Techniques articulaires du membre supérieur D. Bonneau Service de Gynécologie-Obstétrique - CHU Carémeau - 30029 Nîmes cedex 9 Institut Supérieur de Thérapeutique Manuelle - 23, avenue des Lierres - 84000 Avignon www.medecinemanuelle.fr Nombreux sont les concepts de mobilisation articulaire. © Sauramps Médical. La photocopie non autorisée est un délit. Traction axiale, glisser articulaire, mouvements accessoires sont des termes fréquemment utilisés, exprimant les différentes modalités d’action sur le jeu articulaire. Le point important est d’utiliser la technique la plus adaptée à la pathologie incriminée, à l’état du patient et au stade évolutif de sa pathologie. Une technique irréalisable en phase posttraumatique trouvera son épanouissement en phase post-cicatricielle ligamentaire. Il est donc important de posséder de nombreuses cordes à son arc pour s’adapter au stade évolutif et au type de pathologie. Nous présentons, dans ce chapitre, les manœuvres “cardinales” pour chaque articulation, qui nous paraissent les plus aisées à pratiquer, sans pour autant être trop exhaustif. Dans chacun des paragraphes sont rappelées les bases anatomiques indispensables à la compréhension du geste manipulatif. Le complexe scapulaire [1-8, 1014, 16-17, 19-24] Le complexe articulaire de l’épaule associe, de façon analytique, trois articulations (sca­ pulo-humérale, sterno-costo-claviculaire et acromio-claviculaire) et deux espaces de glissement (inter serrato-thoracique et inter serrato-scapulaire). Rappels anatomiques L’articulation sterno-costo-claviculaire Rappels anatomiques C’est une articulation en selle, avec parfois interposition d’un ménisque ou disque, qui lui donne deux degrés de liberté articulaires, stabilisée par les ligaments sterno-claviculaires ventraux et dorsaux, le ligament inter-claviculaire, le ligament costo-claviculaire et surtout un “ligament” actif très puissant et très stable, le muscle sous-clavier, qui la relie à la première côte. Biomécanique On observe une antépulsion/rétropulsion et une élévation/abaissement du moignon de l’épaule. L’ensemble autorise des mouvements de grande amplitude du moignon de l’épaule, malgré la faible amplitude dans la sterno-claviculaire en raison du long bras de levier claviculaire. 1 )- Médecine du sport et thérapies manuelles L’articulation acromio-claviculaire Anatomie C’est une articulation plane, permettant un glissement avec interposition inconstante d’un fibro-cartilage surtout à la partie supérieure. La surface articulaire est oblique en bas et en dedans. Plus rigide, elle est stabilisée par des éléments passifs : le ligament conoïde dans un plan sagittal et le ligament trapézoïde très puissant dans un plan horizontal ; il faut également citer le ligament acromio-claviculaire inclus dans la capsule. C’est une articulation très importante car semi-mobile et intégrée dans un ligament actif très puissant qui est la sangle trapézo-deltoïdienne. Biomécanique Il existe une rotation de la clavicule autour de son axe horizontal soit en avant, soit en arrière. Ces mouvements rendent compte de la nécessité absolue de la solidité de cette articulation très vulnérable en pathologie sportive. L’articulation gléno-humérale Définition C’est une sphéroïde de grande mobilité, de faible stabilité ostéo-articulaire et dont la stabilité est totalement assurée par des muscles puissants. Elle autorise trois degrés de liberté articulaires autour de trois axes de travail. Anatomie Surfaces articulaires -La tête humérale, 2/5 de sphère, oblique en haut, en dedans et en arrière. -( 2 -La cavité glénoïdale de la scapula, oblique en avant, dehors et en haut, faiblement congruente, renforcée par le bourrelet glénoïdal ou labrum et à sa partie supérieure par le ligament du long biceps et à la partie inférieure par la longue portion du triceps qui par leur tonus renforcent encore plus la coaptation des surfaces. Les moyens de contention Les ligaments : -coraco-huméral en deux faisceaux partant du processus coracoïde pour aller sur les tubercules majeur et mineur de l’humérus. -les ligaments gléno-huméraux supérieur, moyen et inférieur dont la disposition en “Z” détermine entre eux deux zones de faiblesse : la supérieure ou foramen supérieur de Weitbrecht et l’inférieure où fait souvent issue la tête humérale lors des luxations. -les ligaments à distance qui participent à la stabilité représentent la voûte acromio-claviculaire qui limite un espace dans lequel coulisse les tendons du long biceps et du supra-épineux. Les muscles : Ce sont des muscles qui sont des actions différentes : ceux à court bras de levier ont une action de positionnement des surfaces articulaires et ceux à long bras de levier