SALUS SANGUINIS - ANNEE 2015 Synthèse des engagements pris en 2015 dans des projets de recherche contre les maladies du sang. 1) Etude des différents mécanismes physiopathologiques pouvant expliquer le comportement des cellules leucémiques ou cancéreuses ainsi que leur implication dans d’éventuelles nouvelles approches thérapeutiques. 2) Etude des mécanismes immunologiques responsables de la résistance tumorale au rejet immunitaire. 3) Soutien aux projets d’études cliniques évaluant de nouvelles approches diagnostiques, thérapeutiques ainsi que leurs conséquences pour l’ensemble des pathologies malignes. 4) Intérêt vis-à-vis de maladies hématologiques non malignes dans le cadre d’approches diagnostiques et/ou thérapeutiques innovantes. 1 Analyse des projets : 1) Etude des différents mécanismes physiopathologiques pouvant expliquer le comportement des cellules leucémiques ou cancéreuses ainsi que leur implication dans d’éventuelles nouvelles approches thérapeutiques. A) Réponse au dommage induit à l’ADN par les analogues de purines dans la leucémie lymphoïde chronique. Françoise BONTEMPS, Eric VAN DEN NESTE, Maxime BEYAERT, Eliza STARCZEWSKA. La leucémie lymphoïde chronique (LLC) est la leucémie la plus fréquente en Europe chez l’adulte de plus de 50 ans. Elle se caractérise par l’accumulation dans le sang et le système lymphatique de lymphocytes monoclonaux, due principalement à un défaut d’élimination naturelle (résistance à l’apoptose). Son traitement a été révolutionné par l’apparition dans son arsenal thérapeutique de la fludarabine (F-ara-A) et de la Cladribine (CdA) deux analogues de purines. Pour exercer leur action, ces derniers doivent être activés en analogues triphosphates, qui sont incorporés dans l’ADN et interfèrent avec sa réparation, ce qui aboutit à l’apparition de dommages. Ces dommages à l’ADN provoquent l’activation du facteur de transcription P53, suivie de la mort de la cellule leucémique par apoptose. Malgré leur efficacité, l’utilisation clinique des analogues de purines est cependant limitée par des phénomènes de résistance. S’il est bien démontré que les analogues de purines activent P53 et que l’atténuation de cette réponse constitue un mécanisme de chimiorésistance, la voie qui mène à son activation n’est pas encore clairement établie. L’objectif de ces recherches est de mieux comprendre les mécanismes d’action des analogues de purines en vue d’un meilleur ciblage thérapeutique. En 2014, ce groupe de recherche avait comme objectif principal de déterminer les rôles respectifs des kinases ATM, ATR et DNA-PK dans la phosphorylation et l’activation de P53. Les résultats obtenus indiquent que ATR serait davantage impliquée plutôt qu’ATM ou DNA-PK. Ces résultats préliminaires indiquent aussi qu’ATR agirait principalement en phosphorylant P53 et en permettant son accumulation, ce qui favorise le déclenchement de la mort cellulaire par apoptose. Ces données méritent cependant d’être confirmées en précisant la présence active d’ATR au sein des lymphocytes leucémiques. B) Etude de l’expression de la métallo- protéinase matricielle MMP-27 dans les cancers hématologiques et sa capacité à inactiver Spleen 2 Tyrosine Kinase, un régulateur critique de la prolifération cellulaire dans certaines formes de leucémie myéloïde aiguë. Patrick HENRIET, Etienne MARBAIX, Alexandra CAMBONI. Spécialisés dans l’étude des fonctions physiologiques et pathologiques des métallo protéinases matricielles (MMPs), ces chercheurs ont récemment découvert que la tyrosine kinase Spleen Tyrosine Kinase (SYK) est un substrat potentiel de MMP-27. Outre sa contribution à la régulation de l’initiation de la réaction inflammatoire, SYK suscite un intérêt particulier en promouvant la survie cellulaire dans plusieurs cancers, notamment certains sous- types de leucémie myéloïde aiguë (LMA). Leurs objectifs consistent par conséquent à mesurer l’expression de MMP-27 dans la leucémie myéloïde aiguë, à caractériser