Neurosciences cognitives et
psychanalyse
Dans ses deux articles – le premier
écrit à la suite d’une allocution donnée
à l’occasion du 100eanniversaire de
l’Institut psychiatrique de l’État de
New York de Columbia, le second
pour répondre aux réactions suscitées
par le premier –, E.R. Kandel propose
“un nouveau cadre conceptuel pour la
psychiatrie”. Les sciences de la nature
sont représentées par les “neuros-
ciences cognitives” (1, 2), réunion
récente de la psychologie cognitive et
des neurosciences. La “nouveauté” du
cadre conceptuel ne consiste pas tant
en cette alliance, presque inhérente à
la composition des sciences cognitives
(depuis leur origine même composées
d’échanges entre neurosciences, intel-
ligence artificielle, psychologie, lin-
guistique et philosophie), qu’à la place
proposée ici à la psychanalyse. Il
s’agit d’impliquer, voire d’inclure,
celle-ci dans la biologie : “(…) sur le
fond une psychanalyse à base bio-
logique redéfinirait l’utilité de la psy-
chanalyse comme perspective effective
concernant certains troubles spéci-
fiques” (1). Louable intention, dont
les conditions et la finalité doivent
toutefois être examinées.
Qu’il soit souhaitable de délimiter “un
cadre de travail commun pour la psy-
chiatrie et les neurosciences” (1), tous
les prescripteurs, et bien d’autres, en
tomberont d’accord. Sans pouvoir
reprendre ici le détail des “cinq prin-
cipes” bornant pour E.R. Kandel la
“pensée courante des biologistes”,
soulignons-en toutefois quelques points.
Le cerveau a pour fonction l’esprit et
la pensée. Nous nous trouvons ici dans
le cadre, non cité mais bien connu, du
fonctionnalisme (3) qui étaye l’hypo-
thèse de supervenience ou “dépen-
dance systématique du mental au
neuronal” sur les acquis des théories
de l’esprit. Celles-ci déclinent un
mind-body problem, dit aussi “the
hard problem”, qui au vrai se présente
comme un mind-brain problem, où
donc le corps, réduit à sa mécanique
organique, n’est pas questionné.
Implicitement, la notion classique de
déterminisme psychique de somatisa-
tions qualifiant les corrélations éta-
blies chronologiquement entre événe-
ment de vie, changement de vie et pro-
cessus corporel morbide (ainsi que, a
fortiori, toute symptomatologie orga-
nique sans substratum lésionnel
marquant) est reconduite sans interro-
gation.
Aux origines du cadre
conceptuel proposé :
Descartes, Darwin et Pavlov
Nous sommes ici dans un cadre néo-
darwinien, classiquement apparié à la
filiation cartésienne. Descartes, on le
sait, autorise l’opposition de la res
cogitans – esprit qui sait, pensée, psy-
chisme, selon les écoles, ici, plus bio-
logiquement encore, fonction du cer-
veau – à la res extensa, chose corpo-
relle mesurable, quantifiable comme
tous les objets de la nature ; le rapport
de celle-là à celle-ci étant un rapport
de subordination, réglé par Dieu pour
Descartes, par Soi ou par l’Autre pour
les modernes...
De ce dualisme philosophique, un
glissement s’est donc effectué vers ce
monisme physiologique où la fonction
cérébrale commande l’ensemble psycho-
comportemental de la machine humaine.
Le néodarwinisme, quant à lui,
correspond à la synthèse de la théorie
a nécessité d’un échange multidisci-
plinaire pour tenter de tisser des
liens, toujours complexes, entre
théories et pratiques s’impose à tous, cher-
cheurs en biologie du cerveau et cliniciens
en psychiatrie, à l’aube du XXIesiècle plus
que jamais.