ont une action puissante de mobilisation. Nous ne ferons qu’une classification en fonction de ce critère : -à court bras de levier : Subscapulaire, infra et supra-épineux, petit rond, -à grand bras de levier : Biceps, grand rond, grand dorsal, grand pectoral et deltoïde. Biomécanique La biomécanique de la scapulo-humérale a bénéficié à la fin du siècle dernier d’une part de l’analyse radiocinématographique, d’autre part de la modélisation indispensable à l’élaboration des prothèses totales. Techniques articulaires du membre supérieur Si le nom de starter de l’abduction donné au supra-epineux a été abandonné, le concept de butée viscoélastique garde encore un fond de vérité. L’étude électro-myographique par électrodes implantées ou de surface a permis de concevoir la notion de couple synergique musculaire responsable de l’orientation et de la mobilisation de la tête humérale. Ainsi les muscles à court bras de levier qui constituent la coiffe des rotateurs initient et dirigent le mouvement dans les trois plans de l’espace, la force étant obtenue grâce aux muscles à long bras de levier tel le grand pectoral ou le deltoïde. Les Anglo-Saxons ont décrit des mouvements complexes de roulement et de patinage mettant en évidence une multitude de centres de rotation instantanée expliquant la complexité et l’adaptation permanente des mouvements. © Sauramps Médical. La photocopie non autorisée est un délit. Abduction latérale Deux articulations entrent en jeu : la scapulothoracique pour les 2/5 (espace de glissement inter serrato-thoracique) et la scapulo-humérale pour les 3/5 le tout allant de 0 à 180° le plan de l’abduction est à 30° en avant du plan frontal. L’espace de glissement scapulo-thoracique : • Il représente 2/5 du mouvement à partir de 30° de l’abduction • Il se meut dans trois plans : -dans le plan frontal : Le mouvement de sonnette ou de bascule. Les muscles concernés sont l’élévateur de la scapula, les faisceaux du trapèze et le dentelé antérieur. Le mouvement de contre-bascule est déterminé par le rhomboïde et le petit pectoral, le muscle élévateur de la scapula servant de pivot. -dans le plan sagittal : Le mouvement de torsion de la scapula par rapport à l’axe de la glène environ 20° avec torsion hélicoïdale autour de la clavicule (bras de levier ou barre de torsion) qui induit une résistance élastique jouant le rôle d’amortisseur au niveau des articulations distales. -dans le plan horizontal : En début d’abduction jusqu’à 50/60° la scapula bascule en arrière, l’angle passe à 25°. Au-delà de 60° au contraire, elle passe à un angle de 35°. Dans le premier temps, action du trapèze puis dans le second temps action du dentelé antérieur qui donne un certain degré d’antépulsion de l’épaule. Articulation scapulo-humérale : Elle représente 3/5 du mouvement. Nous rappellerons, dans un souci propédeutique le concept de l’existence de deux nuages de centres instantanés de rotation ou CIR. Cette conception a été remise en question, car le roulement et le glissement sont étroitement associés lors de chaque arc du mouvement : -nuage postéro-inférieur des centres instantanés de rotation : il sert d’axe de 0 à 50° d’abduction dans la scapulo-humérale. En avant les faisceaux supérieurs du subscapulaire mobilisent la tête humérale et à la face postérieure le supra-épineux, infra-épineux et petit rond dont les fibres sont surtout situées au-dessus des centres de rotation et introduisent une composante d’abduction. A ce moment, se mettent en action les muscles à long bras de levier dont le deltoïde pour donner de la puissance au mouvement. -nuage supérieur des centres instantanés de rotation : il sert d’axe à l’abduction de 50 à 90° de l’abduction dans la scapulohumérale. -on passe de l’un à l’autre nuage par un harmonieux mélange de mouvement de roulement et de patinage. 3 )- Médecine du sport et thérapies manuelles Adduction Elle n’est pas passive comme on pourrait le croire, même si elle a pour simple but de rapprocher le membre de l’axe du corps. Par exemple, en cas de conflit sous l’acromion, supra-épineux et long biceps, type NEER, il y a élévation de la tête humérale qui vient buter contre la voûte acromio-coracoïdienne entraînant une compression et une irritation de la coiffe des rotateurs. Il faudra alors travailler les abaisseurs de l’humérus mais aussi les adducteurs entraînant une décoaptation des muscles de l’épaule : le grand pectoral et le grand dorsal. Les pulsions -Antépulsion ou flexion : elle met en jeu le coraco-brachial, le faisceau antérieur du deltoïde et le coraco-biceps avec un mouvement de rotation axiale antérieure de la clavicule sur son axe. -Rétropulsion ou extension : elle fait intervenir les