LE BACCON Flore Anne
LEFEBVRE Martin
27/09/2011
Microbiologie , Bactériologie, Les antibiotiques : mode d’action, mécanismes de résistances, par
Samer Kayal
Cours très important, Diaporama complet et liste des ATB disponibles sur l’ENT (Bureau, espace
documents puis il faut rajouter l’onglet Bactériologie)
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LES ANTIBIOTIQUES : MODE
D’ACTION
I-Introduction et historique
Les antibiotiques (ATB) sont utilisés dans le cadre des pathologies infectieuses.
Chaque ATB a ses particularités (suivant les tissus, le type de bactérie etc…).
La liste des ATB comprise dans un guide est disponible sur l’ENT.
Il est important de comprendre comment les ATB agissent (mécanisme d’action),
pourquoi certaines bactéries sont résistantes, et comment ces résistances varient (acquisitions,
mutations).
La découverte des ATB date de 1930 avec Fleming, Chain et Florey qui obtiendront
un prix Nobel en 1945. Ils découvrent que des substances anti microbiennes sont sécrétées par
d’autres micro-organismes. Cela révolutionne le traitement des maladies infectieuses.
Les bactéries résistantes aux ATB le sont déjà à la base. L’ATB permet juste de
sélectionner les mutants.
Définition :
L’ATB est une substance naturelle ou de synthèse, inhibant la bactérie
(bactériostatique) ou la détruisant (bactéricide).
Classement :
-Selon la structure chimique oublier)
-Selon le mode d’action : +++
-inhibition de la synthèse des parois
-blocage de la synthèse des protéines
-blocage de la synthèse des Ac. Nucléiques
-fonctionnement de la membrane cytoplasmique
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Les bactéries inhibant la synthèse d’ADN agissent donc sur l’ARN et les Ac. Nucléiques. Les
β-lactamines, pénicilline ont un effet bactéricide car elles inhibent la synthèse de la paroi.
Les bactéries inhibant la synthèse des protéines se fixent sur les ss-u ribosomales et ont un
effet principalement bactériostatique.
Celles détruisant la membrane sont principalement bactéricides.
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II-Inhibiteurs de la synthèse des parois des
bactéries.
Ac mycoliques, sont des antituberculeux exclusifs
A- Les β-lactamines (A connaitre en priorité)
C’est la famille la plus vaste et la plus complexe, ainsi que la plus importante.
La structure active se compose d’un noyau de β-lactame. (la structure chimique n’est pas à
apprendre).
Les modifications de la structure donnent 3 classes de β-lactamines :
-Pénicillines (C, G, V, M, A)
-Cephalosporines (de première, deuxième et troisième génération : C1G, C2G et C3G.)
-Carbapenèmes (à spectre élargi)
Mécanisme d’action :
- Bactéricide
- Agit par inhibition de la synthèse de la paroi bactérienne
- Cible : fixation sur la transpeptidase (PLP ou PBP), fixées à la membrane interne. La
fixation à la PLP se fait par une liaison covalente. La PLP est spécifique des espèces
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bactériennes. La pénicilline chimique n’a pas la même affinité pour chaque bactérie. Il y a
blocage de l’activité enzymatique de la transpeptidase donc il n’y a plus de formation de PG.
Chez GRAM +, la diffusion est facile à travers les peptidoglycanes (PG), l’efficacité est donc
importante.
Chez les GRAM -, il faut traverser la membrane externe par l’intermédiaire des porines. Les
BGN (Bactéries GRAM Négative) sont naturellement résistantes à certaines pénicillines.
1- Les pénicillines
a- Pénicilline G
Contre GRAM +, voie parentérale
b- Péni V
Contre GRAM +, par voie orale. (Oracilline ®)
Les péni G et V sont efficaces contre les BGN.
c- Péni A
= aminopénicilline. ->Amoxicilline (Clamoxyl ®)
d- Péni M
= méthicilline, oxacilline. Elle résiste aux pénicillinases et c’est un bon anti-staphylococcique
(+++).
e- Carboxypénicilline
tricarcilline
f- Uréidopénicilline
Pipercacilline
Ces deux derniers ont des spectres plus larges.
2- Céphalosporines :
Elles ont un spectre d’action beaucoup plus large. Elles ne sont pas détruites par les
pénicillinases mais peuvent être détruites par les BLSE ( β-lactamases à spectre élargi) et sont
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détruites par les céphalosporinases. Les BLSE posent un problème puisque ce sont des
pénicillinases dont le spectre d’hydrolyse agit également sur les céphalosporines.
Les différentes céphalosporines :
C1G : cefalotine, cefaclor
C2G : céfoxitine, xéfamandol, céfuroxime
C3G : céfotaxine, céftriaxone, ceftazidine. (à connaitre)
Il existe maintenant des céphalosporines de 4e génération. Le spectre et l’efficacité
augmentent avec les nérations. La ceftazidine est à part, et agit sur la PLP exprimée par
pseudomonas.
3- Carbapenèmes :
Ils ont un spectre très large. Ils éliminent tout de façon non spécifique mais peuvent laisser ce
que l’on cible. Les BGN, BGP et bactéries anaérobies y sont sensibles.
Ils sont insensibles aux pénicillinases, aux BLSE et aux céphalosporinases. +++
Il ne faut pas les utiliser trop souvent sinon on isole des mutants avec de grandes résistances et
ils ne sont alors plus utilisables.
Ils sont peu stables chimiquement, ne sont pas absorbés par voie digestive.
Les molécules les plus utilisées sont :
- Imipenème : Tienam® (à retenir)
- Méropénème
- Doripénème, ertapénème
Elles résistent aux pénicillinases et aux BLSE mais sont détruites par des carbopénèmases qui
étaient rares jusqu’ici et qui sont de plus en plus présentes (endobactéries et pseudomonas).
4- Résistances aux β-lactamines
a- Résistances naturelles
Des BGN aux péni G et V
Des entérocoques et listéria aux céphalosporines de 3e génération (C3G)
Des CocciG+ et germes anaérobies à l’aztreonam (Détail)
Des mycoplasmes (qui n’ont pas de paroi donc pas de PLP) aux β-lactamines
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