Patients atteints de maladies rares - Ministère des Affaires sociales

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Face à une maladie rare,
où trouver de l’information
sur l’offre de soins,
afin d’orienter au mieux le patient ?
c
www.sante-jeunesse-sports . gouv.fr
rubrique « maladies rares »
cwww.orpha . net
Direction de l’hospitalisation
et de l’organisation des soins
Direction générale de la santé
Patients
atteints
de maladies
rares
Vers une prise en charge renforcée
au sein de filières structurées
Une maladie rare est une affection touchant un nombre restreint de personnes :
moins de 1 sur 2 000, selon le seuil admis en Europe. On dénombre environ
7 000 maladies rares, dont 80 % sont d’origine génétique.
Le médecin généraliste
est un acteur pivot
dans le dispositif
des maladies rares :
il est souvent le premier
professionnel de santé
confronté à une pathologie
peu connue, qui appelle
une prise en charge très
spécialisée.
Il a donc un rôle clef
à jouer pour garantir
une bonne prise en charge
et limiter l’errance
diagnostique
de ces patients, en sachant
orienter ces derniers
et leurs familles
vers les structures
de prise en charge
adaptées, à même de poser
un diagnostic précis.
c
Dans le cadre du 1er
plan national maladies rares 2005- Vers une meilleure information
2008, le ministère de
des médecins généralistes
la Santé a souhaité
améliorer l’informa- sur les maladies rares à risque
tion des profession- en situation d’urgence
nels et des patients,
notamment pour les situations de prise en charge urgente. En lien avec
les équipes des centres de référence maladies rares, les urgentistes,
les sociétés savantes et les représentants de patients, des cartes ont été
élaborées pour certaines maladies rares problématiques en cas de situation d’urgence.
Ces cartes, à destination des professionnels de premier recours et
soumises au secret médical, comportent des données sur le patient, la
maladie rare et son traitement. Elles informent également le patient et
sa famille sur la maladie et leur procurent des conseils d’urgence.
Vingt-trois cartes au format portefeuille peuvent être commandées
auprès des centres de référence et remises par le médecin assurant la
prise en charge spécialisée :
n angioedème héréditaire
n drépanocytose
n Fabry
n déficits immunitaires primitifs
n insuffisance surrénale
n myasthénie
n maladies neuromusculaires
n ostéogenèse imparfaite
n Prader-Willi
n maladies rénales
n Steinert
n Willebrand
n atrésie de l’œsophage
n Ehlers-Danlos
n déficit en G6PD
n hémophilie
n mucoviscidose
n narcolepsie
n Marfan
n thrombopathies héréditaires
n porphyries
n sclérose latérale amyotrophique
n thalassémie
Elles concernent 3 à 4 millions de personnes en France, près de 25 millions
en Europe. Un grand nombre de ces pathologies sont aussi dites « orphelines »,
en raison de l’absence de réponse thérapeutique aux populations concernées.
Le plan national maladies rares
2005-2008 a permis de structurer
l’organisation de l’offre de soins et
d’améliorer sa lisibilité pour les patients et les différents acteurs impliqués dans cette prise en charge.
Pour cela, le plan a prévu 2 étapes :
À ce jour, 131 centres de référence,
regroupant des équipes hospitalouniversitaires hautement spécialisées, sont labellisés et financés à ce
titre à hauteur de 40 M€.
Ils assurent à la fois un rôle d’expertise pluridisciplinaire pour une
maladie ou un groupe de maladies
n la reconnaissance de structures
rares, au regard de compétences
d’excellence scientifique et clispécifiques et reconnues dans ce
nique pour les maladies rares, à
domaine, ainsi qu’un rôle de retravers une démarche de labelcours favorisant, du fait de la rareté
lisation de centres de référence
des pathologies et du faible nompour une (ou un groupe de) mabre d’équipes spécialistes, une atladie(s) rare(s) ;
tractivité – nationale
ou internationale –
au-delà de leur basVers une meilleure information sin de santé d’imdes médecins généralistes plantation.
S’articulent autour
sur la structuration des filières de ces centres de réde prise en charge férence un peu plus
des maladies rares de 500 centres de
compétences.
n la structuration progressive, Ils assurent, en lien étroit avec les
autour de ces centres de réfé- centres de référence labellisés, la
rence, d’une filière de prise en prise en charge des patients. Cellecharge spécialisée permettant ci inclut la pose du diagnostic, le
d’améliorer l’accès au diagnostic recours au centre de référence
et la qualité de la prise en charge, pour les cas complexes, la mise
avec notamment l’identification en œuvre de la thérapeutique
de centre de compétences, régio- lorsqu’elle est disponible ainsi que
naux ou interrégionaux, pour les des bonnes pratiques validées par
maladies rares dont le nombre de le centre de référence, l’organisapatients le justifie.
tion du suivi du patient, en lien avec
les acteurs et les structures sanitaires
et médico-sociales de proximité.
C
Ainsi que l’a annoncé
le Président de la République
en octobre dernier, l’effort
engagé dans le cadre
du plan national maladies
rares 2005-2008 sera
poursuivi.
Cela se traduit, dès cette
année, par le maintien
des financements prévus
dans le cadre du précédent
plan, l’évaluation de ce plan
et l’identification, en lien
étroit avec les
professionnels de santé
et les associations
représentatives des malades
et de leurs proches,
des objectifs et des actions
prioritaires du futur plan,
lequel entrera en vigueur
début 2010.
Soutenir la recherche
et l’accès aux soins pour
les maladies rares relève
de l’intérêt bien compris
de notre société.
La recherche en ce domaine
est en effet source de
découvertes et d’avancées
qui profitent à l’ensemble
du développement médical
et scientifique.
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