faisceaux postérieurs du deltoïde, le grand rond et le grand dorsal avec une rotation axiale postérieure de la clavicule sur son axe. Il en est de même de l’examen programmé qui permet de distinguer les signes de tendinopathies, de conflit, d’instabilité ou de rétraction capsulaire. Il n’existe pas de diagnostic propre à la médecine manuelle et l’ostéopathie, si ce n’est une étude plus précise des variations de mobilité, la recherche de contractures musculaires conséquence d’un dysfonctionnement articulaire, ou l’abord synthétique d’une fonction plus que d’un organe mécanique. L’asymétrie du tonus musculaire représente un des facteurs d’entretien de la pathologie. Devant toute atteinte de l’épaule, s’impose un bilan complet du rachis cervico-thoracique et de l’ensemble du membre supérieur notamment le coude. Cette approche globale repose sur les bases anatomiques et neurophysiologiques que sont le métamère ou le programme biomécanique de tout muscle poly-articulaire comme le biceps ou triceps brachial. Les rotations médiale et latérale La force des rotateurs médiaux est supérieure à celle des latéraux. Là aussi dans ce mouvement, le mode de fonctionnement répond au concept de couple musculaire assurant en permanence le centrage optimal de la tête humérale. Traitement manuel de l’épaule Pathologie Les techniques articulaires devront tenir compte de la faible congruence des surfaces. La pathologie est actuellement bien démembrée depuis les travaux de Neer, et les différents types d’atteinte de la coiffe, de conflit, de lésion du bourrelet, d’instabilité ou d’atteinte tronculaire nerveuse, ont bénéficié des progrès de l’imagerie moderne. -( 4 Les techniques musculaires ont pour but de rompre le schéma lésionnel le plus fréquent : -enroulement et ascension du moignon de l’épaule, -antéposition et rotation médiale de la tête humérale. Traitement manuel global Toutes les techniques décrites durant ce chapitre s’appliquent par convention au côté droit du patient. Techniques articulaires du membre supérieur Fig. 1 : Épaule : technique 1 Technique 1 : Patient : décubitus dorsal Praticien : debout sur le côté droit du patient, table à hauteur du trochanter droit. Prises : main droite du patient sur l’épaule droite du praticien qui la fixe de sa main droite, de la main gauche il empaume l’épaule du patient et d’un mouvement global du tronc il effectue des tractions sur le membre supérieur, et il contrôle de sa main gauche successivement les articulations sterno- et acromioclaviculaire (fig. 1). © Sauramps Médical. La photocopie non autorisée est un délit. Technique 2 : Patient : décubitus dorsal Praticien : debout sur le côté droit du patient, table à hauteur du trochanter droit. Prises : main droite du patient sur le flanc gauche du praticien qui la fixe de sa main et de son avant-bras gauches en abduction, de la main droite il empaume la tête humérale droite du patient et d’un mouvement rythmique du membre supérieur, il effectue des mouvements de rétro et d’antépulsion de la tête (fig. 2). Fig. 2 : Épaule : technique 2 Technique 3 : Patient : en latéro-cubitus gauche Praticien : debout derrière le patient Prises : la main gauche du médecin empaume la main droite du patient, l’avant-bras du patient reposant sur l’avant-bras du praticien, le patient ayant le coude fléchi et le bras en position indifférente, coude au corps. La main gauche du praticien est en appui par la paume sur la face antéro-supérieure de la tête de l’humérus. Le médecin exerce des mouvements d’abduction, abaissement de la tête humérale (fig. 3). 5 )- Médecine du sport et thérapies manuelles Technique 4 : Patient : en latéro-cubitus gauche Praticien : debout face au patient Prises : au-dessus du coude du patient par la main gauche du médecin, mouvement de traction à la verticale du bras pouvant s’accompagner de pressions glissées rétroscapulaires (fig. 4). Fig. 3 : Épaule : technique 3 Fig. 4 : Épaule : technique 4 -( 6 Techniques articulaires du membre supérieur Manipulations articulaires Manipulation avec impulsion Technique 1 : sterno-claviculaire © Sauramps Médical. La photocopie non autorisée est un délit. Patient : assis sur la table Praticien : derrière le patient, épaules au même niveau Prises : éminence thénar de la main droite dans le “s” claviculaire, fixation de la main gauche du sternum, impulsion de la main droite selon un axe oblique en arrière, en dehors et légèrement vers le haut Variante 1 : au coude (fig. 5) Variante 2 : mains sur les hanches, pouces en avant (fig. 6) Fig. 6 : Sterno-claviculaire : variante de la technique 1 Technique 2 : acromio-claviculaire Patient : assis sur table Praticien : derrière le patient, identique à la précédente, les