Ces termes généraux, pour ne vouloir
exclure aucune orientation, aucune école,
souffrent sans doute, à l’oreille de chacun,
d’imprécision. Chaque science particulière,
en effet, de par sa structure même, a sans
doute vocation à théoriser seule l’univer-
sel. Comment, cependant, justifier de
cette prétention, a fortiori dans une élabo-
ration multidisciplinaire, sans une interroga-
tion conceptuelle rigoureuse des prérequis,
des présupposés en jeu, c’est-à-dire sans un
questionnement épistémologique ?
Le programme d’action et de recherche
visant à réorganiser la psychiatrie exposé
dans deux articles récemment traduits de
E.R. Kandel (1, 2), aujourd’hui prix Nobel
pour ses travaux sur la mémoire à long
terme, appelle quelques remarques quant
à la filiation théorique qui s’y révèle et aux
conditions d’étude, d’investigation et de
traitement de l’homme malade qui peu-
vent en découler. Initiant l’archéologie du
cadre conceptuel du programme de
Kandel, nous nous essaierons à l’étude cri-
tique de ses principaux points. Nous sug-
gérerons enfin d’autres modalités d’ouver-
ture du dialogue entre les sciences de la
nature et les sciences de l’esprit, entre
l’expliquer et le comprendre, dans toute
leur nécessaire irréductibilité et leur
incontournable complémentarité, ouver-
ture que ne peut pas ne pas revendiquer
la psychiatrie.
Les neurosciences cognitives et la
psychiatrie, quel cadre conceptuel ?
A. Grenouilloux*
69
Mise au point
Mise au point
Act. Méd. Int. - Psychiatrie (20), n° 3, avril 2003
L
* Médecin psychiatre, CH secteur 9,
Cholet.
darwinienne de l’évolution et de la
théorie moléculaire de l’hérédité ; il
permet d’appliquer la notion de valeur
adaptative non plus aux individus mais
aux gènes (4). Kandel explicite
d’ailleurs, dans trois des cinq prin-
cipes fondateurs de ce nouveau cadre,
la place de la génétique. Nous devons
souligner d’emblée que ce descriptif
évite la confusion réductrice entre la
notion de contrôle génétique, indé-
niable, et son extrapolation détermi-
niste la plus fréquente à la catégorie de
cause génétique. Il intègre ainsi l’ac-
tion de “facteurs sociaux”, entendons
“environnementaux”, sur le cerveau et
sur les gènes. Cette reconnaissance
d’une épigenèse, donc d’une ontoge-
nèse, le place à distance des matéria-
listes les plus radicaux qui subordon-
nent toute la réalité humaine à la phy-
logenèse. Comment, dès lors,
comprendre la conclusion du troisiè-
me principe : “Ainsi tout ce qui
concerne la «culture» est-il finalement
exprimé comme de la «nature»” (1) ?
Voulant répondre aux craintes “injusti-
fiées” des sociologues d’une éventuelle
négation des influences sociales sur le
comportement au profit d’un “tout
génétique” (“perspective fataliste et
fondamentalement fausse”), Kandel
souligne reconnaître “chez les
humains, la capacité de modification
de l’expression génétique à travers
l’apprentissage, d’une façon non
transmissible (génétiquement) (…),
particulièrement effective, (qui) a
conduit à une nouvelle sorte d’évolu-
tion : l’évolution culturelle” (1). Cette
évolution, permise par des “régula-
tions”, plus que par le contrôle géné-
tique donc, a des conséquences sur les
connexions neuronales et le fonction-
nement cérébral des individus. Ce sont
précisément ces régulations que la
psychanalyse pourrait formaliser, de
par sa connaissance des mécanismes
psychiques, permettant aux spécia-
listes des neurosciences cognitives
d’en observer l’incidence sur la struc-
ture cérébrale grâce aux techniques
d’imagerie et aux mesures physiolo-
giques les plus modernes. De là l’idée
que la “thérapie” pourrait être l’outil
d’action sur la “nature” pour réparer
ou modeler les effets de la “culture”…
La question des critères et des normes,
universalisables comme toute expéri-
mentation scientifique l’exige, n’est
pas soulevée…
Pour “réunir la vie mentale et émo-
tionnelle dans un cadre qui puisse
inclure à la fois les déterminants bio-
logiques et sociaux”, Kandel propose
donc de demander à la psychanalyse,
qui “a été traditionnellement meilleure
pour générer des idées que pour les
vérifier” (2), d’en fournir aux bio-
logistes (qui en manquent peut-être),
charge à eux de valider ou d’invalider
les hypothèses qui découleraient de
ces propositions. Et le principe de ce
fructueux échange de moyens, dont
nous venons d’éclairer les prérequis
cartésiens et néodarwiniens, leurs
principales limites et leur danger
majeur, trouve sa justification et ses
fondements dans… les théories pavlo-
viennes !
