CONSEIL GENERAL DE LA DORDOGNE ETUDE DES CONSOMMATIONS ENERGETIQUES ET DU POTENTIEL DES
ENERGIES RENOUVELABLES POUR LA DORDOGNE
AXENNE 2013 P.5
EVALUATION DES POTENTIALITES DU
TERRITOIRE
1. METHODOLOGIE
POTENTIEL THEORIQUE : LES GISEMENTS BRUTS 1.1.
Les gisements bruts représentent les ressources primaires d’énergies renouvelables du territoire.
Ces ressources varient selon le type d’énergie : ensoleillement pour le solaire, ressource bois pour le
bois énergie, biomasse méthanisable pour le biogaz... Ce gisement est indépendant de toutes
contraintes techniques ou économiques.
POTENTIEL TECHNIQUE : LES GISEMENTS NETS 1.2.
Les gisements nets représentent toutes les installations qu’il serait possible de réaliser sur les
bâtiments existants et toutes les installations que l’on pourrait réaliser chaque année sur les
constructions neuves, en ayant exclu toutes celles qui ne peuvent l’être, compte tenu des contraintes
réglementaires, techniques et patrimoniales.
Pour chaque typologie d’installation, on tient compte :
des contraintes liées au patrimoine culturel (sites classés, sites inscrits, secteur
sauvegardé, monuments historiques, etc.),
des enjeux sur les risques naturels (mouvement de terrain, zone d’aléa d’inondation,
etc.) pour les filières géothermie, les grandes centrales (photovoltaïque au sol et
éolien),
de la typologie des bâtiments (bâtiment industriel ou collectif ou maison d'habitation,
type de toiture),
du positionnement des bâtiments (orientation, ombre portée d'un bâtiment sur l'autre,
etc.),
de la dynamique de construction pour les nouveaux projets,
etc.
Les données utilisées pour atteindre le gisement net de chaque filière sont les suivantes :
des données sur les productions attendues des filières énergies renouvelables suivant
les ressources du territoire,
des données socio-économiques (typologie de chauffage et d’eau chaude sanitaire des
logements),
l'ensemble des contraintes environnementales, patrimoniales, urbanistiques et les
risques naturels,
etc.
Les chiffres présentent donc le potentiel maximal et ne tiennent pas compte de la capacité
financière des maîtres d’ouvrages, du nombre d’artisans en mesure de réaliser les travaux, des
réglementations thermiques actuelles et futures, etc. Par exemple, pour les installations solaires
thermiques de chauffage de l’eau chaude sanitaire dans les logements collectifs, cela revient à
équiper tous les bâtiments ayant actuellement un chauffage collectif de l’eau chaude, dont les