prises se déplacent vers l’extrémité de la clavicule (fig. 7) Fig. 5 : Sterno-claviculaire : technique 1 Fig. 7 : Acromio-claviculaire : technique 2 Variante : mains sur les hanches, pouces en avant 7 )- Médecine du sport et thérapies manuelles Technique 3 : acromio-claviculaire Patient : assis sur table Praticien : derrière le patient, la main controlatérale maintient le moignon de l’épaule en empaumant l’extrémité proximale de l’humérus, la main homolatérale du praticien appuie par l’éminence hypothénar sur l’extrémité de la clavicule. L’impulsion a pour but d’abaisser la clavicule. Elle est dirigée vers le pied controlatéral (fig. 8) Fig. 9 : Gléno-humérale : technique 4 Prises : patient bras le long du corps, coude plié, avant-bras sur la poitrine, le médecin fixe de sa main gauche la main droite du patient, la main droite empaume la racine de l’avantbras en aval du coude, la manipulation s’effectue par un appui bref vers le bas de l’extrémité antibrachiale du coude (fig. 10). Fig. 8 : Acromio-claviculaire : technique 3 Technique 4 : gléno-humérale Patient : assis sur la table Praticien : derrière le patient, épaules au même niveau Prises : la tête humérale est empaumée de la main droite, le coude du patient est empaumé par la main gauche, la main gauche du médecin tire vers en avant et en dedans le coude, la main droite du praticien fixe la tête en la tractant vers le bas et l’arrière (fig. 9). Technique 5 : gléno-humérale Patient : assis sur la table Praticien : derrière le patient, épaules au même niveau -( 8 Fig. 10 : Gléno-humérale : technique 5 Technique 6 : gléno-humérale Patient : assis sur la table Praticien : assis sur la table du côté droit du patient Prises : patient bras sur l’épaule du médecin qui par une double prise manuelle de l’avantbras du patient, bloque l’aisselle du patient de son épaule, traction rapide et de faible amplitude (fig. 11). Techniques articulaires du membre supérieur frotte la tête radiale en flexion-extension. Enfin, la trochlée est formée de deux berges, la latérale moins développée que la médiale avec un axe orienté en avant et en dehors. Il existe donc un cubitus valgus en extension et l’axe passe en dedans en flexion. L’encroûtement cartilagineux du capitulum n’existe qu’à la partie antérieure. Fig. 11 : Gléno-humérale : technique 6 Le coude [6-14, 16-17, 19, 21-25] Définition C’est une articulation de rapprochement/raccourcissement qui a pour finalité de porter la main au pôle oral et ano-génital. Trois articulations la composent : -Huméro-ulnaire, ginglyme un axe de mouvement, un degré de liberté. -Huméro-radiale, sphéroïde, -Radio-ulnaire proximale, trochoïde simple. Ces trois articulations possèdent une synoviale commune. Il faudra quand même évoquer la radio-ulnaire distale qui est indispensable à la prono-supination (cf. Biomécanique). La tête radiale C’est un segment de cylindre imparfait car ovalaire à grosse extrémité médiale, lui donnant une forme de came. -la circonférence articulaire, partie périphérique de la tête, est moins haute latéralement. -la fossette articulaire radiale est régulièrement excavée. L’extrémité proximale de l’ulna On peut lui décrire un processus coronoïde, une petite cavité ou incisure radiale, une grande cavité ou incisure trochléaire qui recevra la trochlée et enfin le processus anconé (l’olécrâne). La crête sagittale de l’incisure trochléaire correspond à la gorge de la trochlée. © Sauramps Médical. La photocopie non autorisée est un délit. Les moyens de contention Surfaces articulaires La synoviale Le condyle huméral Elle est commune à l’ensemble articulaire du coude. Elle se compose de dehors en dedans de l’épicondyle latéral, capitulum (condyle), trochlée et épicondyle médial (épi-trochlée). Cette palette est orientée de 45° en avant de l’axe vertical diaphysaire. Le capitulum sphéroïde est séparé de la trochlée par la zone capitulo-trochléaire (zone conoïde) sur lequel Les ligaments • Le ligament collatéral radial : -faisceau antérieur au-dessus de la tête radiale, 9 )- Médecine du sport et thérapies manuelles -faisceau moyen au-dessous de la tête radiale, -faisceau postérieur sur l’ulna. •Le ligament collatéral ulnaire : -faisceau antérieur de l’épicondyle médial au bord médial du processus coronoïde, -faisceau moyen de l’épicondyle médial au tubercule coronoïde, -faisceau postérieur de l’épicondyle médial sur le bord médial de l’olécrane renforcé par le faisceau arciforme du tubercule coronoïde à l’olécrane (ligament de Cooper). •Le ligament annulaire. Il est tendu entre les berges de l’incisure radiale de l’ulna, il circonscrit la tête radiale pour la maintenir solidement en place au cours des mouvements. •Le ligament