DES RI FRANÇAISES EN ÉMERGENCE ?
Les internationalistes français dans le sondage TRIP 2011
Jérémie Cornut et Dario Battistella
Presses de Sciences Po | Revue française de science politique
2013/2 - Vol. 63
pages 303 à 336
ISSN 0035-2950
Article disponible en ligne à l'adresse:
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http://www.cairn.info/revue-francaise-de-science-politique-2013-2-page-303.htm
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Pour citer cet article :
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Cornut Jérémie et Battistella Dario, « Des RI françaises en émergence ? » Les internationalistes français dans le
sondage TRIP 2011,
Revue française de science politique, 2013/2 Vol. 63, p. 303-336. DOI : 10.3917/rfsp.632.0303
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DES RI FRANC¸ AISES
EN ´
EMERGENCE ?
LES INTERNATIONALISTES FRANC¸AIS
DANS LE SONDAGE TRIP 2011
Jérémie Cornut et Dario Battistella
«Sur la touche »1; faisant preuve d’un « auto-isolement » susceptible de devenir « inces-
tueux »2; « confinée »3; « largement autarcique » et « autosuffisante »4; « décon-
nectée », « très hexagonal[e] » et « manqu[ant] d’ouverture sur l’extérieur »5; « restée
à l’écart » et « marginale »6. À lire les constats dressés depuis un quart de siècle par les
observateurs, tant français qu’étrangers, sur l’état de la discipline7des Relations internatio-
nales (RI) en France, la situation des internationalistes français ne semble guère enviable :
se complaisant dans leur « sous-discipline »8, passant le plus clair de leur temps à déplorer
« la pauvreté des moyens, l’absence de perspectives et l’immaturité de la discipline »9, les
internationalistes français sont réputés « remarquablement idiosyncrasiques »10. Certes, les
mêmes auteurs notent que ces dernières années les RI françaises ont traversé « une phase de
métamorphose » synonyme de « révolution, à la fois qualitative et quantitative, dans la contri-
bution française aux RI au niveau international »11. Ainsi Marie-Claude Smouts parle-t-elle
d’un « changement considérable » qui se serait produit au cours des années 199012 ; de même,
pour Jörg Friedrichs, « après deux générations d’isolement volontaire, les RI françaises ont
finalement commencé à se connecter au débat international »13 ; quant à Jean-Jacques Roche
1. Marie-Claude Smouts, «The Study of International Relations in France »,Millennium : Journal of International
Studies, 16 (2), 1987, p. 281-286, dont p. 283.
2. Jörg Friedrichs, «International Relations Theory in France »,Journal of International Relations and Develop-
ment, 4 (2), 2001, p. 118-137, dont p. 121.
3. François Constantin, «Les relations internationales dans le champ scientifique français ou les pesanteurs
d'une lourde hérédité »,Revue internationale et stratégique, 3 (47), 2002, p. 90-99, dont p. 90.
4. John Groom, «Les relations internationales en France : un regard d'outre-Manche »,Revue internationale et
stratégique, 3 (47), 2002, p. 108-117, dont p. 109-110.
5. Marie-Claude Smouts, «Entretien. Les relations internationales en France : regard sur une discipline »,Revue
internationale et stratégique, 3 (47), 2002, p. 83-89, dont p. 84.
6. Jean-Jacques Roche, «L'enseignement des relations internationales en France : les aléas d'une discipline-
carrefour”»,Revue internationale et stratégique, 3 (47), 2002, p. 100-107, dont p. 105.
7. Le terme de discipline est employé ici pour désigner l'ensemble des internationalistes français, sans présumer
qu'une discipline des RI existe en France, au sens où il y aurait un sentiment d'appartenance fort parmi les
chercheurs français en RI, et une reconnaissance institutionnelle de leurs spécificités. L'un des objectifs de cet
article est justement de revenir sur cette question.
8. Klaus-Gerd Giesen, «French Cancan zwischen Positivismus, Enzyklopädismus und Historismus. Zur Struktur
und Geschichte der vorherrschenden französischsprachigen Ansatzforschung »,Zeitschrift für Internationale
Beziehungen, 2 (1), 1995, p. 141-170, dont p. 143.
