L’Orignal AU FIL DES SAISONS Le printemps La femelle orignal n'a qu'une portée par année. Elle donne naissance à un ou deux petits, rarement trois. La gestation est d'environ huit mois. Pour mettre bas, la femelle choisit un boisé discret où sa progéniture sera à l'abri des prédateurs pour quelques jours. La croissance du faon est rapide. En trois semaines, son poids a doublé. Sevré à l'automne, le petit reste sous la protection de sa mère jusqu'à l'âge d'un an. Puis, au printemps suivant, alors que la mère se prépare à donner naissance à une nouvelle portée, elle chasse le jeune orignal qui devra maintenant se débrouiller seul. L’été L'orignal adore l'eau. De tous les cervidés, il est celui qui évolue le plus en milieu aquatique. Ses longues baignades le protègent des insectes piqueurs et lui donnent l'occasion de se délecter de plantes aquatiques. Il raffole des nénuphars et des sagittaires. Excellent nageur, il peut franchir 20 km à une vitesse de 10 km/h et plonger à 5 m sous l'eau. Sur la terre ferme, ses longues pattes lui permettent d'atteindre 45 km/h. Il choisit généralement l'ombre des sous-bois pour aller ruminer. L'orignal avale sa nourriture tout rond. Une fois au repos, il régurgite les aliments pour les mastiquer. Visitez www.ilparleaveclesloups.com pour en découvrir davantage -1- L’Orignal L’automne Septembre et octobre sont les mois des amours. La femelle devient très bruyante. Son bramement, cri d'appel qu'elle lance pour attirer les mâles, s'entend à 3 km de distance. Le mâle fonce alors à travers bois ignorant toute prudence. Les femelles peuvent s'accoupler dès l'âge de trois ans. Les mâles doivent attendre jusqu'à l'âge de 5 ou 6 ans, moment où leur bois sont assez imposants pour affronter des rivaux dans la conquête d'une femelle. Le mâle s'accouple avec plusieurs femelles, mais n'en courtise qu'une seule à la fois. C'est aussi à l'automne que tombe le velours, une fine peau qui recouvre le panache et qui contribue à sa croissance. L’hiver La grande taille de l'orignal et ses larges sabots sont adaptés aux hivers enneigés. Toutefois, quand la neige est trop abondante, de 2 à 3 individus se rassemblent dans un ravage, le plus souvent un secteur boisé où la neige est moins épaisse. Le ravage est relié à un réseau de sentiers qui permet aux orignaux de se nourrir plus facilement. L'orignal n'a pas besoin de terrier car son épaisse fourrure le protège des pires climats. Visitez www.ilparleaveclesloups.com pour en découvrir davantage -2-