carré (de Denuce). Il stabilise l’écartement entre la tête radiale et l’extrémité supérieure du cubitus et limite les mouvements de rotation de l’épiphyse proximale du radius. •La membrane interosseuse. Elle contrôle et stabilise l’écartement des surfaces osseuses. Biomécanique Analytique Articulation huméro-ulnaire : “axe stable” -L’extension entraîne un valgus de l’avantbras sur le bras. -La flexion entraîne un varus de l’avant-bras sur le bras. Articulation huméro-radiale : “structure mobile” -Mouvement de flexion/extension. -Mouvement de latéralité très minime, le coude fléchi. -Rotation sur l’axe de la tête radiale. -Dynamique . Flexion de l’avant-bras sur le bras. . Etude classique -( 10 Le muscle fléchisseur à tout faire est le brachial antérieur. Le second, pluri-articulaire est le biceps. Il fléchit l’avant-bras sur le bras et introduit une composante de supination et de stabilisation de la scapulo-humérale. Le brachio-radial (long supinateur ou huméro-stylo-radial), ne supine pas, mais stabilise activement la tête radiale empêchant sa luxation lors des flexions contre résistance. . Effet Steindler C’est la capacité des épicondyliens latéraux et à un degré moindre des médiaux à fléchir l’avant-bras sur le bras dans certaines positions : flexion dorsale et pronation du poignet (cela est le cas chez certains tétraplégiques). Ces deux groupes musculaires sont en fait des fléchisseurs accessoires. . Extension Elle est réalisée essentiellement par le triceps qui a un effet maximum entre 20/30°. Ne pas oublier dans ce mouvement le rôle très important de l’effet came de la tête radiale. Articulations radio-ulnaires et prono-supination Elle associe obligatoirement les articulations radio-ulnaire proximale et distale, mais également l’articulation avec le condyle huméral pour donner une légère torsion et un effet de cale avec la tête radiale. Critères d’une prono-supination normale ou conditions orthopédiques. -Articulaires - Existence d’une double trochoïde inversée et fonctionnelle. -Musculaires - Muscles pronateurs et supinateurs, dissociés et fonctionnels. -Osseuses -Egalité de longueur des deux os de l’avant-bras. -Courbure pronatrice du radius qui croise l’ulna. Techniques articulaires du membre supérieur -Parallélisme des deux os permettant le chevauchement. -Les surfaces articulaires. -Radio-ulnaire proximale. . Incisure radiale de l’ulna, portion de cylindre creux. . Tête radiale, cylindre plein, véritable came à rayon de courbure variable. -Radio-ulnaire distale. . Le croissant de cylindre plein est ulnaire. . La portion de cylindre creux est l’extrémité distale du radius. sur la table l’extrémité distale du bras du patient, et de sa main droite il enserre le poignet du patient et effectue des mouvements de “circumduction” en traction décoaptation du coude (fig. 12). Le système de contention -Le ligament annulaire, le ligament carré, la membrane interosseuse, le disque articulaire radio-ulnaire. Biomécanique spécifique -A partir d’une position coude fléchi, pouce au zénith dite intermédiaire, la supination se fait paume vers le haut (90), la pronation paume vers le bas. -Les muscles pronateurs : . Le rond pronateur. . Le carré pronateur. -Les muscles supinateurs. . Le muscle supinateur (huméro-ulnaire) . Le biceps brachial. © Sauramps Médical. La photocopie non autorisée est un délit. Traitement manuel du coude Traitement manuel global Toutes les techniques décrites s’appliquent par convention au côté droit du patient Technique 1 : Patient : décubitus dorsal, bras sur la table avant-bras au zénith Praticien : debout sur le côté droit du patient, Prises : de sa main gauche le médecin fixe Fig. 12 : Coude : technique 1 Technique 2 : Patient : assis Praticien : assis sur le côté droit du patient, la main droite par une pince pollici-digitale type pinch, enserre le pouce du patient, alors que le bras gauche passe en dedans du MS du patient, la main gauche effectuant une poussée varisante sur le coude, tout en mobilisant l’avant-bras en prono-supination (fig. 13). Variante : mobilisation en valgus, le médecin se plaçant entre le tronc et le MSD du patient (fig 14). 