Pourquoi faut-il contrôler
les corps cétoniques ?
Une personne en bonne santé
recycle les corps cétoniques
(déchets de la consommation
des graisses par l’organisme),
mais ce processus peut être
perturbé chez le patient diabé-
tique. Les corps cétoniques
s’accumulent alors en pro-
portioncroissante (cétose).
Le risque est l’acido-cétose,
urgence médicale qui impose
une hospitalisation immédiate :
le patient risque sa vie.
À l’origine d’une cétose, se
trouve toujours un facteur
déclenchant : interruption
de l’insulinothérapie, patho-
logie lourde telle qu’infarctus,
pneumonie ou grippe, prise
de traitements tels que
les corticoïdes… Le premier
symptôme est l’augmen-
tation de la glycémie : il faut
contrôler les corps céto-
niques au-delà de 2,5 g/l.
Pour le patient diabétique,
pouvoir contrôler
les corps cétoniques
par prélèvement sanguin
plutôt que par bandelette urinaire
est-il un réel progrès ?
L’apparition d’un nouveau lecteur
offrant cette fonction a ouvert
le débat.
ÉchoRoche officine
prend position.
Diabète
Recherche
des corps cétoniques :
mieux vaut prévenir que guérir
Zoom
PHOTOTHÈQUE ROCHE - DR.
Robert Boizel,
Roche Diagnostics
La priorité est
l’éducation des patients
et non l’outil de mesure
des corps cétoniques…”
Qui sont les diabétiques
concernés ?
La cétose est une compli-
cation aiguë du diabète de
type 1. Parmi les patients
hospitalisés pour acido-
cétose, deux catégories se
dégagent : ceux chez qui la
maladie vient de se déclarer
et des diabétiques anciens
peu, pas ou mal suivis…
« Pour ces derniers, la priorité
est l’éducation des patients
et non l’outil de mesure des
corps cétoniques » souligne
Robert Boizel, diabéto-
endocrinologue et responsable
médical diabète de Roche
Diagnostics.
Cétonémie ou acétonurie,
quelles différences pour
le patient ?
Le prélèvement sanguin peut
sembler plus rapide et plus
« propre ». Mais il impose, à
un patient qui en réalise déjà
beaucoup, une ponction pas
forcément bien acceptée. Le
risque ? Qu’il repousse ce
contrôle sanguin supplémen-
taire, « pour ne pas se piquer
encore une fois ». La bandelette
urinaire peut paraître moins
pratique, mais n’oublions
pas que le patient concerné
présente une glycémie élevée,
boit énormément et urine
très souvent ! De plus, le coût
des électrodes pour dosage
sanguin est important. Elles
font l’objet d’une prescription
restreinte et ne sont rem-
boursées qu’à certaines
catégories de patients.
Cétonémie ou acétonurie,
quelles différences
médicales ?
Plusieurs études ont montré
quaucune méthode n’est plus
sûre que l’autre, et que la
cétonémie n’est pas supérieure
à l’acétonurie pour détecter
les cétoses débutantes. Les
deux méthodes induisent
PHOTO ECX
ÉchoRoche officine avril 2005 numéro 17
P 4
PHOTOTHÈQUE ROCHE - DR.
Surpoids et obésité
Une nouvelle campagne
de sensibilisation
proposée par Roche
Actualité
P 5
ÉchoRoche officine avril 2005 numéro 17
Depuis le 2 avril,
Roche met à nouveau
les thèmes du surpoids
et de l’obésité
sur le devant de la scène.
PHOTOTHÈQUE ROCHE - DR.
les mêmes modalités de prise
en charge : il faut, sans délais,
renforcer les apports d’insu-
line et rechercher la cause du
problème. « Le passage de la
glycosurie à la glycémie a
permis de réduire les compli-
cations du diabète, rappelle
Robert Boizel. Les opérations
de sujets diabétiques ont été
sécurisées, les femmes diabé-
tiques mènent leurs grossesses
à bien.La cétonémie n’apporte
aucun avantage clinique
comparable. »
Prévenir plutôt que guérir
La conclusion s’impose d’elle-
même : pour prévenir cétoses
et acido-cétoses, le diabétique
doit d’abord surveiller sa
glycémie, grâce à un lecteur
de qualité offrant dans ce
domaine les meilleures perfor-
mances. Faire passer au premier
plan la fonction cétonémie
reviendrait à brouiller le message
éducatif délivré au patient : seule
la surveillance et la maîtrise
glycémique lui permettront
de mieux gérer maladie et
complications.
Contact : valerie.delachenal@ roche.com
La nouvelle campagne s’appuie à la fois sur
la télévision, avec un spot de 20 secondes
diffusé 150 fois sur les chaînes publiques,
et sur la presse féminine où des parutions sont
prévues en avril, mai et juin dans Femme Actuelle,
Marie-Claire, Modes et Travaux, Santé Magazine,
etc.
«C’est notre quatrième campagne depuis
l’automne 2003 et nous avons encore intensifié
nos efforts en mettant en place sur le printemps
un plan média et un plan presse féminine
complets, souligne Pascale Chapuis, de Roche.
Pour la télévision en particulier, nous diffusons
un vrai film mettant en scène Mathilde, une
jeune femme que son surpoids préoccupe et
empêche de profiter d’un dîner entre amis. »
Ce film traduit le ressenti de plusieurs centaines
de femmes interrogées par Roche : vivre avec des
kilos en trop, c’est une gêne physique ; mais c’est
surtout une préoccupation permanente – le regard
des autres, la difficulté à changer – qui perturbe
l’existence et incline au repli sur soi. D’
l’accroche de la campagne : «Ne restez pas seule
face à vos kilos en trop, faites-vous aider. »
Les différents messages, qui visent prioritairement
les femmes de 35 à 59 ans, les incitent à se faire
aider par leur médecin : « Des solutions existent. »
Le pharmacien, même s’il n’est pas nommé, a bien
entendu son rôle à jouer en terme de conseil et
d’encadrement.
Contact : florence.doliv[email protected]
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