le clivage de SYK par la MMP-27, déterminer les effets de la MMP-27 sur la signalisation, la prolifération et la résistance à l’apoptose des cellules de LMA. C) Rôle de HBP1 dans l’hématopoïèse normale et maligne. Jean-Baptiste DEMOULIN, Violaine HAVELANGE. Des altérations de tyrosine kinases ont été décrites dans beaucoup de leucémies myéloïdes aiguës et de syndromes myélo- prolifératifs. Les mécanismes par lesquels les kinases favorisent la prolifération des cellules hématopoïétiques normales ou leucémiques restent très complexe ! L’objectif de ce travail consistera à mieux caractériser ce mécanisme en se focalisant sur un nouveau médiateur récemment identifié par ce groupe de recherche, le facteur de transcription HBP1. Ce dernier est considéré comme un inhibiteur du cycle cellulaire, diminuant la prolifération des lignées hématopoïétiques humaines. Ces chercheurs ont observé que la surexpression de HBP1 diminue la prolifération des lignées hématopoïétiques. Inversement, l’inhibition de l’expression de HBP1 augmente la prolifération de cellules en culture Afin de confirmer ces observations, deux modèles murins seront utilisés. L’un, déficitaire en HBP1, permettant de vérifier si la délétion de HBP1 a un impact sur le développement hématopoïétique, l’autre, porteur du gène HBP1, pouvant être inactivé de façon conditionnelle après la naissance. Ces deux situations permettront d’étudier le rôle de HBP1 dans le système hématopoïétique normal ou leucémique. D) Cross-talk between type 1 Interferon signaling p53 and Stat5 in myeloproliferative neoplasms and secondary acute leukemia. Stefan CONSTANTINESCU. 3 Les syndromes myélo-prolifératifs (NMP) tels que la polycythémie essentielle, la thrombocythémie essentielle et la myélofibrose primaire sont caractérisés par une atteinte des cellules souches hématopoïétiques rendant les progéniteurs hématopoïétiques hypersensibles aux cytokines. Au cours des années précédentes, ce groupe de recherche a contribué à l’identification de 2 mutations responsables de plusieurs syndromes myélo-prolifératifs, notamment JAK 2 V617F et MPL/Tpor (thrombopoietin receptor), dont le seul traitement efficace s’est révélé être l’interféron de type 1. L’évolution en une leucémie myéloïde aiguë secondaire s’avère la complication la plus sévère. Les leucémies secondaires à un syndrome myéloprolifératif sont, par ailleurs, fréquemment associées avec des mutations de P53. Ce groupe de recherche souhaite poursuivre ses recherches en posant deux questions : 1) Définir le rôle de STAT2 dans les syndromes myélo-prolifératifs induits par la mutation JAK2V617F 2) Définir les effets de la mutation p53 dans l’évolution des syndromes myéloprolifératifs, résistants à l’interféron de type 1, vers une leucémie myéloïde aiguë secondaire, Ces recherches aideront à comprendre le rôle des mutations du gène P53 dans l’évolution des syndromes myéloprolifératfs en leucémie myéloïde aiguë secondaire. E) Etude de la coopération entre les mutations activatrices de JAK1 et de JAK3 dans l’oncogenèse et la résistance aux inhibiteurs des JAKs. L. KNOOPS, J-C. RENAULD L’acquisition d’une capacité de prolifération autonome, indépendante des facteurs de croissance, est une des caractéristiques principales des cellules cancéreuses. Ainsi, les mutations activatrices des JAKs (tyrosines kinases associées aux récepteurs de cytokines) ont été décrites dans différents cancers, notamment les leucémies lymphoblastiques aiguës, et permettent l’activation des récepteurs sans présence de cytokines. Deux observations récentes font penser que les mutations activatrices de JAK1 et de JAK3 pourraient coopérer pour rendre des cellules indépendantes des facteurs de croissance et devenir résistantes aux inhibiteurs des JAKs. L’explication la plus plausible est une coopération entre les 2 JAKs mutés, conférant un avantage prolifératif aux cellules porteuses des deux mutations. La portée d’une telle coopération pourrait être triple dans les objectifs de cette recherche : 1) Démontrer un nouveau mécanisme d’activation constitutive des voies de transduction du signal, et prouver que les mutants de JAK1 et JAK3 coopèrent dans l’oncogenèse. 