11 )- Médecine du sport et thérapies manuelles Fig. 13 : Coude : technique 2 en varus et pronation Fig. 15 : Coude : technique 3 distale du bras, et les deux pouces situés sur l’olécrâne, repousse lors de mouvement de flexion extension l’olécrâne vers la distalité (fig. 16). Fig. 14 : Coude : technique 2 en valgus et supination Technique 3 : Patient : assis ou couché-assis Praticien : debout face au patient Prises : l’avant-bras du patient reposant sur le côté gauche du praticien qui fixe la main gauche de son coude, et saisit de sa main droite la face médiale du coude du patient, réalisant des mouvements de faible amplitude de flexion-extension et varus. Variante : prise symétrique et mouvement en valgus (fig. 15). Technique 4 Patient : assis ou couché-assis Praticien : debout à côté du patient Prises : les deux mains enserrent l’extrémité -( 12 Fig. 16 : Coude : technique 4 Manipulations articulaires Technique 1 : variante du TMG qui associe une impulsion en fin d’amplitude Patient : assis ou couché-assis Praticien : debout face au patient Prises : l’avant-bras du patient reposant sur le côté gauche du praticien qui fixe la main gauche de son coude, et saisit de sa main droite la face médiale du coude du patient, réalisant des mouvements de faible amplitude de flexion-extension et varus (fig. 17). Variante : prise symétrique et mouvement en valgus Techniques articulaires du membre supérieur Technique 2 : Patient : debout MSD pendant Praticien : au côté du patient la main gauche enserre le poignet du patient, la main droite au niveau de la tête radiale assiste le déplacement de cette dernière vers le bas et l’avant alors que la main gauche tracte vers le bas lors d’une inspiration profonde du patient (fig. 18). © Sauramps Médical. La photocopie non autorisée est un délit. Fig. 17 : Manipulation du coude : technique 1 Fig. 18 : Manipulation du coude : technique 2 13 )- Médecine du sport et thérapies manuelles Le Poignet [6-19, 21-25] Les contraintes particulières On distingue dans le poignet deux articulations différentes : la radio-carpienne et la médio-carpienne. La hauteur “h” entre la tête du 3e méta qui est l’axe de la main et le milieu de la tête radiale ne doit pas varier. Rappels anatomiques classiques Articulation radio-carpienne Elle unit la surface articulaire anté-brachiale constituée par l’extrémité inférieure du radius et le disque articulaire radio-ulnaire (ex-ligament triangulaire) et la première rangée du carpe ou rangée intermédiaire du carpe (scaphoïde, lunatum, triquetrum et pisiforme). Il s’agit d’une ellipsoïde et possède deux degrés de liberté (frontal et sagittal). Articulation médio-carpienne Elle est de type bicondylaire unissant : -Le carpe proximal dont la surface concave est constituée par les faces inférieures du triquétrum, lunatum et la face médiale du scaphoïde, le condyle convexe étant la face inférieure du scaphoïde et, -Le carpe distal dont la surface est inversement conformée, le condyle étant le capitatum et l’hamatum, la surface concave étant le trapézoïde et le trapèze. Les dispositions articulaires particulières : incidences mécaniques Le point capital est le fonctionnement de l’ensemble scapho-semi lunatum sur la surface composée du radius et du disque radioulnaire. -( 14 Pour lutter contre la tendance à la luxation en avant, il existe un système de ligaments extrinsèques puissants unissant à partir du radius les os du carpe : le ligament radio-carpien oblique de haut en bas et de dehors en dedans qui agit comme une biellette impactant les surfaces articulaires. Il existe également un ligament extrinsèque antérieur qui empêche la luxation antérieure des os du carpe, surtout le semi-lunaire. Mais la tension des ligaments doit être constante. Le scaphoïde a un mouvement de sonnette ou de Rocking-chair et sur une coupe sagittale le lunatum est plus large en avant qu’en arrière donc, en compression, il va avoir tendance à glisser vers l’avant. Techniques articulaires du membre supérieur Les mouvements au niveau articulaire Dans le plan sagittal En flexion palmaire, le lunatum a tendance à partir en arrière et à présenter sa plus grande courbure sur le radius. Donc le ligament antérieur ne doit pas se relâcher. La face inférieure du lunatum va donc regarder en avant, permettant par la différence de ses rayons, à retendre les ligaments extrinsèques radiocarpiens antérieurs. Le scaphoïde se couche, diminuant sa partie radiale donc sa hauteur externe et présente sa petite longueur. Ces deux os jouent donc en sens inverse : le scaphoïde se couche et le lunatum se redresse. Dans le plan frontal Une inclinaison ulnaire entraîne un redressement du scaphoïde qui se couche en inclinaison radiale pour maintenir constante la distance “h”. Rôle des divers os du carpe Le scaphoïde Il assure un maintien constant de la hauteur “h” quels que soient les mouvements du carpe pour entraîner une tension constante des éléments tendineux. © Sauramps Médical. La photocopie non autorisée est un délit. Le lunatum Par le jeu inverse du scaphoïde, il permet la transmission des pressions. Le triquetrum Il assure la stabilisation du poignet en bloquant la tendance naturelle à la luxation ulnaire. Le capitatum Il joue un rôle mortaise-tenon complexe. La