“Pavlov développa ainsi de puissants
paradigmes sur l’apprentissage par
association qui le conduisirent à une
option permanente dans l’étude du
comportement, la faisant passer d’un
accent passé sur l’introspection à une
analyse objective des stimuli et des
réponses. C’est exactement le genre
d’option que nous attendons d’investi-
gations psychanalytiques du détermi-
nisme psychique” (2).
La découverte “la plus significative”,
selon Kandel, depuis Pavlov – dont
l’associationnisme n’est pas remis en
question – est que “le déterminisme
psychique du conditionnement clas-
sique est probabiliste” (2). Le détermi-
nisme psychique, prérequis d’inspira-
tion cartésienne, a ici pour mécanisme
élémentaire le conditionnement clas-
sique modernisé par un mouvement
qui va du conditionné au condition-
nel… Les deux systèmes de mémoire,
procédural et déclaratif, participent à
l’encodage des stimuli. Se révèle dans
cette logique le rôle délétère de cer-
taines influences stimulantes précoces
reçues par la mémoire procédurale,
dont on sait toute l’importance pour
“le développement moral précoce,
certains aspects du transfert et
moments de signification dans la thé-
rapie psychanalytique” (2).
Face à ces propos, une inquiétude : le
néodarwinisme ainsi appliqué ne
court-il pas le risque d’un néospencé-
risme, dans la filiation de celui qui
avait adapté les théories évolution-
nistes de Darwin à la sélection des
groupes sociaux ? Sélection dans
laquelle la psychanalyse, précocement
menée, puisqu’on sait que “chez les
singes comme chez les humains il
existe une période critique pour le
développement social” (2), aurait
décidément un rôle “régulateur” pro-
videntiel… pour ceux dont elle serait
l’outil...
L’usage des théories pavloviennes
classiques ayant donné lieu aux excès
que l’on sait dans certains régimes
totalitaires plus Est, la nuance proba-
biliste moderne peut-elle échapper,
ainsi posée, aux dérives plus Ouest ?
Réponse de Straus et
prolongements
Si l’on doit choisir un seul abord cri-
tique des théories pavloviennes, l’on
ne peut que se tourner vers l’œuvre
d’Erwin Straus. Celui-ci, en effet,
dans Du sens des sens (5) (Vom Sinne
der Sinne, 1935, traduit en 1989) éla-
bore une critique des présupposés
inquestionnés de ce système et de ses
applications indues, apparemment
valable pour les aspects du cadre
conceptuel de Kandel dont nous trai-
tons ici. Notons toute la pertinence, et
l’actualité, du cheminement de Straus.
Pour celui-ci, en effet, l’“article de foi
commune”, partagé par Pavlov et sans
doute par Kandel, qui consiste à affir-
mer que “les phénomènes du compor-
tement et de l’esprit sont, en dernière
analyse, descriptibles au moyen des
concepts de la science mathématique
et de la science physique” (5) se réduit
à un dogme matérialiste banal.
