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DISCUSSION :
Selon les observations que l’on peut faire à l’aide des figures 1 et 2, l’hypothèse 1 est
confirmée. Effectivement, par l’étude des crânes, via les équations 1, 2 et 3, il est
possible de voir si un animal aura plutôt tendance à utiliser sa vue ou son odorat. On
remarque, par exemple, que le lynx aura plutôt tendance à utiliser ses yeux, tandis
que l’ours aura l’odorat plus développé.
Par le fait même, l’hypothèse 2 se trouve également confirmée. L’étude des huit
premiers crânes, appartenant à des espèces connues, a donné des résultats positifs,
en lien avec ce que nous connaissions : l’humain et le lynx ont une bonne vue, l’ours et
le loup un bon odorat. Les premiers ont la tête plutôt levée, tandis que les seconds ont
la tête plutôt courbée au sol. Les données premières permettent donc d’appliquer le
tout sur les crânes d’animaux moins connus, comme le chien. Ainsi, le boxer serait un
animal à la vue importante et la tête levée, en comparaison du caniche, qui aurait
plutôt un bon odorat et la tête courbée. Le boxer est d’ailleurs réputé comme chien de
garde. Il serait donc possible d’étudier le crâne d’un animal inconnu pour en apprendre
plus sur sa façon de vivre.
Quant à l’évolution du loup vers le chien, qui a eu lieu grâce au procédé de la sélection
artificielle, il va sans dire, selon les observations, que ses résultats sont néfastes pour
le chien. L’image 1 montre que les dents du bâtard (boxer-labrador) sont emboîté l’une
dans l’autre et non parallèles; il sera donc plus compliqué pour ce chien de croquer et
de couper un morceau de viande avec ses prémolaires (carnassières). Comme on peut
le constater sur la seconde image, le rapetissement du museau chez le boxer n’est pas
uniforme (image 2); la mâchoire inférieure n’a pas autant diminuée et elle est plus
longue que celle du haut. Il est déjà connu que les chiens à petit museau ont de la
misère à enlever leurs puces et à se nettoyer; avec les crânes, on comprend mieux
pourquoi : leurs dents ne se touchent pas!
Notre base de données comporte
seulement 8 animaux à part les chiens.
Continuer la bande de données avec de
nombreux autres animaux de plusieurs
espèces et de plusieurs races permettrait
de faire plus de comparaison.
Pour les comparaisons, seulement le
crâne est utilisé.
Étudier le squelette de l’animal au
complet permettrait d’avoir plus de
preuve pour la façon dont se maintien
l’animal (tête levée ou tête inclinée).
Trop de données sont prises inutilement
sur les crânes.
Trouver plus de calculs ou laisser tomber
ces mesures.
CONCLUSION :
Il est possible de déterminer la façon de vivre de certains animaux ou de mieux
comprendre quelques unes de leurs habitudes ainsi que leur comportement en étudiant
les crânes de ceux-ci. En effet, nos deux hypothèses sont confirmées : en comparant
les crânes des treize animaux, il nous était possible de voir les différences dans le
comportement de ces animaux au niveau de leur sens primaire.