2) Démontrer un nouveau mécanisme de résistance aux inhibiteurs des JAKs 4 3) Tester les mécanismes de résistance à un inhibiteur spécifique de JAK1, inciter la recherche des mutations dans la JAK partenaire chez les patients traités par inhibiteurs des JAKs et devenus résistants. 2) Etudes des mécanismes immunologiques responsables de la résistance tumorale au rejet immunitaire. Etude de la perte de présentation d’antigènes par les cellules tumorales dans les métastases de mélanome. Nicolas van BAREN. Ce groupe de recherche orienté vers l’immunothérapie anticancéreuse avait, au fil de ses recherches, découvert plusieurs mécanismes de résistance au rejet immunitaire. Depuis plusieurs années, ils étudient l’interaction entre le système immunitaire et les cellules tumorales au sein de métastases de mélanome. La plupart, si pas toutes les tumeurs, portent des antigènes sur leur surface, permettant au système immunitaire, en particulier aux lymphocytes T cytolytiques (CTL), de les distinguer des cellules normales et de les détruire. Des réponses CTL anti-tumorales s’observent chez de nombreux patients cancéreux, leurs tumeurs sont infiltrées de lymphocytes cytolytiques. Cette réaction n’empêche pas ces tumeurs de progresser. Sous la pression immunitaire, les tumeurs sélectionnent des variants qui ont acquis la capacité de résister à leur lyse. - Dans ce projet de recherche, l’auteur souhaite étudier les mécanismes d’apprêtement et de présentation d’antigènes dans les tumeurs pour comprendre comment des défauts dans ces mécanismes pourraient influencer la réponse immunitaire in situ et éventuellement la réponse aux immunothérapies. La perte d’antigènes par les cellules tumorales n’est pas un concept nouveau. Il fut rapporté par plusieurs équipes qui ont démontré sa prévalence dans de nombreux néoplasies humains. De nombreuses anomalies peuvent ainsi interférer avec cette présentation d’antigènes, rendant les cellules tumorales moins sensibles, voire totalement résistantes. Ce chercheur a ainsi observé la perte complète ou partielle de molécules HLA de classe 1 par les cellules tumorales, la perte d’expression de la béta 2-microglobuline ou du transporteur TAP1. Surtout, il a constaté que l’infiltration des lymphocytes T et la signature Interférongamma était moins importante dans les tumeurs où l’un de ces défauts a été objectivé, suggérant que ces réponses immunitaires T sont dépendantes des antigènes tumoraux. Cette 5 équipe de recherche souhaite en conséquence étudier plus en détail ces mécanismes de présentation d’antigènes. Pathologies non – malignes : A) Modulation de l’activité de phagocytose des macrophages dans les modèles murins de maladies auto-immunes du Sang. Jean-Paul Coutelier Ce projet a pour objectif de déterminer les mécanismes, et en particulier le rôle des interférons de type 1 et de type II, impliqués dans l’activation des macrophages conduisant, lors d’infections virales, à l’exacerbation de maladies du sang liées à la présence d’anticorps, telles que l’anémie hémolytique et le purpura thrombopénique auto-immuns. Le développement de maladies auto-immunes du sang est généralement lié à la présence d’auto-anticorps IgG circulants capables d’opsoniser les érythrocytes ou les plaquettes sanguines. Les cellules opsonisées sont reconnues par les récepteurs d’immunoglobulines exprimés sur les macrophages et sont phagocytées par ceux-ci. Cette équipe de recherche a mis en évidence un mécanisme différent par lequel des virus pourraient induire ce type de maladie auto-immune. Il s’agit d’une forte activation des macrophages liée à une production importante d’interféron de type II (interféron-gamma) par les cellules « natural killer » des souris infectées. Le