70
Mise au point
Mise au point
Dénonçant le glissement du cartésia-
nisme séculaire, dont la notion de
corps-objet est reconduite vers un
“monisme matérialiste” dans lequel,
contrairement au cogito classique, “la
pensée, et avec elle l’ensemble des
phénomènes psychiques, sont censés
figurer à l’ordre fonctionnel même de
la machine organique” (6), Straus voit
un animisme :
“Si Straus croit pouvoir affirmer que
c’est l’homme qui pense et non le cer-
veau, c’est que le cerveau qui pense et
qui, en outre, se pense, ne peut être
conçu comme une partie de la nature
qui en viendrait à penser une autre
partie de la nature” (6). Dans ce climat
de mutation de la théorie mentaliste et
particulièrement associationniste du
début du XXesiècle, le “credo de la
psychologie objective” de Pavlov pose
“l’idée que la mémoire est un mode de
fonctionnement cérébral, la mémoire
est une fonction supérieure de l’activi-
té cérébrale” en renfort de l’aphorisme
suivant : “De même que le cerveau
pense, c’est le cerveau qui retient.
Poursuivant sa critique, Straus sou-
ligne que “le cerveau substitué au
sujet n’offre pas une possibilité d’ex-
plication plus heuristique que l’asso-
ciation substituée à la mémoire. Ce
genre de mutation conceptuelle se
réduit finalement à remplacer des
termes d’origine mentaliste par des
termes d’origine physiologique. Le
gain théorique est nul, quelques nom-
breux et rigoureux que soient les faits
partiels acquis par l’expérimentation”
(6). L’associationnisme de Wundt ici
évoqué, en appliquant le programme
des sciences naturelles aux sciences
de l’esprit dans la psychologie expéri-
mentale du début du XXesiècle, jeta
les premiers ponts entre cette discipli-
ne et la psychanalyse (7) ; dans une
autre direction, ses principes furent
ensuite réinterprétés par la psycho-
physiologie et, après Pavlov, par le
behaviorisme.
Il semble donc bien que Kandel
veuille composer un mixte de ces héri-
tages. Il use, en effet, d’une psycho-
physiologie modernisée par les acquis
des sciences naturelles contempo-
raines et, tout en intégrant les hypo-
thèses de travail des associations
psychanalytiques, il approfondit leurs
corrélats développementaux et évolu-
tionnistes, via l’exploration de la
mémoire, pour élaborer une thérapie
des comportements.
Cela en reprenant de manière appa-
remment inquestionnée à la fois les
prérequis arbitrairement réducteurs de
ces théories, leurs impasses telles que
longuement dénoncées, notamment
par Straus, ainsi que le risque des
dérives interprétatives que certaines
d’entre elles ont suscité.
Mais un des pivots de la critique que
fait Straus des théories pavloviennes
ouvre à d’autres articulations pos-
sibles avec les neurosciences cogni-
tives, susceptibles en outre de les
extraire de ce qui ressemble ici à une
impasse. Car la psychiatrie se doit
d’interroger à leurs sources ses
connaissances naturelles, celles qui
justifient le recours quotidien aux psy-
chotropes et valident la place de l’ima-
gerie. “Théoriquement tout serait dans
l’ordre le plus parfait si le physiologis-
te voulait se limiter à mettre en paral-
lèle le cerveau physique dans sa rela-
tion à son milieu physique et le cer-
veau visible dans sa relation à son
monde propre visible. (…) Le cher-
cheur qui par contre veut expliquer le
comportement humain en partant de
principes neurophysiologiques dépas-
se les principes de la méthode de com-
paraison. Il ne se contente pas de rap-
porter les processus qui se passent
dans le cerveau physiologique au ‘cer-
veau naturel’ et en élargissant ses
considérations, à l’intégration végéta-
tive et musculaire de l’organisme gou-
verné par lui. Ses prétentions vont
beaucoup plus loin, il se fait fort d’ex-
pliquer tout comportement humain.
Mais cette prétention doit aussi inclu-
re le comportement de l’observateur.