9. J.-J. Roche, «L'enseignement des relations internationales... », art. cité, p. 101.
10. J. Friedrichs, «International Relations Theory in France », art. cité, p. 119.
11. J. Groom, «Les relations internationales en France... », art. cité, p. 112-115.
12. M.-C. Smouts, «Entretien. Les relations internationales en France... », art. cité, p. 84.
13. J. Friedrichs, «International Relations Theory in France », art. cité, p. 132.
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enfin, il se réjouit de ce que de nos jours en France « les relations internationales ne sont
plus considérées comme le refuge d’enseignants en situation d’échec, mais comme un secteur
novateur, à la pointe de la recherche »1. Mais quand on sait que, dès 1956, Alfred Grosser
avait souligné que « depuis quelques années l’étude des relations internationales commence
à se développer en France »2, comment ne pas se demander si cet optimisme modéré ne
relève pas plus du souci de ne pas désespérer Billancourt que de la conviction profonde en
un progrès significatif en cours des RI françaises ?
Quoi qu’il en soit, ces constats correspondent-ils à la réalité vécue des RI françaises par les
internationalistes français eux-mêmes ? Qu’en est-il de « l’autosuffisance »3qu’auraient
choisie ces derniers4? Sont-ils d’accord avec l’idée que « les RI françaises sont à une plus
grande distance du courant mainstream anglo-américain que toute autre communauté des
RI d’Europe continentale »5? Comment vivent-ils leur rapport à la théorie des RI, définie
comme la « production d’approches savantes compétitives désireuses de rendre compte en
des termes abstraits des principes conducteurs des interactions politiques qui se déroulent
au-delà des territoires nationaux »6? Est-il exact de dire que les internationalistes français
ne conçoivent pas « le fait de participer aux, et de contribuer à façonner les, débats théoriques
centraux en vogue dans la discipline, comme constituant le noyau dur de leur activité »7?
Ayant pour objectif de voir où en est « la tentation d’exister » des internationalistes français,
pour reprendre le titre d’un dossier consacré aux RI françaises par La Revue internationale
et stratégique en 20028, cette recherche se propose d’étudier la situation des internationalistes
français à partir des données recueillies dans le cadre du quatrième sondage du projet de
recherche TRIP (Teaching, Research, and International Policy), mené par une équipe de
chercheurs de l’Institute for the Theory and Practice of International Relations du College
of William & Mary à Williamsburg en Virginie.
Notre postulat de départ est que ce sondage permet de brosser un portrait détaillé des RI
françaises contemporaines9, tant en effet jamais autant de données sur autant de sujets, avec
1. J.-J. Roche, «L'enseignement des relations internationales en France... », art. cité, p. 105.
2. Alfred Grosser, «L'étude des relations internationales, spécialité américaine ? »,Revue française de science
politique, 6 (3), juin 1956, p. 634-651, dont p. 650.
3. J. Friedrichs, «International Relations Theory in France », art. cité, p. 119.
4. Précisons que, pour tous les commentateurs, Raymond Aron est l'exception qui confirme la règle, et plusieurs
internationalistes américains de premier plan citent ses travaux (Dario Battistella, Théories des relations inter-
nationales, Paris, Presses de Sciences Po, 2012, p. 697-698). Il n'y a toutefois pas de consensus sur les raisons
de ce succès, alors que son apport théorique à la discipline est réputé faible (J. Groom, «Les relations inter-
nationales en France... », art. cité, p. 111). Pour J. Friedrichs, le rôle de Stanley Hofmann, un franco-américain
disciple de R. Aron, a été fondamental (J. Friedrichs, «International Relations Theory in France », art. cité, p. 118),
tandis que, d'après K.-G. Giesen, il a servi à légitimer le réalisme américain, en montrant qu'il n'était pas néces-
sairement une théorie américaine (K.-G. Giesen, «French Cancan zwischen Positivismus... », art. cité). Quoi qu'il
en soit, si l'impact réel de R. Aron à l'international est débattu, s'il est indéniable qu'il a importé les débats
américains en France (cf. J.-J. Roche, «L'enseignement des relations internationales en France... », art. cité,
p. 102), son succès est toutefois resté limité puisque ses successeurs n'ont pas suivi sa voie d'une internatio-
nalisation et d'une disciplinarisation des RI en France (D. Battistella, Théories des relations internationales, op.
cit.).
5. D. Battistella, ibid., p. 118.
6. D. Battistella, ibid., p. 120.
7. Henrik Breytenbauch, Cartesian Limbo. A Formal Approach to the Study of Social Sciences : International
Relations in France, Copenhague, University of Copenhagen, Department of Political Science, 2008, p. 34.
