L`insuffisance rénale, une maladie fréquente, grave et - Rein

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L’insuffisance rénale,
une maladie fréquente, grave et silencieuse
À partir de 60 ans, on perd 10 % de fonction rénale tous les 10 ans. Après 60 ans,
3 personnes sur 10 ont perdu le tiers de leur fonction rénale
Si la maladie nale est rare avant 45 ans, sa fréquence augmente ensuite avec l’âge,
notamment après 65 ans.
Il n’est plus possible de se contenter de la médecine curative. La prévention et la protection
des malades doivent venir compléter le processus de prise en charge.
Le tabac est un vrai fléau de santé insidieux qui s’attaque souvent à ceux qui souffrent déjà,
arrêtez de fumer et consommer (s’alimenter et boire) sainement et sans abus devraient vous
éviter nombre de problèmes de santé.
Rappelons que l’insuffisance rénale est une maladie fréquente, 3 millions de Français seraient
touchés, certains sans le savoir. Les causes d’insuffisance rénale sont nombreuses et une
biopsie détermine souvent l’origine réelle de la maladie.
L’insuffisance rénale chronique est une maladie très répandue dans le monde, qui entraîne une
diminution progressive du fonctionnement des reins.
Un Français sur vingt est atteint d'une maladie rénale et ne le sait pas ! "L'une des
particularités des maladies rénales est de ne provoquer, aucun symptôme perceptible avant un
stade très avancé, d'où un diagnostic tardif"
3,5 millions de personnes souffrent d'Insuffisance rénale sans le savoir avec comme
conséquences :
7000 nouveaux cas par an
et 1/3 de ces cas détecté au stade terminal de la maladie, stade trop tardif pour entamer
des traitements préventifs.
Ils ont dit : La connaissance des Français des maladies rénales doit encore progresser car ils
sont encore 83 % à croire que les reins sont responsables de douleurs dans le bas du dos, et
seulement 41 % à savoir que les reins jouent un rôle dans la régulation de la pression
artérielle. Décelées trop tard ces pathologies peuvent être lourdes (dialyse ou
transplantation) avec le développement du diabète, le nombre de malades augmente, ainsi
que les pathologies reliées. Il s’agit de faire circuler les informations médicales,
administratives, et de mettre en œuvre une veille sanitaire pertinente pour les malades.
Rappel des règles hygiéno-diététiques :
Boire la quantité d’eau adaptée à ses besoins (au moins 1 à 1.5 litre par jour), répartie
sur la journée, afin de faciliter le travail des reins
Avoir une alimentation équilibrée afin d’éviter le surpoids et l’excès de cholestérol
Ne pas manger trop salé car l’excès de sel favorise l’hypertension, facteur de risque
des maladies rénales
Se méfier des régimes hyperprotéinés, qui peuvent fatiguer les reins
Pratiquer régulièrement une activité physique pour prévenir la surcharge pondérale et
l’obésité, souvent associées au diabète et à l’hypertension artérielle
Arrêter de fumer car le tabac accélère l’évolution des maladies rénales et cardio-
vasculaires en accélérant le vieillissement.
A partir de 60 ans, on perd 10% de fonction rénale tous les 10 ans. La Haute autorité de santé
(HAS) recommande de procéder une fois par an à un dépistage systématique de maladies
rénales chroniques par un dosage de la créatinine dans le sang et la recherche d’albumine dans
les urines, chez les personnes de plus de 60 ans, chez celles qui souffrent d’une maladie
vasculaire ou présentent des facteurs de risques vasculaires (les hypertendus, les personnes
obèses, les diabétiques), chez les individus qui ont une maladie auto-immune (lipus,
polyarthrite rhumatoïde,…), des antécédents familiaux de maladies rénales, qui sont exposés à
des toxiques professionnels ou ceux qui ont reçu des traitements médicamenteux au long
cours.
La LRS rappelle l’importance du dépistage précoce de l’insuffisance rénale auprès des
personnes à risque, ainsi que d’une prise en charge précoce de la maladie. A ce titre, elle
encourage vivement les patients à entrer dans un trajet de soins (contrat visant à
optimaliser la prise en charge du patient, par la collaboration entre médecins
généraliste et spécialiste).
L’insuffisance rénale est difficile à diagnostiquer précocement car elle est très insidieuse.