but de ce projet est d’analyser les mécanismes aboutissant à l’activation des macrophages et à l’exacerbation de pathologies auto-immunes du sang lors d’une infection virale. B) Implications physiopathologiques de l’organisation des lipides membranaires en domaines submicrométriques : sénescence, sphérocytose et transfusion sanguine. Pierre COURTOY, Donatienne TYTECA Les lipides sont des constituants majoritaires des membranes cellulaires. L’élucidation de leur organisation est indispensable pour comprendre la cohésion et la déformabilité des membranes, notamment au sein des globules rouges et ses implications dans la fragilité de ces derniers au cours de maladies hématologiques héréditaires du globule rouge telle que la sphérocytose héréditaire. 6 Cette affection se caractérise par une instabilité et une fragilité des parois lipidiques entraînant un manque de souplesse, de déformabilité du globule rouge et surtout sa destruction prématurée au niveau de la rate. Ce tableau se traduit par une anémie hémolytique chronique constitutionnelle, souvent sévère. Ces chercheurs veulent étudier au sein du globule rouge l’organisation micrométrique des lipides, leur cohésion et leur participation à la stabilité membranaire. Ces recherches devraient éclairer la physiopathologie des maladies de la stabilité des globules rouges et pourraient permettre une optimalisation rationnelle des conditions de conservation du sang avant transfusion. Elles pourraient aussi offrir des perspectives préventives des épisodes d’hémolyse chez des patients atteints de sphérocytose héréditaire. 3. Soutien aux projets d’études cliniques évaluant de nouvelles approches diagnostiques, thérapeutiques ainsi que leurs conséquences pour l’ensemble des pathologies malignes. A) Aide au recueil des données d’études cliniques en Hématologie – Oncologie pédiatrique. B. Brichard, S. Dupont, A. Van Damme, Ch. Vermylen: Service d’Hématologie et Oncologie pédiatrique La recherche clinique, engagée dans une participation active dans des protocoles thérapeutiques internationaux, permet, en y rassemblant des cohortes significatives de patients de contribuer valablement aux efforts visant à mieux comprendre les maladies leucémiques, à optimaliser les soins prodigués aux patients cancéreux et, ainsi, à accroître les % de guérisons et diminuer les toxicités éventuelles. La participation à ces études multicentriques internationales est un gage formel d’une prise en charge diagnostique et thérapeutique efficiente. Les progrès majeurs obtenus dans le succès des traitements préconisés auprès des patients atteints de leucémies ou lymphomes ont été acquis grâce à la participation active à des études cliniques internationales dans lesquelles les modalités thérapeutiques sont comparées sur des cohortes significatives de patients. Le service d’hématologie-oncologie pédiatrique accueille entre 70 à 80 nouveaux patients par an atteints de pathologies hématologiques malignes (leucémies, lymphomes) ou de pathologies oncologiques (tumeurs solides). La participation à des études cliniques internationales est essentielle pour garantir la qualité des soins 7 B) Développement d’une greffe tissulaire sur mesure, re- cellularisée par des cellules adipeuses ostéo-différentiées. Reconstruction anatomique après exérèse tumorale osseuse. Denis DUFRANE, Sophie VERITER, Patricia PALACIOS, Christian DELLOYE La thérapie cellulaire reste actuellement confrontée à une implantation limitée des cellules au sein de l’organe cible, en raison d’un manque d’intégration des cellules greffées au sein du site, lié notamment à l’hypoxie par manque de néo-angiogenèse, ce qui engendre une mortalité cellulaire importante. Les auteurs souhaitent développer « un support biologique humain » visant à améliorer la survie cellulaire post-transplantation. Durant l’année 2014, ces chercheurs ont facilité l’intégration des éléments ostéo-inducteurs et de cellules souches adipeuses au sein d’un