avoir lieu dans les 7 jours au maximum suivant sa prescription.
Patients de sexe masculin
Les données disponibles suggèrent que le niveau d’exposition maternelle à partir du sperme des patients sous isottinne nest pas
suffisamment important pour être associé aux effets tératogènes de l’isotrétinne.
Il faut rappeler aux patients de sexe masculin quils ne doivent en aucun cas donner ce médicament à d’autres personnes, en particulier
de sexe féminin.
Précautions supplémentaires
Les patients doivent être avertis quils ne devront jamais donner ce médicament à une personne de leur entourage, et quils doivent
rapporter toutes les capsules non utilisées à leur pharmacien à la fin du traitement.
Les patients ne doivent pas effectuer de don de sang durant le traitement par isottinne ni au cours des 4 semaines suivant son arrêt,
en raison du risque potentiel pour le fœtus d'une femme enceinte recevant une transfusion.
Matériel éducatif
Afin daider les prescripteurs, les pharmaciens et les patientes à éviter lexposition de fœtus à l’isotrétinne, le titulaire de lAutorisation
de Mise sur le Marché leur fournira des brochures explicatives destinées à renforcer les mises en garde liées à la tératogénicité de
lisotrétinne, à informer sur les méthodes contraceptives avant le but du traitement et à fournir des directives sur la nécessité des
tests de grossesse.
Les médecins doivent fournir une information complète à tous les patients, aux femmes en âge de procréer et aux patients de sexe
masculin, concernant le risque tératogène de lisottinne et les mesures strictes de pvention de la grossesse comme énoncés dans
le « Programme de Pvention de la Grossesse ».
Affections psychiatriques
Des cas de pression, pression aggravée, d’anxiété, de tendance agressive, de changement d’humeur, de symptômes psychotiques,
et de très rares cas didées suicidaires, de tentatives de suicide et de suicides ont été rapportés chez des patients traités par
isotrétinne (voir rubrique 4.8 « Effets insirables »). Une attention particulière doit être pore aux patients présentant des
antécédents depression et une surveillance des éventuels signes depression doit être effectuée chez tous les patients avec recours
à un traitement approprié si nécessaire. Linterruption de lisotrétinne peut cependant être insuffisante pour réduire les symptômes et
un bilan psychiatrique ou psychologique complémentaire peut alors être nécessaire.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Une exacerbation aiguë de lacné est parfois observée en début de traitement ; elle samenuise avec la poursuite du traitement
habituellement en 7 à 10 jours sans quil soit nécessaire d’ajuster les doses.
Lexposition intense au soleil ou aux rayons UV doit être évitée. Dans le cas contraire, il faut utiliser une crème solaire à haut coefficient
de protection (SPF surieur ou égal à 15).
Les dermabrasions chimiques agressives et le traitement par lasers dermatologiques doivent être évités au cours du traitement par
isotrétinne, ainsi que durant les 5 à 6 mois qui suivent son arrêt en raison du risque de cicatrices hypertrophiques dans des zones
atypiques et plus rarement du risque d’hyper- ou d’hypopigmentation post-inflammatoire au niveau des zones traitées. Lépilation à la
cire doit être évitée chez les patients sous isottinne et au moins 6 mois aps larrêt du traitement en raison d’un risque de
décollement épidermique.
Lapplication concomitante de kératolytiques locaux ou d’antiacnéiques exfoliants doit être évitée pendant le traitement en raison d’un
risque accru dirritation locale.
Il est recommandé dappliquer un onguent ou une crème hydratante ainsi quun baume labial dès le début du traitement pour lutter
contre la sécheresse cutanée et labiale pouvant être induite par lisotrétinne.
Des cas de actions cutanées sévères (tels que érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique)
ont été rapportés chez des patients traités par isotrétinne. Ces réactions étant difficiles à distinguer des autres réactions cutanées
pouvant survenir (voir rubrique 4.8), les patients doivent être avertis des signes et des symptômes, et être étroitement surveillés pour
des actions cutanées sévères. Si une réaction cutanée sévère est suspectée, le traitement par isotrétinne doit être interrompu.
Affections oculaires
Sécheresse oculaire, opacités cornéennes, diminution de la vision nocturne et ratites disparaissent généralement après lart du
traitement. La cheresse oculaire peut être pvenue par lapplication dune pommade ophtalmique lubrifiante ou de larmes
artificielles. Une intolérance au port des lentilles de contact peut nécessiter le recours aux lunettes pendant la durée du traitement.
Une diminution de la vision nocturne a également été observée, d’installation brutale chez certains patients (voir rubrique 4.7 « Effets
sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines »). Les patients souffrant de troubles de la vision doivent être orientés
vers une consultation scialisée en ophtalmologie. Larrêt de lisottinne est parfois nécessaire.