Elle évolue silencieusement durant des années, jusqu’à ce qu’elle se manifeste par une
insuffisance rénale irréversible. D’où l’importance de se faire dépister (un simple test sanguin
et/ou urinaire), et particulièrement les sujets à risque (diabétiques, hypertendus, au-delà de 60
ans, antécédent familial de maladie rénale génétique, traitements médicamenteux
potentiellement toxiques pour les reins…).
Maladies héréditaires : les 10 questions à poser à ses parents !
Le magazine « Atlantico » a demandé à Catherine Bourgain, chercheuse en génétique
humaine et statistiques à l’Inserm, Guy-André Pelouze, chirurgien à Perpignan, et à Pierre
Roubertoux, professeur de génétique et de neurosciences à Marseille, les questions à poser à
ses parents pour pouvoir détecter le plus rapidement possible les maladies héréditaires, qui
sont trop souvent révélées à l’âge adulte. http://www.marieclaire.fr/,maladies-hereditaires-les-
10-questions-a-poser-a-ses-parents,696219.asp
Comme le diabète l’insuffisance rénale est un fléau
Près de 500 millions d’individus dans le monde, dont 3 millions en France, sont atteints
d’une maladie rénale. La maladie rénale est une affection sans symptôme, qui progresse à bas
bruit. Chaque année en France, près de 10 000 personnes apprennent qu’ils souffrent d’une
insuffisance rénale chronique (IRC)… C’est souvent trop tard. Pour plus d’un tiers de ces
personnes, le diagnostic est posé au dernier moment ; ils doivent alors être dialysés
en urgence. Un dépistage précoce aurait pourtant permis de retarder et de préparer cette mise
en dialyse, voire de l’éviter, notamment par un traitement de la maladie rénale, ou en cas
d’IRC au stade terminale, en proposant une greffe préemptive).
Les patients attachent une très grande importance à être consultés pour chaque prise de
décision dite « partagée », d’autant plus quand la médecine du travail intervient. Ils ne sont
prononcent pas vraiment lorsqu’ils le souhaitent le plus. Ils souhaitent que les professionnels
de santé soient davantage attentifs au désir réel des patients, celui de participer aux décisions
de façon responsable, et ceci à chaque fois qu’une nouvelle « question de santé » est posée.
L’insuffisance rénale est la conséquence de l’évolution de certaines maladies, comme le
diabète, l’hypertension, les infections et des malformations congénitales, qui détruisent les
reins. Ceux-ci n’assurent plus leur fonction d’épuration.
Certains patients vont évoluer progressivement (en général sur plusieurs années) vers une
insuffisance rénale chronique avec l’apparition de lésions définitives présentes dans les reins.
Ameli-santé.fr : Qu’est-ce que la maladie rénale chronique
Alors en vieillissant vous allez faire partie des sujets à risques, n'attendez plus, parlez-en
à votre pharmacien ou à votre médecin.
Une simple, bandelette urinaire peut dire si vos reins sont malades.
Médecine scolaire, du travail, votre médecin ou votre pharmacien.
Vous diront comment vont vos reins.
La maladie rénale, appelée également insuffisance rénale, désigne la diminution plus ou
moins importante des fonctions des reins, quelle qu’en soit la cause. Cela se traduit d’abord
par des anomalies de certains examens biologiques comme l’augmentation de l’albumine dans
les urines ou de la créatinine et de l’urée dans le sang.
L’insuffisance rénale est dite chronique quand la maladie nale (néphropathie) en cause est
irréversible, sans possibilité de guérison.
C’est une maladie d’évolution progressive et longtemps silencieuse.
La maladie rénale (ou néphropathie) est généralement irréversible, sans possibilité de
guérison. Son évolution naturelle est plus ou moins lente, pouvant aller jusqu’à la perte totale
de la fonction rénale. On parle alors d’insuffisance rénale terminale, nécessitant un traitement
de suppléance par dialyse et/ou greffe de rein.
Il est possible de ralentir cette évolution en évitant ou en traitant tous les facteurs qui peuvent
l’aggraver (comme lhypertension artérielle par exemple).
En France :
10 % des adultes présentent un dysfonctionnement du rein. Le nombre de personnes
atteintes est ainsi estimé à près de 3 millions.