flexion/extension ne se fait pas strictement dans le plan sagittal mais le grand os donne pour l’amplitude du mouvement un trajet hélicoïdal (tendance à la pronation et à l’inclinaison cubitale en flexion et tendance à la supination lors de l’inclinaison radiale en extension). Les moyens de contention Les ligaments du poignet a) Les ligaments latéraux interne et externe. b)Le ligament extrinsèque radio-carpien. c) Le ligament ulno-triquétral. d)Le ligament radio-carpien postérieur. e) Les multiples ligaments interosseux et surtout celui qui part du capitatum vers chacun des autres os du carpe. f) Le ligament annulaire qui fait le tour du poignet pour stabiliser les pièces osseuses. Les muscles stabilisateurs du poignet Ils fonctionnent sur le mode des couples musculaires. Les muscles antérieurs ou palmaires On peut décrire en partant du côté radial pour aller vers l’ulnaire : -Le fléchisseur ulnaire du carpe qui se termine sur le pisiforme -Le fléchisseur radial du carpe qui se termine sur la tête des 2e et 3e métas. -Le long palmaire qui se termine sur l’aponévrose palmaire moyenne et qui est un fléchisseur palmaire. Les muscles postérieurs ou dorsaux On peut décrire en allant du côté ulnaire vers le côté radial : -L’extenseur ulnaire du carpe qui réalise la flexion dorsale et l’inclinaison ulnaire. 15 )- Médecine du sport et thérapies manuelles -Le long extenseur radial du carpe qui s’insère sur le 2e méta, le court extenseur radial qui s’insère sur le 3e méta ; ces deux muscles ont une action principalement d’extension et minimale d’inclinaison radiale. les deux mains du médecin l’une sur le bord radial, l’autre sur le bord ulnaire, et réalisation de mouvement de rythme lent en traction, en abduction et adduction et flexion-extension (fig. 19). Traitement manuel du poignet Technique 2 : Traitement manuel global Patient : décubitus dorsal Praticien : debout sur le côté droit du patient, table à hauteur du trochanter droit Prises : de la main gauche, le médecin fixe l’extrémité distale de l’avant-bras du patient, et de sa main gauche, il fixe le poignet du patient. En modifiant la prise du pouce du patient entre la troisième ou quatrième commissure, il effectue des mouvements de translation antéro-postérieur des interlignes radio-carpiens ou médio-carpiens (fig. 20). Toutes les techniques décrites s’appliquent par convention au côté droit du patient. Technique 1 : Patient : décubitus dorsal Praticien : debout sur le côté droit du patient, table à hauteur du trochanter droit Prises : prise de la main droite du patient par Fig. 19 : Poignet : technique 1 Fig. 20 : Poignet : technique 2 -( 16 Techniques articulaires du membre supérieur Fig. 21 : Poignet : technique 3 Technique 3 : Patient : décubitus dorsal Praticien : debout sur le côté droit du patient, table à hauteur du trochanter droit Prises : mobilisation en ouverture du tunnel carpien par une prise bimanuelle doigts médians sur la face palmaire du poignet, alors que les deux paumes s’appuient sur la face dorsale de la main gauche (fig. 21). Prises : après avoir défini le mouvement libre et indolore en flexion ou extension du poignet, manipulation dans le sens de la non-douleur et du mouvement contraire par une prise bimanuelle doigts médians sur la face palmaire du poignet, alors que les deux pouces s’appuient sur la face dorsale de la main gauche en regard du lunatum ou du capitatum. Variantes en inclinaison ulnaire ou radiale pour les deux rangées des os du carpe (fig. 22). Manipulations articulaires © Sauramps Médical. La photocopie non autorisée est un délit. Technique classique, elle respecte les précautions énoncées dans le chapitre consacré aux principes du traitement manuel. Technique 1 : fléau capitatum-lunatum Patient : décubitus dorsal Praticien : debout sur le côté droit du patient, table à hauteur du trochanter droit Fig. 22 : Poignet : manipulation articulaire : technique 1 17 )- Médecine du sport et thérapies manuelles La chaîne digitale Les stabilisateurs ligamentaires Anatomie Au niveau de P1 existe la dossière des interosseux qui colle le tendon extenseur sur la phalange. Les surfaces articulaires Nous ne reviendrons pas sur les classiques descriptions des surfaces métacarpo-phalangiennes de type ellipsoïde, interphalangiennes proximales et interphalangiennes distales de type ginglyme. Biomécanique Flexion de la chaîne digitale Les muscles extrinsèques Pour les quatre rayons médians, il s’agit du fléchisseur commun superficiel (FCS) qui se termine sur la 2e phalange, perforé par le fléchisseur commun profond (FCP), qui lui, se termine sur la 3e phalange. Les stabilisateurs ligamentaires -Le rétinaculum des fléchisseurs (ligament annulaire