Et Straus de décrire comment, là où le
physicien se contente de comparer le
perçu et le pensé, le physiologiste ou
le “psychologue objectif” tel Pavlov,
qui suppose que tout comportement
est réductible à l’observable, qui affir-
me qu’entre ce qui est vu et celui qui
voit il n’y a pas de différence majeure
(puisque “la relation de l’être doué
d’expériences vécues à son environne-
ment, le rapport de l’observateur à ce
qu’il observe, le rapport de posses-
sion : moi, mon corps, mon cerveau,
toutes ces relations sont négligées
comme n’étant pas essentielles” [5]),
ces “psychologues objectifs” n’expli-
quent pas la capacité du cerveau de
l’observateur, qui bien que limité dans
ses fonctions aux différentielles spa-
tio-temporelles, est “en même temps
capable de saisir dans leur totalité l’es-
pace et le système temps dans lequel
les déterminations sont en fait pos-
sibles, et lui déterminé” (5). Lorsque
l’on admet que la machine du cerveau
est ainsi “dans la situation de saisir le
déterminable et le déterminant’, c’est
que l’on admet qu’elle “a été pourvue
en secret des dons d’observation et de
savoir ; elle a été humanisée.
Conclusion
L’humanité de l’homme et sa restaura-
tion face à une situation d’aliénation
comptent parmi les préoccupations
centrales de la psychiatrie clinique.
Ni métaphysique, ni vitaliste, elle dia-
logue pour ce faire avec de nom-
breuses sciences particulières dont
elle se doit d’interroger les présuppo-
sés conceptuels. Ainsi en est-il vis-à
vis-du “nouveau cadre conceptuel”
proposé par Kandel et les neuro-
sciences cognitives pour la psychiatrie.
À cette filiation théorique datant du
début du XXesiècle, où l’on trouve
partisans du “parallélisme psycho-
physique” comme de l’“effet réci-
proque psychophysique” (tous descen-
dants du cartésianisme), tenants de
l’interprétation freudienne de la théo-
rie des associations que Kandel entend
revivifier, ou encore behavioristes aux
sources pavloviennes dont il reprend
certains acquis, l’on décèle un point
commun majeur : la méconnaissance
du corps vécu.
71
Mise au point
Mise au point
Act. Méd. Int. - Psychiatrie (20), n° 3, avril 2003
72
Mise au point
Mise au point
Redonner une place au sentir qui excède
le sensoriel comme le sensitif (8, 9), à
l’histoire intérieure de vie où la struc-
ture humaine (10) est comprise
comme essentiellement faite de temps
(9, 10), c’est le projet de la phénomé-
nologie en psychiatrie, dont l’activité
épistémologique à la rencontre de
l’expliquer et du comprendre n’est
plus à démontrer. Pour ce faire, elle ne
laisse pas de réinterroger les condi-
tions de possibilité de toute connais-
sance, ce qu’Erwin Straus a magistra-
lement accompli face à Pavlov, et elle
tente aujourd’hui encore, comme le
préconisait Husserl, de “pré-penser”
ces “ontologies régionales” qui sont
les objets des sciences particulières la
constituant. De là, la phénoménologie
doit encore s’employer à déterminer
des concepts articulatoires (10) sus-
ceptibles d’aménager un dialogue
multidisciplinaire non réducteur et qui
puisse s’adapter à l’évolution de ses
contenus.
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work for psychiatry. Am J Psychiatry
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topologiques. Rev Fr Psychiatr Psychol
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10. Grenouilloux A. Thèse de philosophie.
Pour un abord phénoménologique de la
question psychosomatique. Paris-I ; en
cours.
CESSIM :Les Let
Les Lettres
tres et Les
Les A
Actualités
ctualités sur le podium!
Les résultats annuels du CESSIM,organisme de mesure d’audience des
revues médicales, viennent d’être publiés.
Les
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sont sur le podium dans les spécialités suivantes :
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e d’ORL : 1re (sur 8 revues*)
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e du Rhumatologue :
ologue : 1re (sur 8 revues*)
La Let
La Lettr
tre du Car
e du Cardiologue :
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