greffon astragalien. Les premières analyses d’adhésion cellulaire sont prometteuses et encouragent la poursuite de ces travaux. Ce projet se propose d’investiguer le potentiel d’une matrice osseuse déminéralisée (astragale) en tant que support biocompatible pour la greffe de cellules souches adipeuses. Le développement d’un support biologique devrait permettre une avancée majeure dans le traitement des reconstructions osseuses, après exérèse tumorale. C) Restauration de la fertilité des garçons pré- pubères à partir de leur tissu testiculaire cryo- préservé avant traitement potentiellement stérilisant d’une hémopathie bénigne ou maligne. Christine WYNS Ce projet de recherche s’inscrit dans le programme de recherche, initié en 2005, visant à préserver la fertilité de jeunes patients cancéreux chez qui la spermatogenèse n’est pas encore initiée au moment de traitements chimio-radiothérapies potentiellement stérilisants. La cryo- préservation de tissu immature, contenant uniquement des spermatogonies souches qui ne se différencieront en spermatozoïdes matures qu’après la puberté, est actuellement la seule option pour préserver leur fertilité. Ces chercheurs ont pu développer un protocole de congélation de tissu testiculaire immature humain et démontrer la capacité des spermatogonies à survivre, proliférer et entrer dans la voie de différenciation après cryo- préservation du tissu gonadique. Deux stratégies privilégiant le maintien de la niche spermatogoniale sont explorées en vue d’une application clinique : soit l’auto transplantation du tissu testiculaire pour les patients dont le tissu est indemne de contamination néoplasique, soit la maturation in vitro des spermatogonies qu’il contient jusqu’au stade de spermatozoïdes pour les patients dont le tissu est potentiellement contaminé par des cellules néoplasiques, contre- indiquant donc sa transplantation au risque de réintroduire le cancer à l’enfant guéri. 8 4. Pathologies non - malignes 1) Etude du rôle des exosomes et microparticules dans la correction de l’hémophilie de type A par des cellules pro génitrices hépatiques humaines. Etienne SOKAL, Catherine LOMBARD Ces dernières années ont vu l’essor de la thérapie cellulaire hépatique, notamment dans le traitement de maladies hépatiques constitutionnelles. - Cependant, malgré l’utilisation de techniques de pointe, les résultats obtenus restent aléatoires, suggérant que des mécanismes autres qu’une simple implantation des cellules dans le parenchyme hépatique de l’hôte et leur différenciation en hépatocytes doivent rentrer en jeu pour restaurer la fonction hépatique. Des rapports récents suggèrent que les molécules sécrétées par les cellules injectées, plus particulièrement les vésicules extracellulaires telles que les microparticules et exosomes, jouent un rôle important dans la thérapie cellulaire. - Bien que ces particules diffèrent en taille et en contenu, elles peuvent renfermer des protéines, des lipides et du matériel génétique. On a pu ainsi y mettre en évidence la présence d’ARN-m de gènes impliqués dans plusieurs maladies métaboliques héréditaires, suggérant que ces cellules hépatiques greffées pourraient restaurer la fonction métabolique de cellules déficientes par le transfert de matériel génétique. La capacité d’expansion in vitro des cellules hépatiques pro- génitrices (hALPCs) en fait des candidates pour le traitement de diverses maladies dont les maladies liées à des déficits en facteurs de la coagulation. Ces chercheurs se sont attachés à investiguer l’utilisation potentielle des hALPCs dans le traitement des déficits en facteurs de coagulation et plus particulièrement de l’hémophilie A. L’objectif de ce projet est donc de déterminer le rôle exact des microparticules et exosomes produits par les cellules pro- génitrices hépatiques dans la correction des déficits en facteur de coagulation. Guy CORNU Secrétaire scientifique Pierre COULIE Secrétaire scientifique associé 9 10