La  structure  tridimensionnelle  d’une  protéine  correspond    à  son  état  d’énergie  minimale.  Les  protéines 
hydrosolubles ont leur acides aminés hydrophobes au centre et les acides aminés hydrophiles en périphérie. La 
force à l’origine de ce reploiement est constituée principalement par les intercations hydrophobes entre acides 
aminés  non  polaires.  Dans  les  protéines  membranaires,  la  disposition  inverse  est  adoptée  ce  qui  autorise  les 
interactions hydrophobes dans la membrane. 
 
La  structure  quaternaire  correspond  à  l’assemblage  de  plusieurs  chaînes  polypeptidiques  qui  peuvent  être 
identiques ou différentes, chacune correspond à une sous-unité. Les sous-unités sont maintenus le plus souvent 
entre elles par des liaisons faibles, mais dans certains protéines, comme les immunoglobulines, les différentes 
chaînes sont liées par des ponts disulfure. 
 
Certaines  protéines  connaissent  des  modifications  post-traductionnelles :  clivage  de  certaines  séquences 
(zymogènes),  adjonction  de  chaînes  oligosaccharidiques  (protéines  de  sécrétions),  modification  des  acides 
aminés (colllagène), phophorylation de certains acides aminés (thréonine, sérine). 
 
La diversité structurale et fonctionnelle des protéines leur permet d’intervenir dans toutes les activités cellulaires. 
 
 
Chapitre 9 : les acides nucléiques 
 
Les acides nucléiques sont des hétérosides qui se différencient par l’ose sur lequel ils sont construits. L’ADN est 
construit sur le désoxyribose qui est plus stable que le ribose de l’ARN. 
 
Les acides nucléiques portent l’information génétique. L’ADN est la forme principale de stockage, mais l’ARN 
génomique  se  rencontre  chez  quelques  virus.  Les  différents  types  d’ARN  interviennent  dans  l’expression  de 
l’information génétique portée par l’ADN. 
 
L’ADN  est  consituté  de  désoxyribose,  d’acide  phosphorique  et  de    4  bases  azotéés  (Thyminine,  adénine, 
guanine, cytosine), l’ARN s’en différencie par le remplacement de la thymine par l’uracile et par le ribose. 
 
La molécule d’ADN est organisée en deux brins antiparallèles formés par une alternance de phosphates et de 
désoxyriboses  liés par des liaisons phosphodiesters, c’est le squelette ose-phosphate. Les désoxyriboses portent 
les bases azotées qui sont liées entre elles perpendiculairement aux brins, par des liaisons hydrogène, 3 entre la 
guanine et la cytosine, 2 entre l’adénine et la thymine. 
 
Cette complémenatrité des bases azotées impose qu’un brin est complémentaire de l’autre. Cette caractéristique 
permet la réplication semiconservative de l’ADN. 
 
La molécule d’ADN B est donc une double hélice de 2,4 nm de diamètre où les bases azotées se succèdent à 
raison de 10,5 bases par tour, soit une base tous les 0,34 nm. Sa longueur atteint plusieurs centimètres. La taille 
de la molécule d’ADN permet son observation au microscope électronique. 
 
La molécule d’ADN existe sous forme linéaire ou circulaire, monocaténaire ou bicaténaire. Chez les Eucaryotes, 
chaque  molécule  d’ADN  s’associe  à  des  protéines  et  forme  un  chromosome  visible  au  cours  des  divisions 
cellulaires. 
 
L’ADN chauffé se sépare en deux brins par rupture des liaisons hydrogène  entre le sbases azotées. Les régions 
qui ont des contenus en G/C importants ont  des points de fusion plus élevés que celles où ces bases sont plus 
rares. En refroidissant, les deux brins complémentaires se réassocient. 
 
L’ADN  d’un  organisme  eucaryote  coupé  en  séquences  d’environ  1  000  paires  de  bases,  puis  dénaturé,  se 
réassocient avec une cinétique qui révèle la présence de séquences hautement répétées, de séquences moyennent 
répétées et de séquences peu ou pas répétées. 
 
L’hybridation d’ADN  monocaténaire de  deux  espèces  permet de  mesurer  leur  degré de  divergence. De  plus, 
l’hybridation  entre  ARN  et  ADN  monocaténéaire  est  un  très  puissant  outil  pour  localiser  un  gène  dans  un 
génome ou sur une plaque d’électrophorèse. 
 
Les techniques d’amplification d’ADN (clonage, PCR) ont permis de séquencer l’ADN d’organismes de plus en 
plus nombreux.