JOURNÉE DES DYS 2012, DANS LE RHÔNE

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JOURNÉE DES DYS 2012, DANS LE RHÔNE
Les points évoqués sont les suivants :
Nécessité de dépister tôt (Dr O. Revol)
1 – repérer (souvent dans le cadre scolaire) 2 – dépister 3- diagnostiquer
Les troubles dys : ce sont des troubles spécifiques et durables, qui dépassent la
notion d’essai-erreur.
Notion de troubles associés : troubles multiples ; question de savoir ce qui est
premier : par exemple de la relation sociale ou de la mémorisation (Dr PL Rabeyron,
pédopsychiatre en CMPP).
Réverbération entre les difficultés affectives et les difficultés cognitives.
Savoir formuler un recours adapté aux problèmes de l’enfant (Dr Girardon)
Considérer les résultats des bilans avec précaution car ils débouchent très souvent
sur une déficience ; les limites entre la déficience ou non tiennent parfois à quelques
dixièmes, au moment et aux conditions de la passation... (Dr J. Langue, médecin en
centre de référence)
L’importance et la nécessité d’échanger des informations, notamment avec les
psychologues scolaires sont évidentes. (Dr Jacques Langue)
Le bilan psychométrique permet d’écarter un retard intellectuel (TSA).
Le recours à la MDPH n’est pas forcément corrélé à la sévérité des soins.
Dr O. Revol : L’ESS est un lieu central, "lieu de dentelle" de cas par cas.
La bienveillance de l’enseignant est indispensable pour parvenir à ce que l’enfant
mobilise ses compétences et éviter qu’il perde confiance.
Problèmes de la coordination : qui la réalise ? Cela peut être l’enseignant référent
dans le cadre de l’ESS (O. Revol).
On constate des « micro-climats » dans l’Education nationale mais également du
côté des soins (O. Revol).
J. Langue rappelait que les maisons rurales étaient peu connues, à l’inverse des
ULIS, SEGPA ... cela lui paraissait dommage.
Nous sommes dans une culture de l’évaluation, on constate qu’il n’y a pas de
réponse simple dès lors que l’on évalue une situation complexe.
En guise de conclusion ...
Les troubles dys persistent généralement longtemps voire tout au long de la vie.
Néanmoins, réussir à accepter cette différence est un important facteur d’évolution.
Le docteur O. Revol tenait à préciser qu’il y avait beaucoup de conviction mais peu
de certitudes. Il est rare de pouvoir isoler un seul trouble.
Il n’y a pas de cadre strict dans le développement de l’enfant. Pour être
efficace, il y a nécessité d’une cohérence dans l’accompagnement.
Il convient d’aider l’enfant à développer des stratégies et vivre sa différence.
P. Gonnin
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