Le risque d’évolution vers le stade terminal est faible si l’insuffisance rénale est
dépistée à temps. Ainsi, l’insuffisance rénale chronique terminale est plutôt rare : elle
touche une personne sur 1000.
en 2009, 70 000 personnes étaient traitées pour une insuffisance rénale chronique
terminale, dont 54 % par dialyse et 46 % par greffe rénale. Un malade sur deux, qui
démarre un traitement de suppléance a 70 ans ou plus.
http://www.ameli-sante.fr/maladie-renale-chronique.html
Commençons par une vidéo explicative :
Le rein est un organe incroyable qui nous assure une vie quasi-normale, même lorsque 95%
ont rendu l’âme, mais cela ne veut pas dire que l’on ne peut pas en souffrir. Souffrir des reins
est souvent la conséquence de maladies archi-connues (l’hypertension artérielle et le diabète),
avec une sanction terminale qui s’appelle l’insuffisance nale contre laquelle on a aussi des
armes : le rein artificiel et la greffe. http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Pourquoi-
Docteur/Sons/Pourquoi-Docteur-Les-reins-et-la-greffe-2111209/#
D'après la Haute Autorité de Santé, chaque année, environ 9 500 personnes débutent un
traitement de suppléance pour insuffisance rénale. Au 31 décembre 2009, près de 70 000
personnes étaient traitées en France, dont 54% par dialyse et 46% par greffe de rein.
Ce nombre augmente de 4% chaque année avec le vieillissement de la population, notamment
chez les 75-84 ans. L'hypertension et le diabète sont les principaux responsables, et
concernent un cas sur deux.
Vous pouvez éviter d'être comme nous des malades chroniques.
Cela ne tient qu'à vous. Donc facile.
Il faut soit prévenir, soit se faire dépister.
Surtout quand on fait de l'hypertension artérielle et donc à risque.
Ainsi la fréquence des maladies rénales va encore augmenter dans les années à venir en raison
du vieillissement de la population et de l’augmentation du diabète et de l’hypertension
artérielle, trois causes majeures d’insuffisance rénale.
Dans un quart des cas, l’insuffisance rénale est liée à une hypertension et dans un autre quart
des cas à un diabète, ces deux affections entraînant des lésions vasculaires qui altèrent la
fonction des reins.
L’insuffisance rénale chronique (IRC) est un problème de santé majeur dans le monde entier,
avec une prévalence qui augmente avec l’âge et qui comporte des effets négatifs importants
sur la qualité de la vie liée à la santé, notamment lorsqu’ils sont associés à un risque
d’évolution vers la phase terminale. http://www.e-sante.fr/maladie-renale-1-personne-sur-20-
est-atteinte-sans-savoir/actualite/577
Avec 11.000 patients répertoriés, la Belgique fait la course en tête en matière de prévalence de
l’insuffisance rénale chronique, loin devant ses voisins européens (Allemagne
exceptée). D’ici 2025, le nombre d’insuffisants rénaux chroniques dans ce pays devrait même
doubler selon une projection des Mutualités Libres. A l’origine de cette croissance: le
vieillissement de la population et l’augmentation du nombre de personnes à risque, à savoir
celles atteintes de diabète de type 2 et de maladies cardio-vasculaires (hypertension artérielle
surtout).
L’insuffisance rénale ne se voit pas, ne fait pas souffrir, elle est indolore, ne fait donc pas
peur et pourtant elle peut-être grave.
La maladie rénale est une affection sans symptôme particulier, qui progresse doucement sans
nous prévenir et qui peux toutes et tous nous concerner. Vous n’êtes donc responsable que de
ne pas y songer ou d’ignorer l’état de votre filtration urinaire (alors que vous avez été dépisté)
; mais en aucun cas vous ne serez coupable.
En effet, chaque année en France, près de 10 000 personnes apprennent qu’elles souffrent
d’une insuffisance rénale chronique (IRC)… Et c’est souvent trop tard.
Et chaque année cela recommence et cela ne peut plus durer.
Pour plus d’un tiers d’entre elles, le diagnostic est posé au dernier moment ; elles doivent
alors être dialysées en urgence.
Une sensibilisation et un dépistage précoce aurait pourtant permis de retarder et de préparer
cette mise en dialyse, voire de l’éviter, notamment par un traitement de la maladie rénale, ou
en cas d’IRC au stade terminal (IRCT), en proposant dans ce cas une greffe préemptive.
Malades à risque : les hypertendus et les diabétiques forment le gros des troupes de l’IRC, de
même que les maladies génétiquement transmissibles, et elles prédisposent en sus aux
maladies cardiovasculaires ; aussi ces personnes doivent être plus vigilantes que les autres,
notamment au-delà de 50 ans.
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