antérieur du carpe) (fronde). -La sangle métacarpophalangienne. -Les ligaments croisés et obliques sur chaque phalange bloquant activement les fléchisseurs. Extension de la chaîne digitale Les muscles extrinsèques Pour les quatre rayons médians, il existe un extenseur commun (EC) qui se termine par trois éléments, un sur P2, la bandelette médiane ou extension tendineuse sur P2 et de deux distinctes sur P3 ou bandelettes latérales. -( 18 Au niveau des bandelettes latérales, existe la lame triangulaire qui les rattache l’une à l’autre et le ligament rétinaculaire de Landsmeer qui stabilise les extenseurs en les reliant au plan palmaire, ce qui réduit leur jeu et évite les luxations. Les muscles intrinsèques Les interosseux Il en existe deux types dont les mouvements opposés sont décrits par rapport à l’axe médian de la main passant par le troisième rayon : -Les dorsaux : mouvement d’ABDUCTION .le premier s’insère sur le 1er et 2e méta. .le second sur le 2e et 3e méta. .le troisième sur le 3e et 4e méta mais centre le 3e. .le quatrième sur le 4e et 5e méta. -Les palmaires : mouvement d’ADDUCTION Il n’y a que trois interosseux palmaires, le troisième rayon en est dépourvu. Ces muscles s’insèrent sur le méta du rayon qu’ils mobilisent. -Ces muscles ont une terminaison similaire triple : .sur le tubercule interosseux de P1. .sur la dossière des interosseux. .sur la bandelette latérale. Les lombricaux -Ils sont au nombre de quatre. -Ils s’insèrent sur le fléchisseur commun profond et se terminent sur la bandelette latérale de l’extenseur commun. Ils n’ont donc aucunes insertions osseuses. Techniques articulaires du membre supérieur Traitement manuel des doigts médians La métacarpophalangienne quant à elle, est un ellipsoïde avec quelques mouvements de latéralité, mais surtout de flexion/extension. Manipulations articulaires Technique 1 : la traction axiale manuelle instantanée Les muscles moteurs Prise tri-digitale d’un rayon, traction axiale après mise en tension (fig. 23) -C : Court abducteur du pouce, -O : Opposant du pouce, -C : Court fléchisseur du pouce, -A : Adducteur du pouce. Les intrinsèques Les extrinsèques Fig. 23 : Manipulation en traction du doigt -Le long fléchisseur du pouce -Le long abducteur du pouce -Le court extenseur du pouce -Le long extenseur du pouce -L’action combinée de ces deux derniers muscles entraîne une abduction, rétropulsion de la colonne du pouce (innervation radiale). Biomécanique Le Pouce © Sauramps Médical. La photocopie non autorisée est un délit. Anatomie Il est à 40° de l’axe médian des doigts grâce à l’articulation trapèzo-métacarpienne, il va pouvoir se déplacer et passer en revue les rayons médians de la main en se portant en opposition. La trapèzo-métacarpienne est une articulation “en selle” qui autorise des mouvements combinés que l’on rapproche de la circum­ duction (mais qui n’en n’est pas une puisqu’il n’y a pas de rotation vraie sur l’axe). -Abduction dans le plan horizontal : long abducteur du pouce. - Abduction dans le plan dorsal : long abducteur du pouce. - Antépulsion palmaire de la colonne : court abducteur du pouce. - Torsion sur l’axe et opposition : opposant du pouce. - Adduction : court adducteur. - Flexion métacarpophalangienne : court fléchisseur du pouce. - Flexion interphalangienne : long fléchisseur du pouce. - Extension de la métacarpophalangienne : court extenseur. - Extension de l’interphalangienne : long extenseur. 19 )- Médecine du sport et thérapies manuelles Traitement manuel du pouce Manipulation articulaire Plus qu’une manipulation avec impulsion, il s’agit d’une mobilisation douce qu’il faudra utiliser avec délicatesse lors des poussées congestives. Sujet assis, praticien sur le côté du patient, il place la pulpe de son pouce à la face latérale du premier métacarpien, puis il positionne ses quatre derniers doigts sur son pouce opposé. La mobilisation par impulsion très douce a pour but de réduire la subluxation trapézo-métacarpienne (fig. 24). Fig. 24 : Mobilisation de la trapézo-métacarpienne Références [1] Blum et al. L’épaule, une approche pluridisciplinaire. Montpellier : Sauramps, 2005. [9] Greenman PE. Principes de médecine manuelle. Paris: Pradel, 1998. [2] Bonneau D. Une approche diagnostique et thérapeutique en Médecine Manuelle. Revue de Médecine Vertébrale & des articulations périphériques, 2004 : 12. [10] Hoppenfeld S. Examen clinique des membres et du rachis. Paris: Masson. 2004. [3] Bonnel F. Le concept biomécanique de l’épaule. Conférences d’enseignement de la SOFCOT, 1992, 42: 1-16. [4] Bonnel F, Marc T. Le muscle, nouveaux concepts, anatomie, biomécanique, chirurgie, rééducation. 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