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
Des myalgies, des arthralgies et une élévation du taux de créatine phosphokinase sérique (CPK) ont é observées chez des patients
traités par isotrétinne, notamment en cas dactivité physique intense (voir rubrique 4.8 « Effets indésirables »).
Des altérations osseuses telles que soudure prématurée des cartilages de conjugaison, hyperostoses et calcifications tendineuses ou
ligamentaires sont survenues après administration de très fortes doses durant plusieurs années en traitement de troubles de
kératinisation. Les niveaux posologiques, les dues de traitement et les doses totales cumulées dépassaient en général très largement
chez ces patients celles recommandées dans le traitement de lacné.
Hypertension intracrânienne bénigne
Des cas d’hypertension intracrâniennenigne ont é observés. Certains sont survenus lors de lutilisation concomitante de
tétracyclines (voir rubriques 4.3 « Contre-indications » et 4.5 « Interactions avec d’autres médicaments et autres formes
dinteraction »). Les manifestations de lhypertension intracrâniennenigne comportent des céphalées, des nausées et des
vomissements, des troubles visuels et un œdème papillaire. Le diagnostic dhypertension intracrâniennenigne impose linterruption
immédiate de lisottinne.
Affections hépatobiliaires
Les enzymes hépatiques doivent être contrôlés avant et un mois après le début du traitement, puis tous les trois mois, sauf lorsque des
circonstances médicales particulières justifient des contles plus fréquents. Des élévations transitoires et versibles des transaminases
hépatiques ont été observées. Ts souvent, cette augmentation reste dans les limites de la normale et les taux regagnent leurs valeurs
de départ malgré la poursuite du traitement. Toutefois, en cas d’élévation cliniquement significative et persistante des transaminases,
une duction de posologie, voire une interruption du traitement, doivent être envisagées.
Insuffisance rénale
Linsuffisance rénale et la faillance rénale ninfluencent pas la pharmacocinétique de lisottinne. Le médicament peut donc être
prescrit aux patients insuffisants naux. Toutefois, il est recommandé debuter le traitement à faible dose et d’augmenter
progressivement jusquà la posologie maximum tolérable (voir rubrique 4.2 « Posologie et mode d’administration »).
Métabolisme lipidique
Les lipides sériques doivent être contrôlés jeun) avant et un mois après lebut du traitement, et par la suite tous les trois mois, sauf
si une surveillance plus rapprochée est indiquée sur le plan clinique. Une élévation des taux de lipides sériques se normalise
habituellement après réduction de la posologie ou arrêt du traitement ; elle peut également répondre à des mesures diététiques.
Le traitement par isotrétinoïne peut entrner une élévation des triglyrides plasmatiques. Il doit être interrompu lorsqu’une
hypertriglyridémie ne peut pas être contrôlée à un niveau acceptable, ou en cas de survenue de signes de pancréatite (voir rubrique
4.8 « Effets indésirables »). Des taux de triglyrides supérieurs à 800 mg/dl (ou 9 mmol/L) peuvent être associés à des pancréatites
aiguës, parfois fatales.
Affections gastro-intestinales
Le traitement par isotrétinoïne a été associé à des poussées de maladies inflammatoires intestinales, notamment des iléites régionales,
chez des patients sans antécédents intestinaux. L’isottinne doit être immédiatement interrompue chez les patients psentant une
diarrhée sévère (hémorragique).
Réactions allergiques
Des réactions anaphylactiques ont été rapportées dans de rares cas, parfois après exposition préalable aux rétindes topiques. Des
réactions cutanées allergiques sont peu fréquemment signalées. Des cas de vascularite allergique sévère, souvent avec purpura
(hématomes ou plaques rouges) des extmités et manifestations non cutanées, ont été rapportés. Les réactions allergiques sévères
nécessitent l’interruption du traitement et une surveillance étroite.
Patients à haut risque
Une surveillance plus fréquente des taux de lipides sanguins, et/ou de la glycémie est nécessaire chez les patients soumis à un traitement
à l’isottinne et souffrant de diate, dobésité, d’alcoolisme ou de troubles du métabolisme lipidique. Une élévation de la glymie à
jeun a été observée, et de nouveaux cas de diabète ont été diagnostiqués au cours dun traitement par lisottinne.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interaction
Associations contre-indiquées :+ Vitamine A en raison du risque d’hypervitaminose A
+ Autres tindes (acitrétine, alittinne) en raison du risque dhypervitaminose A
+ Cyclines
Des cas d’hypertension intracrânienne ont été rapportés lors de lutilisation concomitante disottinne et de tétracyclines. Par
conquent, un traitement concomitant par tétracyclines doit être évité (voir rubriques 4.3 « Contre-indications » et 4.4 « Mises en
garde spéciales et précautions d’emploi »).
Lapplication concomitante d’isotrétinne et de kératolytiques topiques ou d’antiacnéiques exfoliants doit être évitée en raison d’un
risque d’augmentation de lirritation locale.
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