Professions Santé Infirmier Infirmière N° 54 • avril 2004
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•Brèves
4
•Les ergothérapeutes : encore trop peu nombreux
5
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•ORL : pas de médication sans diagnostic
8
•HTA et maladie coronaire : quelle prise en charge ?
9
•AINS : prévenir les complications digestives
11
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•Radioprotection : vers une réglementation
13
applicable
•Interruption médicale de grossesse (IMG)
14
comment gérer une situation difficile
•Patients en réanimation : une nouvelle
15
approche nutritionnelle
>> Dossier 17-33
Néphro-urologie
Comment maîtriser les équilibres
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•Allergies alimentaires
36
phénomène moderne ou déjà ancien ?
•Dysfonctionnements érectiles
39
une véritable détresse
•Médicaments antivitamines K
40
comment éviter une iatrogénie ?
•La varicelle
41
La saison des petits boutons
•Les méningites bactériennes
42
Un taux d’incidence encore bas
•Le Relais étudiants-lycéens
43
une consultation pluridisciplinaire
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Sommaire ...
Éditorial ...
La qualité :
une valeur sûre
La qualité serait-elle un instrument de
régulation du système de santé ? Certains
experts semblent l’affirmer.
La définition de la qualité est diverse. Les
réalités quotidiennes investissent les soi-
gnants de responsabilités humaines.
Grâce à leur implication dans l’accrédita-
tion, ils ont compris que, comme souvent
dans les grandes choses, la qualité se
mesure dans le bon sens et la simplicité.
Un sourire par exemple. Ils ont compris
également que la qualité n’est pas la per-
formance maximale. Elle oriente une
démarche vers le client et ses besoins
avec la volonté d’atteindre un niveau
proche de l’excellence. La qualité doit être
transversale, et par conséquent, pluridisci-
plinaire, multisectorielle et coordonnée. La
certification ne faisant qu’attester de l’effi-
cacité d’un système qualité, la motivation
de tous, incontournable au départ doit être
régulièrement entretenue.
La mise en place d’une démarche qualité
s’apparente à un triple défi : satisfaire le
patient/client, contribuer à la maîtrise des
coûts et enfin, faire un seul monde de plu-
sieurs univers afin d’atteindre des objectifs
communs.
La gestion de la qualité consiste, elle, à
définir la stratégie future, préventive et cor-
rective en tenant compte des ressources et
de l’environnement. C’est un engagement
prospectif dynamique de travail collégial.
C’est une grande ambition que la qualité
totale ! La transformation qualitative ne
peut s’échelonner que sur plusieurs
années et les procédures de normalisa-
tion, pour être laborieuses voire rébarba-
tives, n’en sont pas moins indispensables.
Une réflexion sur les idées reçues égale-
ment. Croire que la routine, le manque de
personnel, la suprématie du bureaucra-
tique, etc. date d’aujourd’hui est un leurre.
« L’infirmière panse, elle ne pense pas », et
devant l’urgence : « nécessité fait loi »,
disait-on il n’y a encore pas si longtemps.
La qualité est un “Modèle” complexe et
multidimentionnel qui doit être estimé au-
delà des considérations techniques, et
dont la dimension comprend aussi le sens,
la signification du soin vécu et ressenti.
Andrée-Lucie Pissondes
Rédacteur en chef
>>>SOMMAIRE
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