8. Nadège Ragaru, «L'état des relations internationales en France »,Revue internationale et stratégique, 3 (47),
2002, p. 77-81.
9. Le même postulat a guidé les articles publiés par des collaborateurs aux enquêtes TRIP et portant sur des
pays ou des régions spécifiques : le Canada (Michael Lipson, Daniel Maliniak, Amy Oakes, Sue Peterson, Mike
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304 Jérémie Cornut, Dario Battistella
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des possibilités de comparaison avec un aussi grand nombre d’autres pays, n’ont été dispo-
nibles pour savoir : si les internationalistes français s’inscrivent dans les tendances théoriques
mondiales, quel est leur accès aux revues américaines, comment ils perçoivent la place de
leur discipline en France et son évolution depuis vingt ans, où ils ont fait leur doctorat, s’ils
collaborent avec des internationalistes anglophones et sont intégrés dans des associations
internationales, s’ils pensent que des universités françaises et des chercheurs français sont
reconnus à l’international, etc.
Notre analyse réunit les réponses obtenues autour de différents thèmes tout en les comparant
avec celles obtenues dans d’autres pays. Plus précisément, cette recherche abordera, succes-
sivement, la place des RI dans l’université française, la question de l’éventuelle existence de
RI à la française, le positionnement des internationalistes français par rapport aux tendances
en cours dans les RI mondiales, leur attitude adoptée par rapport aux praticiens des relations
internationales, et enfin la question de la langue française dans une discipline mondiale
d’origine et d’expression anglo-américaines. Plus généralement, l’analyse des résultats
obtenus tourne autour de deux problématiques : comment les internationalistes français se
perçoivent-ils ? Quel est le degré d’ouverture des RI françaises aux RI mondiales ?
La place des Relations internationales au sein de l’université française
Àlire les constats dressés au sujet de l’état des RI en France, les RI françaises se porteraient
mal parce qu’elles ne se seraient pas autonomisées et qu’elles demeureraient structurel-
lement défavorisées par rapport à d’autres disciplines mieux implantées dans les uni-
versités françaises. Les RI, « parent pauvre de la science politique »1seraient victimes d’un « déficit
chronique [...] occup[ant] une place modeste, sinon marginale » dans les sciences sociales et
humaines en France2. Elles seraient absorbées par d’autres disciplines : certains soulignent par
exemple la faible proportion d’internationalistes qualifiés par le Conseil national des universités
(CNU) ou retenus par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), le peu d’inter-
nationalistes agrégés ou membres du jury d’agrégation et la tendance à combler les postes fléchés
en RI avec des candidats qui ne sont pas réellement des internationalistes. Ce manque de
débouchés professionnels, aussi bien en recherche qu’en enseignement, pousserait les nouveaux
chercheurs en science politique à s’investir de préférence ailleurs qu’en RI. Il n’y aurait donc
pas assez d’internationalistes français, et ces derniers n’auraient pas atteint la « masse critique »
à même de leur assurer une visibilité à l’international ou de constituer des réseaux de recherche.
Autrement dit, les internationalistes étant incapables d’acquérir les ressources matérielles et
symboliques nécessaires à leur institutionnalisation en France, ne seraient pas en mesure de
contrôler l’allocation de certaines ressources ni d’être compétitifs sur le marché international.
La marginalisation à l’interne produirait donc une marginalisation à l’international3.
Tierney, «Divided Discipline ? Comparing Views of US and Canadian IR Scholars »,International Journal, 62 (2),
2007, p. 327-343), l'Australie et la Nouvelle-Zélande (Jason Sharman, Jacquie True, «Anglo-American Followers
or Antipodean Iconoclasts ? The 2008 TRIP Survey of International Relations in Australia and New Zealand »,
Australian Journal of International Affairs, 65 (2), 2011, p. 148-166), l'Irlande (Stephanie Rickard, John Doyle,
«International Relations in Ireland : A Survey of Academics »,Irish Political Studies, 27 (2), 2012, p. 359-375).
1. N. Ragaru, «L'état des relations internationales en France », art. cité, p. 77.
2. François Constantin, «Le monde existe, nos instances d'évaluation scientifique l'ont peut-être rencontré »,
Critique internationale, 4 (3), 1999, p. 58-66, dont p. 64 ; et «Les relations internationales... », art. cité, p. 90.
3. J.-J. Roche, «L'enseignement des relations internationales en France... », art. cité, p. 104-107 ; F. Constantin,
«Le monde existe... », art. cité, p. 63 ; M.-C. Smouts, «Entretien. Les relations internationales en France... », art.
cité, p. 84 et suiv. ; J. Groom, «Les relations internationales en France... », art. cité, p. 116.
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De plus, la vigueur des querelles de personnes et de clochers entre internationalistes empê-
cherait la création d’une dynamique positive1. Ce constat est confirmé par Olivier Godechot
et Nicolas Mariot : après une analyse des réseaux d’invitation aux jurys de thèses en science
politique, ils en concluent que « la structure relationnelle [des spécialistes de relations inter-
nationales] présente de nombreuses “cliques”, réseaux de relations très denses entre des
groupes de deux, trois ou quatre personnes, mais ces cliques sont mal reliées entre elles »2.
Sachant que « la cohésion et la densité du groupe permettent au groupe d’exister, de limiter
la concurrence en son sein et de se mobiliser contre les autres groupes pour l’obtention
d’avantages pour ses propres membres »3, de telles pratiques nuiraient aux RI. Le fait que
les RI françaises soient monopolisées par quelques centres et départements, tous situés à
Paris, contribuerait également, toujours à en croire ces bilans, à l’isolement de la France4,
en laissant un petit nombre de professeurs bien installés dans la discipline déterminer l’agenda
de la recherche5. Enfin, et plus globalement, le déclin de l’influence française dans le monde
après la seconde guerre mondiale aurait mis l’étude des RI en France sur la défensive – phé-
nomène qui, à l’inverse, jouerait en faveur des RI américaines, ces dernières bénéficiant de
la montée en puissance des États-Unis6.
Ces handicaps nonobstant, on observerait un début de changement au cours des années
1990 et tout au long des années 2000, les internationalistes français semblant vouloir remé-
dier à la faiblesse structurelle des RI en France. Ces changements prendraient plusieurs
formes. D’après François Constantin, des « manifestations, colloques, séminaires, publica-
tions se sont multipliés et témoignent de la qualité et de l’intensité de l’investissement »
des internationalistes français7. S’ajouteraient à cela la réussite du premier agrégé spécialiste
de relations internationales en 19878, la création d’un certain nombre de centres de
recherche dédiés aux questions internationales et d’une Section d’études internationales
(SEI)9au sein de l’Association française de science politique (AFSP), l’organisation de la
seconde conférence paneuropéenne du Standing Group on International Relations à Paris
en 199510 ou bien encore la création en 2010 de l’Association des internationalistes. Un
autre signe de changement serait la création de deux revues, Cultures et conflits et Critique
internationale11.
Ces affirmations sont-elles corroborées par le sondage TRIP ? Plusieurs questions posées
avaient pour objectif de voir comment les internationalistes français auto-évaluaient
leur discipline et sa place à l’université. Les réponses données confirment, du moins
1. J.-J. Roche, «L'enseignement des relations internationales en France... », art. cité, p. 103 ; N. Ragaru, «L'état
des relations internationales en France », art. cité, p. 79.
2. Olivier Godechot, Nicolas Mariot, «Les deux formes du capital social »,Revue française de sociologie, 45 (2),
2004, p. 243-282, dont p. 266.
3. O. Godechot, N. Mariot, ibid., p. 277.
4. M.-C. Smouts, «Entretien. Les relations internationales en France... », art. cité, p. 89 ; J. Groom, «Les relations
internationales en France... », art. cité, p. 115.
5. J. Friedrichs, «International Relations Theory in France », art. cité, p. 119.
6. F. Constantin, «Les relations internationales dans le champ scientifique français... », art. cité, p. 94-96.
7. F. Constantin, ibid., p. 99.
8. Signalons également que le jury du concours externe d'agrégation 2012-2013 comporte deux spécialistes de
RI (J.-J. Roche et son président Bertrand Badie).
9. La SEI a été remplacée en septembre 2012 par un «groupe de projets »de l'AFSP, créé sur une base triennale
et consacrée au multilatéralisme en RI. Sur les activités de ce nouveau groupe, voir le site Internet
<http://www.afsp.info/gp/gram.html>.
10. J.-J. Roche, «L'enseignement des relations internationales en France... », art. cité, p. 105.
11. J. Friedrichs, «International Relations Theory in France », art. cité, p. 132.
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